La ministre de l’Economie et des Finances, Marie Carmelle Jean Marie, a annoncé une série de mesures pour stimuler l’économie et rétablir l’équité fiscale lors de la présentation des grandes lignes du projet de budget déposé, mardi, à la chambre des députés.
La masse salariale a été augmentée pour satisfaire les revendications des enseignants, fait-elle savoir, expliquant que les salaires ont atteint les 900 millions de gourdes, dont 721 millions sont alloués au paiement des salaires dans le système éducatif comme prévu dans le protocole d’accord entre les enseignants et le gouvernement.
L'Etat n'intervient pas dans les industries et entreprises pour créer des emplois, a-t-elle précisé, soulignant que des accompagnements pour faciliter les investissements sont aussi prévus dans ce projet de budget qui met un accent particulier sur la formation professionnelle afin de donner plus d'opportunité aux jeunes et stimuler la croissance.
La modernisation des finances publiques, Le maintien de la pression fiscale à 13 %, et le refus de recourir au financement de la Banque centrale (BRH) afin d’éviter un déséquilibre au niveau du taux de change, sont entre autres mesures annoncées par la ministre qui insiste que l’État ne peut dépenser que ce qu’il a. Il faut dépenser ce qu'on a!
Par conséquent, Mme Jean Marie opte pour rigueur et discipline dans les affaires de l’État, annonçant qu’une dépense qui n'a pas été programmée dans le budget ne sera pas exécutée, “Les dépenses qui seront faites doivent porter sur la croissance économique”.
Par ailleurs, les voyages, également, seront réduits au strict nécessaire, et les per diem seront réévalués, une manière de réduire les dépenses et de permettre à l’État de répondre à ses obligations, indique Marie Carmelle Jean Marie qui a, entre autres, informé que de nouveaux chantiers ne seront pas ouverts. “Ce budget est un budget de la continuité, nous allons poursuivre les travaux d’infrastructures qui sont en cours”, a-t-elle conclu. HPN