Dans une note, les signataires jugent inacceptable la proposition qui présente la constitution comme un « problème à résoudre définitivement » et comme le facteur principal de division dans le pays.
« Cette proposition nous parait particulièrement hors de propos, voire dangereuse. Nous craignons que cette option ne traduise le désir de ceux, qui veulent balayer, d’un trait de plume, les acquis démocratiques que le peuple haïtien a conquis de haute lutte et au prix de grands sacrifices », écrivent les responsables des organisations.
Les organisations signataires de la note indiquent que « seuls des parlementaires dûment mandatés par le peuple dans des élections formelles sont autorisés à toucher à la Constitution ».
« Aucune Assemblée constituante formée à la va-vite et sur une base partisane ne saurait remplacer l’Assemblée Nationale, la plus haute instance politique du pays, qui reçoit le serment du Président de la République et peut seule modifier la loi mère, en respectant scrupuleusement la procédure constitutionnelle établie à cette fin », conclut le texte. HPN