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« Dans 18 à 24 mois, de l’électricité 24/24 partout en Haïti », Jovenel Moise à Miami
par cba
Électricité partout 24/24 d'ici 2019, le rêve de Jovenel Moise. Le TPS sera prolongé pour 12 mois encore, a annoncé fièrement le président voulant rassurer les 60000 compatriotes
Little Haiti/Miami, vendredi soir 16 juin 2017 ((raancien Premier-ministre Laurent Lamothe avait fait une déclaration similaire laquelle qu'il a tentée en vain de démentir quand le moment venu, Haiti était dans le noir plus que jamais.
Le président haïtien au deuxième jour de sa visite en Floride est revenu sur les 22 mois de campagne qu'il a menés avant d'être proclamé le vainqueur des élections de novembre 2016. Cependant, le président n'a jamais révélé les sources de financement de sa campagne électorale.
Le président est revenu sur la livraison rapide des passeports, sans mentionner les difficultés rencontrées par des citoyens n'ayant pas pu obtenir leur livret en moins d'une semaine. Il a également promis aux haïtiens de la diaspora que d'ici juin 2018, tous les consulats ou délégations haïtiens seront dotés d'équipements pour faciliter les livraisons de passeports.
Jovenel Moise a déclaré qu'1 km et demi sur 20 reliant Les Cayes à Jérémie, est revêtu d'une couche d'asphalte. Il a profité pour justifier la hausse du prix du carburant à la pompe, qui selon le président, fait souffrir beaucoup plus les fortunés que le pèp. Avec les bénéfices récoltés, Jovenel Moise laisse entendre que plusieurs projets au bénéfice de tous, seront réalisés.
Après la caravane de changement, Moise promet une caravane de justice, car, rappelle-t-il, la justice élève une nation. Il a presqu' intimé l'ordre aux commissaires de sévir contre les spoliateurs qui mettent en danger les biens et immeubles de la diaspora.
Pour Jovenel Moise, il a surpris l'assistance quand il a fait savoir que c'est l'ancien président Antoine Simon qui lui sert de modèle pour être le premier à introduire des véhicules en Haïti. Cependant les historiens considèrent le vieux général président Simon comme celui qui a laissé à sa chute d'énormes dettes pour Haïti, car il ne savait ni lire ni écrire.
Le président Moise qui a révélé une partie de la teneur de sa conversation avec le vice-président américain, affirme lui avoir demandé de l'aide pour combattre la corruption et non l'assistance humanitaire. Revenant sur le TPS, Jovenel Moise se dit confiant que ce programme sera prolongé pour 12 mois encore, après le 22 janvier 2018.
En conclusion, Jovenel Moise revient sur la mobilisation des FAd'h expliquant sa nécessité durant les désastres naturels. Après 23 ans, le chef de l'Etat Tèt kalé2 a annoncé le retour des Forces armées d’Haïti, pour le plus grand bien du pays.
Le directeur du Bureau Régional de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour les pays de la Caraïbe et de l'Amérique Latine (BRECAL), David Bongard, a remis officiellement au Ministre de la Culture et de la Communication (MCC), Monsieur Limond Toussaint, une donation d'ouvrages et de matériels didactiques et pédagogiques pour la Direction Nationale du Livre (DNL), ce mardi 20 juin 2017, au local du Ministère de la Culture.
Ce don qui s'inscrit dans le cadre de la convention qui lie l'OIF au MCC, est estimé à une valeur de plus de 100.000 $US. Il favorisera l'enrichissement des biblio/médiathèques des 16 Centres de Lecture et d'Animation Culturelle (CLAC) du pays.
Rappelons que ces différents centres publics implantés au coeur d'agglomérations de province, tels que : Cabaret, Saint-Marc, Camp-Perrin, Verrettes, St Michel, Camp Coq, pour ne citer que cela, abritent une bibliothèque disposant d'un fond documentaire de plus de deux mille cinq cents (2500) ouvrages, visant à faciliter l'accès à l'écrit et à l'information en général aux populations situées en milieu rural ou périurbain.
Infolive Haïti
Haïti-BM : un financement supplémentaire de 80 millions de dollars à l’appui des efforts post-ouragan ?
