HPN - Les examens d'État de l'année académique 2016-2017débuteront le 3 juillet 2017. Les candidats de la 9ème année fondamentale et des Écoles normales d'instituteurs (ENI) qui sont respectivement au nombre de 227,062 et 2134, ouvriront la marche, selon les responsables du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP).


Selon le calendrier, la première session du baccalauréat est prévue du 10 au 13 juillet. Les examens officiels prendront fin le 24 août 2017, rappellent le ministre Pierre Josué Agénor Cadet et le directeur général du MENFP, Dr Meniol Jeune, lesquels étaient accompagnés du directeur du Bureau national des examens d'État (BUNEXE), Renan Michel, celui de l'Enseignement secondaire, M. Maxime Mésilas, de la directrice de l'Enseignement fondamental, Mme Nadine Henry et du directeur de la Formation et du perfectionnement (DFP), M. Carl Rood Fleurent.
Toutes les dispositions ont été prises pour faciliter le bon déroulement des épreuves, y compris sur le plan sécuritaire, rassure le ministre Pierre Josué Agénor Cadet qui a mis l'accent sur les enjeux et l'importance de ces examens d'État qui sanctionnent les fins d'études classiques et professionnelles.
Le titulaire du MENFP a profité de l'occasion pour lancer une mise en garde aux fraudeurs et faussaires qui, dit-il, essaient toujours de tromper la vigilance des responsables dans le cadre des examens d'État.
« Tous ceux qui ne respectent pas les principes seront arrêtés et remis à la justice pour les suites légales », prévient le ministre, appuyé par le directeur général, Dr Meniol Jeune qui, lui, a surtout insisté sur les consignes traditionnelles à respecter par les candidats et d'autres personnes.
Le directeur du BUNEXE, M. Renan Michel continue d'appeler certains directeurs d'école qui fournissent de mauvaises informations au moment de l'inscription des candidats, à respecter les consignes édictées par le MENFP qui dispose d'un système informatique qui détecte automatiquement les fausses informations, précise-t-il.
D'après M. Michel, de mauvaises informations fournies par certains directeurs d'établissements scolaires concernant les élèves, ont causé de graves anomalies dans le processus de validation des candidats.
Aussi lance-t-il une mise en garde à tous les directeurs et directrices d'écoles qui continuent, dit-il, à utiliser des subterfuges pour inscrire des candidats qui ne répondent pas aux critères du ministère.
Par ailleurs, Renan Michel rappelle que cette année les candidats nouveaux et recalés composeront à des dates différentes et de façon séparée. Ce, dans le souci de mieux organiser le nombre de participants par rapport au nombre de salles d'examens disponibles.