A la veille de la réunion du Conseil de Sécurité où la decision de fermer la MINUSTAH cette mission très critiquéex qui se trouve en Haïti depuis 2004, les lauréats de CINQ prix Nobel de la Paix ont lance un appel au Nations Unies lui demandant de réparer les torts causés à Haïti et qui consistent principalement aux violations des droits humains commises par ses troupes.
Adolfo Perez Esquivel, Jody Williams, Rigoberta Manchu Tum, Shirin Ebadi et Betty Williams ont donc écrit au Secrétaire Général Antonio Guterres pour exprimer leur profonde inquiétude au sujet du manque total de justice et du mérris des demandes des Haïtiens réclamant reparation des torts causés aux victimes de la MINUSTAH dans des actions bien déterminées.
" Des milliers de femmes, d'enfants, de petites filles ont été violées ou exploitées sexuellement , plusieurs d'entre elles abandonnées avec des enfants, rappellent les signataires de la lettre.
Ils ont aussi pointé du doigt le récent rapport de l'ONU qui reconnait que le CHOLERA introduit dans le pays par des troupes de la MINUSTAH a fait un grand nombre de victimes ppeut être meme trois fois plus que le chiffre official de 9.483 morts.
" Il est urgent et essentiel que les Nations Unies fassent tout pour réparer leurs torts vis à vis du peuple d'Haïti, demandent les lauréats du NOBEL, surtout dans le contexte d'agravation de la crise endémique que connait le pays . L'attitude de la MINUSTAH est inadmissible et ne correspond pas aux objectifs mis en place par le Conseil de Sécurité.
Ils proposent que la situation soit renversée et que certains pays riches participent à la création de ce qu'on appelle des missions de paix en accordant un financement qui serait utilisé pour réparer les torts causes et qui serait versé au pays selon un quota correspondant aux dommages laissés dans le pays.
Même le Secrétaire Général avait dénoncé l'absence de fonds pour des programmes annoncés par les Nations Unies pour donner compensation aux victimes, pour l'éradication du cholera et pour l'achèvement de programmes d'installation d'eau potable, ceci à travers le pays. 80 % de la population d'Haïti est privée d'eau potable. Les couts pourraient être couverts par ce qui a été payé pour des opérations de la MINUSTAH au cours des 13 années passeées.
Les 5 lauréats du Prix Nobel ont exprimé leur accord total dans la fermeture de la mission répondant au nom de MINUSTAH, qui au fait n'a été qu'une prolongation de cent ans d'occupation américaine.
Une opinion qui est soutenue par des organisations en Haïti, en Amérique Latine , dans la Caraïbes et à tavers le monde
Une pétition finale a été remise aux centaines d'entités des Nations Unies et aux gouvernements latino américains tels que l'Argentine, le Brésil, le Chili, et l'Uruguay ayant envoyé des troupes pour constituer la MNINUSTAH.
Ces lettres elles aussi demandent reparation pour les domages causés.
Ce dont Haïti a besoin, c'est d'une coopération, pas de tuteur en core moins d'une occupation, concluent les lauréats du Prix Nobel.
" Le Peuple d'Haïti a le droit au respect et au support... dans sa lutte pour assurer sa sécurité, la détermination à faire respecter ses droits ce qui comprend aussi le controle de ses ressources essentielles pour la survie et le bien vivre.
La crédibilité des Nations Unies est en jeu, disent les signataires de la lettre, après le désastre provoqué et le déni de toute responsabilité pour les 6 longues années où le cholera a sevit dans le pays.