Publié le 2017-06-19 | Le Nouvelliste
Economie -
« Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé trois dons d’un montant total de 80 millions de dollars afin d’appuyer les efforts de redressement d’Haïti après le passage de l’ouragan Matthew », selon un communiqué rendu public ce vendredi 15 juin 2017. « Les objectifs de ces financements supplémentaires sont les suivants : restaurer l’offre et la qualité des services de santé et amplifier les efforts de prévention et de lutte contre le choléra ; garantir la sécurité, la fiabilité et la résilience des services d’alimentation en eau ; et soutenir la production agricole par le biais de subventions et d’activités de travail contre rémunération dans les zones du Sud du pays les plus affectées par l’ouragan », a détaillé le communiqué. « En accordant ces dons, la Banque mondiale s’efforce de tenir son engagement d’aider la population haïtienne à se relever et à mieux faire face aux catastrophes naturelles », souligne Mary Barton Dock, envoyée spéciale de la Banque mondiale en Haïti, citée dans ce communiqué. « Alors que les autorités du pays ont commencé à se préparer à la nouvelle saison des ouragans, ce soutien supplémentaire met davantage l’accent sur le renforcement de la résilience dans les secteurs essentiels de l’agriculture, de la santé et de l’eau, et vient cibler les plus démunis », a-t-elle ajouté. « Selon l’évaluation des besoins post-catastrophe, l’ouragan Matthew a entraîné des pertes dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche estimées à 593 millions de dollars, avec des répercussions durables sur les moyens de subsistance de la population rurale. Bien que les secteurs de l’éducation et de la santé aient été moins touchés, la population a été considérablement affectée par les dommages et l’interruption des services dans les établissements scolaires et sanitaires. Enfin, les services d’eau et d’assainissement, insuffisants depuis longtemps, étaient particulièrement vulnérables aux catastrophes naturelles dans les zones sinistrées : 58 % seulement des Haïtiens ont accès à l’eau (48 % dans les zones rurales) et 28 % à des installations d’assainissement améliorées (19 % dans les zones rurales) », lit-on dans ce communiqué. « Huit mois après l’ouragan, la reprise est en cours. Une partie de la récolte hivernale a pu être sauvée, tandis qu’environ 8 000 hectares ont été plantés de cultures vivrières diverses aux Anglais et à Dubreuil, Chantal, Avezac et Dory. Grâce aux ressources supplémentaires destinées au secteur agricole, quelque 20 000 agriculteurs seront intégrés dans des chantiers de travail contre rémunération, tandis que plusieurs milliers de producteurs recevront des intrants agricoles, du bétail et un soutien technique, tout en bénéficiant de la remise en état des systèmes d’irrigation », a indiqué ce communiqué qui souligne que « l'ensemble de ces interventions permettra aux agriculteurs de reconstituer leur patrimoine et leurs capacités productives en renforçant parallèlement leur résilience aux aléas climatiques ». « Le déploiement rapide des opérations d’urgence dans les domaines de l’eau et de l’assainissement et de la santé a entraîné une baisse des décès dus au choléra ainsi que des nouveaux cas suspects. Les ressources supplémentaires destinées au secteur de l’eau et de l’assainissement permettront d’améliorer l’accès à l’eau pour 385 000 habitants des zones sinistrées et les services de santé pour les mères et les enfants. Dans les régions touchées par le choléra, les populations bénéficieront d’une intensification de l’offre de soins ainsi que des efforts de surveillance et de prévention. Enfin, ce financement permettra de réhabiliter totalement 40 équipements sanitaires », selon le communiqué de la Banque mondiale. « Les trois dons approuvés aujourd’hui relèvent de l’enveloppe de 100 millions de dollars mobilisée par le Mécanisme de riposte aux crises* de l’Association internationale de développement (IDA) afin de soutenir le processus de reconstruction après le passage dévastateur de l’ouragan Matthew. Un don de 20 millions de dollars pour la remise en état des routes et des ponts et le renforcement des capacités d’intervention de la protection civile en cas de catastrophe a déjà été approuvé la semaine dernière », a rappelé le communiqué. Comment la Banque mondiale contribue au relèvement d’Haïti à la suite de l’ouragan Matthew : À la suite de la catastrophe, la Banque mondiale a immédiatement mobilisé plus de 49 millions de dollars sur les ressources déjà allouées à Haïti pour les réorienter d’urgence sur la réfection de routes et de ponts, la réparation d’établissements scolaires et la distribution de repas aux élèves, la remise en état de systèmes d’alimentation en eau et d’assainissement, l’intensification rapide de la lutte contre le choléra, la distribution de semences et d’engrais pour la saison hivernale, et des chantiers de travail contre rémunération pour le nettoyage des canaux d’irrigation. Un don supplémentaire de 30 millions de dollars a été mobilisé un mois après la catastrophe afin d’améliorer la scolarisation et l’apprentissage des élèves des quatre départements du Sud du pays ; la Banque mondiale a également engagé une enveloppe totale de 100 millions de dollars à travers le Mécanisme de riposte aux crises* de l’IDA afin de soutenir les populations du Sud les plus touchées et de les aider à se relever et à renforcer leur résilience en agissant dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’eau et de l’assainissement, et des transports », selon le communiqué. * Le Mécanisme de riposte aux crises de l’IDA a été mis en place pour aider les pays à faible revenu à se relever après la survenue d’une grave crise ou catastrophe.
