Le gouvernement est préoccupé et doute de la possibilité d'organiser les élections législatives et municipales le 26 octobre 2014.
Pour la première fois le ministre des communications, Rudy Hériveaux, a admis que les retards accumulés dans la mise en place de la machine électorale peuvent être incompressibles. Plus les semaines s'écoulent, plus il devient délicat de respecter l'échéance du 26 octobre, a insisté M. Hériveaux.
La Présidence et la Primature, ces dernières semaines, ont accusé les sénateurs de l'opposition d'être responsables du blocage.
Le ministre Hériveaux encourage les autres acteurs à jouer leur rôle afin d'accélérer le processus électoral. Il se réjouit que les sénateurs envisagent de plancher sur la loi électorale cette semaine (mercredi 30 et jeudi 31 juillet). C'est une très bonne décision, dit-il soulignant la détermination de l'exécutif à réaliser ‘des élections inclusives et honnêtes.’
Dans cet ordre d'idées, le ministre Hériveaux espère que les partis politiques qui avaient boudé le processus d'inscription, se raviseront.
La possibilité d'un report du scrutin a été évoquée par plusieurs acteurs politiques. Toutefois le porte parole du Premier Ministre avait assuré que plusieurs étapes avaient déjà été franchies dans le cadre de la mise en branle de la machine électorale.
De leur côté, les conseillers électoraux, selon une note de presse du CEP, ont tenu plusieurs séances de travail et envisagent de modifier le calendrier électoral et de fixer une nouvelle date pour l'organisation du prochain scrutin.
La Présidence et les partis pro gouvernementaux (du moins officiellement) insistent sur la nécessité de réaliser le scrutin avant la fin du mandat des députés et du deuxième tiers du Sénat.