Après enquête et analyse, Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) admet que pour les élections présidentielles du 25 octobre dernier un ensemble de fraudes a été détecté. En effet, selon le CEP seulement un total de 296 procès-verbaux (PV) ont été mis en quarantaine, et n'ont pas été pris en compte lors de ces résultats pour cas de fraudes, a appris HPN.


Dans un autre communiqué, le Conseil ajoute à la quantité de PV suspects 490.
Le Président du CEP, Pierre Louis Opont prétend que le Conseil électoral est en mesure d'identifier le personnel vacataire responsable de ces infractions, punies par les articles 211 et 21 J. 1 du Décret électoral, ainsi que les mandataires des partis et les observateurs ayant apposé leurs signatures sur ces procès verbaux.
Rappelant ainsi l'article 168 du Décret électoral qui stipule « le procès-verbal de dépouillement est dressé, puis signé par les membres du Bureau de vote et par les représentants de partis, groupements politiques, de cartels ou de candidats ».
Les différents types de fraudes que le CEP dit constater sont : Votes supérieurs aux électeurs du BV,Nombre de Carte d'Identification Nationale (CIN) différent de celui des votes , Données manquantes avec faux CIN ,- Procès-verbaux non-conformes avec la feuille de comptage, Différence entre chiffre et lettre du comptage des votes, Liste Électorale Partielle ne correspondant pas aux PV, Altération frauduleuse (PV sans LEP) LEP avec faux CIN , Vote sans CIN.
Soulignons qu'au lendemain du scrutin, le 25 octobre dernier, plusieurs partis politiques et organismes de droits humains avaient dénoncé les fraudes massives et bourrages d'urnes qui avaient caractérisé cette journée.