Mercredi, la juge de district américaine Cecilia M. Altonaga du Tribunal de Miami, a prononcé une sentence de 9 ans de prison contre le Sénateur élu Guy Philippe avec une ordonnance de jugement à suivre, d'un montant de 1,5 million de dollars, pour blanchiment d'argent tiré du trafic de stupéfiants. En vertu d’un accord judiciaire, Guy Philippe a éviter la prison à vie pour trafic de drogue. Guy Philippe n'a pas dit un mot lors de la lecture de sa sentence. Ses avocats ont qualifié la sentence de bon compromis, les chefs d’accusation les plus graves ayant été abandonnés. L’avocate de la défense, Zeljka Bozanic, a souligné que l’accord conclu ne prévoyait pas la coopération de son client visant des responsables haïtiens, contrairement une rumeur qui circule en Haïti.
Benjamin G. Greenberg, Procureur par intérim aux États-Unis pour le district Sud de la Floride; Le Procureur général adjoint par intérim Kenneth A. Blanco de la division criminelle du département de la Justice; Adolphus P. Wright, agent spécial chargé, « Drug Enforcement Administration » des États-Unis (DEA), Miami Field Division; Matthew G. Donahue, Agent spécial en charge, DEA, Division des Caraïbes; Et Kelly R. Jackson, agent spécial en charge, « Internal Revenue Service », Enquête criminelle (IRS-CI), Miami Field Office, ont fait l'annonce.
Philippe, 49 ans, a été condamné par la juge de district américaine Cecilia M. Altonaga, du district Sud de la Floride, après avoir plaidé coupable à un chef de conspiration pour commettre un blanchiment d'argent découlant de la réception de paiements en espèces provenant du produit de la vente de stupéfiants qui ont eu lieu à Miami, en Floride et ailleurs aux États-Unis à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Selon les admissions faites dans le cadre du plaidoyer, à partir de la fin des années 1990, Philippe a sciemment utilisé son poste d'agent de police national haïtien de haut rang pour protéger les livraisons de drogue et les produits de la drogue qui arrivent en Haïti en échange de paiements en espèces. Philippe a admis que d'environ juin 1999 à avril 2003, il a reçu entre 1,5 et 3,5 millions de dollars en pots-de-vin de trafiquants de drogue, sachant que les paiements qu'il a reçus constituaient des produits de ventes de la cocaïne qui se sont produits à Miami, en Floride et ailleurs aux États-Unis. Philippe a également admis qu'il a partagé une partie de ces paiements avec les fonctionnaires de la Police nationale haïtienne et d'autres membres du personnel de sécurité pour assurer leur soutien continu aux futurs envois de drogue arrivant en Haïti. Philippe a utilisé ces paiements pour acheter une résidence dans le comté de Broward, en Floride; Et se soutenir et soutenir sa famille aux États-Unis.
En outre, Philippe a transféré le produit provenant de la vente de cocaïne, d'un montant de 376,000 $, de banques en Haïti et en Équateur à un compte bancaire commun à Miami. Pour éviter la détection, Philippe a utilisé les noms d"autres pour transmettre les fonds à son compte. Philippe a en outre admis qu'il avait prévu que plus de 70,000 $ provenant du produit de la drogue soit déposé dans son compte qui ont été fait dans une série de dépôts de moins de 10,000 $ pour éviter les exigences de déclaration fédérale des États-Unis.
La DEA et le IRS-CI ont enquêté sur l'affaire. Le Bureau des affaires internationales de la Division criminelle, le Bureau de la sécurité diplomatique, le bureau pays de la DEA Port-au-Prince, Division terrain des Caraibes, le Groupe de travail sur les fugitifs des services des maréchaux des États-Unis, le Bureau fédéral d'enquête, l'immigration et l'application des douanes, le « Homeland Security Investigations and Enforcement and Removal Operations », et le Bureau des opérations sur le terrain de Miami, des Douanes et de la Protection des frontières, a fourni une assistance en la matière. Les avocats adjoints des États-Unis, Lynn M. Kirkpatrick et Andy R. Camacho, du district sud de la Floride, et l'avocat principal de première instance Mark A. Irish de la Section du blanchiment d'argent et de la récupération des biens de la Division criminelle ont poursuivi cette affaire.
