Le CSPJ via son président, Arnel Alexis Joseph, proteste contre, dit-il, l’intrusion de parlementaires au parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince pour enlever un prévenu qui devait être interrogé conformément à la loi, faisant allusion à Me André Michel.
Ce comportement viole le principe de la séparation des pouvoirs et met en danger l’État de droit qu’on s’efforce de construire dans le pays, selon la note.
La réaction à une arrestation jugée illégale, poursuit cette note, devait être une action en Habeas Corpus et non une démonstration de force.
Aussi le CSPJ demande au président du Sénat et de la commission Justice de retourner le prévenu à la justice pour éviter qu’un mandat d’arrêt soit décerné contre lui. HPN