P-au-P, 03 déc. 2014 [AlterPresse] --- Plus d’une centaine de manifestants, pour la plupart arborant des dreads, ont exigé, le mercredi 3 décembre, justice et réparations en faveur des personnes violentées par des agents de l’Unité départementale de maintien de l’ordre (Udmo), qui se sont arrogés le droit de couper leurs tresses (coiffures se référant parfois au mouvement rasta).
« Nous allons déposer plainte. Nous avons plusieurs bureaux d’avocats qui nous accompagnent. Nous allons mener cette affaire au plus haut niveau possible », annonce International dread (I-dread) dans un message délivré à la fin de la manifestation du mercredi 3 décembre.
Guerchang Bastia, porte-parole de I-dread, demande aux autorités policières de diligenter une enquête pour identifier, au sein de la Police nationale d’Haïti (Pnh), les ‘bandits’ qui violent les droits humains, afin de les traduire par-devant la justice.
L’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (Opc) doit émetrre, dans l’immédiat, une position publique, pour condamner ces actes malhonnêtes et répréhensibles, commis par des policiers nationaux contre de paisibles citoyens arborant leurs dreads, indique International dread.