Le bureau du procureur des États-Unis et nos partenaires fédéraux louent le gouvernement d'Haïti, y compris le ministère de la Justice, la police nationale haïtienne et la Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) pour le maintien de l'État de droit et l'aide aux homologues américains.
Cette affaire est le résultat des efforts déployés par le « Organized Crime Drug Enforcement Task Force » (OCDETF) un partenariat qui regroupe l'expertise combinée et les compétences uniques des organismes d'application de la loi fédéraux, étatiques et locaux. La mission principale du programme OCDETF est d'identifier, perturber, démanteler et poursuivre les membres de haut niveau du trafic de drogue, du trafic d'armes et des organisations et entreprises de blanchiment d'argent.(Haiti Libre)
GARR (Groupe d'Appui aux Rapatriés et Refugiés)
vendredi, 2RD 22 juin 2017 21:01
Haïti/République Dominicaine: Une jeune étudiante haïtienne assassinée à Las Americas
Miguelita Marie Sheelove Thomas: Réseaux sociaux
Le corps sans vie d’une étudiante haïtienne Miguelita Marie Sheelove Thomas, 24 ans, a été retrouvé le 22 juin 2017 à Las Americas, à l’Est de Santo Domingo. Elle était en niveau III en Sciences administratives et Entreprises à l’université dominicaine Catolica, a rapporté Marie Smelt Fabienne Viltus, une proche de la victime.
Miguelita Marie Sheelove Thomas qui était allée, le 21 juin 2017, à l’université n’était pas rentrée chez elle à l’heure habituelle. Constatant qu’elle n’était pas retournée à la maison, ses proches et amis étaient partis à sa recherche durant toute la soirée du mercredi 21 juin 2017.
Ils ont décidé d’aller faire une déclaration à la police dominicaine tandis que le portrait de la jeune étudiante avait déjà été affiché au bureau de la police dominicaine.
La dépouille mortelle de la jeune fille a été retrouvée à Las Americas avec des traces de blessures par projectiles à la tête et au cœur.
Selon les témoignages, elle aurait été conduite dans un bosquet pour être sauvagement assassinée par des individus non identifiés.
D’une famille de quatre (4) enfants dont trois (3) filles et un (1) garçon, Miguelita Marie Sheelove Thomas était la 3ème fille. Alors que son père, Elou Jean Thomas et sa mère Ania Docteur vivent respectivement aux Etats-Unis et en Haïti, la victime résidait avec ses sœurs et son frère en République Dominicaine depuis plus de 3 ans afin d’y poursuivre ensemble leurs études universitaires.
Il convient de souligner que Miguelita Marie Sheelove Thomas n’est pas la seule étudiante haïtienne à être tuée en territoire dominicain dans des conditions similaires.
Rooldine Lindor, l’unique fille de sa famille, une jeune étudiante en génie informatique, niveau II, à l’université dominicaine Utesa, avait été violée et sauvagement exécutée le 12 juillet 2011 à Santo Domingo par des criminels dominicains auprès desquels elle s’était innocemment rendue pour négocier le loyer d’un nouvel appartement.
Les deux principaux accusés Eddy Sterling Mendoza et Rafael Alberto Arias Carcia, ont été appréhendé et remis à la justice pour être jugés.
Ce dernier qui est un caporal dominicain a été acquitté en raison du fait qu'il n’était pas sur les lieux du crime. Mendoza se serait présenté chez lui après le meurtre pour essayer d'obtenir son assistance.
La présidente du tribunal collégial de la province de Santo Domingo, Indhira Montas, avait déterminé que l'auteur principal du crime contre Rooldine Lindor était Eddy Sterling Mendoza qui avait écopé de 30 ans de prison lors du prononcé du verdict.
Tout en condamnant avec sa plus ferme rigueur cet acte barbare perpétré à l’encontre de Miguelita Marie Sheelove Thomas, le GARR appelle les autorités haïtiennes à exiger de l’Etat dominicain une enquête sérieuse autour de cet acte d’assassinat en vue d’appréhender et punir les auteurs de ce crime odieux. Il appelle aussi les autorités diplomatiques haïtiennes accréditées en République Dominicaine à prêter assistance aux parents de la victime afin qu’ils obtiennent justice et réparation.