Note officielle ; Port-au-Prince, jeudi 1er Octobre 2015 : Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Michel Joseph Martelly, s'est entretenu, ce jeudi 1er Octobre 2015, avec le Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), M. Ban Ki-Moon, en marge du déroulement de la 70ème Session ordinaire de l'Assemblée Générale de l'organisation mondiale débutée le mardi 15 Septembre 2015.

 

Au cours de cette rencontre déroulée dans une ambiance empreinte de cordialité, le Chef de l'Etat a mis en relief les efforts considérables consentis et les larges concessions politiques qu'il a faites afin de créer un climat propice à l'organisation des élections actuellement en cours dans le pays. Le Président Martelly qui a rappelé l'importance de ces joutes qui doivent permettre le renouvellement de l'ensemble du personnel politique, a réitéré sa volonté de continuer le dialogue avec les acteurs politiques afin d'assainir le terrain, jusqu'au dernier jour de son mandat.

Par ailleurs, saluant l'engagement du Secrétaire général et celui de l'ONU aux côtés du peuple haïtien, le Chef de l'Etat a exprimé le souhait que cette implication de l'ONU en Haïti se poursuive avec l'arrivée d'un nouveau Président issu des prochaines élections.

Le Président Martelly et le numéro 1 de l'ONU ont également abordé la difficile relation entre Haïti et la République dominicaine qui a connu un tournant particulier depuis l'adoption le 23 Septembre 2013 par la Cour constitutionnelle dominicaine de l'arrêt TC 168-13 qui enlève la nationalité dominicaine à des milliers de dominicaines et dominicains d'ascendance haïtienne. Le Président de la République a une fois de plus plaidé en faveur du respect des droits fondamentaux des victimes de cette politique abusive de déportation massive en direction d'Haïti. Toujours prêt à engager le dialogue sur tous les points de friction dans les relations bilatérales, le Chef de l'Etat haïtien a estimé en effet que le processus de rapatriement doit être inscrit dans un cadre juridique précis, correspondant aux normes internationales en la matière.

Le Chef de l'Etat croit en définitive qu'il est nécessaire de restaurer les rapports de bon voisinage entre les deux pays et de conduire le processus de rapatriement à la satisfaction des deux parties.