La Congressiste Yvette D. Clarke, l'ancien Directeur de l'USCIS Leon Rodriguez et des experts d'Haïti discutent des derniers développements, après les recommandations de James McCamen, le Directeur par intérim du « US Citizenship and Immigration Services » (USCIS), de mettre fin au « Temporary Protected Status » (TPS) pour les Haïtiens d'ici janvier prochain. Au cours des dernières semaines, les points de presse ont indiqué que le « Department of Homeland Security », (DHS), envisageait de mettre fin aux protections temporaires pour environ 50,000 Haïtiens aux États-Unis d'ici janvier 2018, bien que le pays ait encore du mal à se remettre du séisme de 2010 qui l'a dévasté, ainsi que de l'ouragan Matthew, qui a fait faire un pas en arrière au rétablissement de la Nation il y a six mois.
Au lendemain du tremblement de terre, des dizaines de milliers d'Haïtiens ont reçu le TPS, ce qui leur permet de vivre et de travailler aux États-Unis. Malgré la recommandation [de l’USCIS] il existe un soutien bipartite pour ne pas mettre fin à ces protections, comme le montre la lettre les membres de la délégation du Congrès de la Floride et une lettre des sénateurs démocrates
Aujourd'hui, 416 Chefs de foi et d’organisations religieuse ont envoyé une lettre au secrétaire du DHS, John Kelly, l'exhortant de prolonger le TPS pendant au moins 18 mois, et demain, le caucus noir du Congrès (Congressional Black Caucus) enverra une lettre au Président Donald Trump qui appelle également à l'extension du TPS pour permettre à plus d'Haïtiens vivant aux États-Unis de recevoir des protections tandis que la fragile Nation haïtienne lutte pour se remettre complètement. « L'extension du TPS est d'intérêt national, car les détenteurs haïtiens de TPS sont un segment autosuffisant et industriel de l'économie américaine qui fournissent un soutien économique précieux aux membres de leur famille encore en Haïti, empêchant une nouvelle déstabilisation du pays. Permettre aux haïtiens détenteurs de TPS de rester en sécurité aux États-Unis jusqu'à ce qu’Haïti soit suffisamment stable, honore nos valeurs morales, religieuses et américaines de défendre les droits de l'homme et la dignité de toutes les personnes, ici et à l'étranger. Le TPS devrait être prolongé. Faire autrement serait incompatible avec nos valeurs d'hospitalité, de générosité et de compassion » ont écrit les 416 Chefs et d’organisations religieuses, ajoutant « [...] La fin du TPS alors que leur pays n’est pas sécuritaire, couterait aux contribuables américains, car il est probable que les États-Unis seront obligés de recourir à l'expulsion de nombreux détenteurs de TPS pour les retirer du pays [...] »
France-Élections : Les Français en Haïti votent en faveur de Macron – Environ 40% de participation
P-au-P., 7 mai 2017 [AlterPresse] --- Les Français vivant en Haïti ont voté largement en faveur du candidat du parti En Marche, Emmanuel Macron (libéral), dans l’élection présidentielle française, qui oppose ce dernier au leader du Front National, Marine Lepen (extrême droite).
Sur les 484 votes recueillis lors de l’élection, qui s’est déroulée 24 heures avant la journée électorale du 7 mai en France, 406 seraient allés à Macron, 43 à Marine Lepen et 35 seraient nuls, apprend AlterPresse de source digne de foi.
Contactée par l’agence, l’ambassade de France en Haïti n’a ni confirmé, ni infirmé l’information.
Selon une source fiable, le taux de participation au vote des Français en Haïti se situe autour de 40%.
Les résultats officiels seront connus à 20 :00 (heure française), soit 14 :00 (heure d’Haiti).
Plus de 66 000 bureaux de vote accueillent les 47 millions d’électeurs entre 8 :00 et 20 :00.
Un des enjeux de cette élection est, selon la presse française, la participation, peut-être moins importante qu’au 1er tour (78,69 %), situation rare sous la Ve République où les Français se déplacent davantage au second tour de la présidentielle qu’au premier.
Alors que près de 60,000 de nos compatriotes aux États-Unis sous le statut de protection temporaire (TPS) qui arrive à échéance e 22 juillet prochain, vivent sous la menace d'une expulsion suite à la recommandation négative du « US Citizenship and Immigration Services » (USCIS) http://www.haitilibre.com/article-20727-haiti-flash-les-services-d-immigration-americains-recommandent-la-fin-du-tps.html ; le Président Jovenel Moïse, évoquant la situation socio-économique et humanitaire d’Haïti, s’est prononcé clairement en faveur d’une nouvelle prolongation de 18 mois de ce programme. Il croit que le pays, n’est pas en mesure d’accueillir dignement nos frères et sœurs, cela ne ferait qu’aggraver la situation et qu’Haïti a besoin de temps pour améliorer les conditions socio-économique de la population.
Antonio Rodrigue, le Ministre des Affaires Étrangères a fait savoir que la diplomatie haïtienne était en première ligne et s'activait sans relâche. Des instructions ont été passées à l’Ambassadeur d’Haïti à Washington, Paul Altidor pour qu’il réunisse tous les appuis nécessaires pour tenter d’influencer la décision du Président Trump, ajoutant qu’il avait personnellement rencontré à cet effet, des personnalités influentes dans la communauté haïtienne de Washington et de New York.
Finalement, les députés votent le projet de loi organique de l’UCREF, elle retourne au sénat.
Au terme d’une séance d’environ six heures, interrompue par un huit clos d’une heure et agrémentée de débats houleux, suivis de menace d’infirmation du quorum, l’Assemblée des députés a finalement voté ce jeudi 4 mai 2017 la loi portant organisation et fonctionnement de l’Unité centrale de renseignements financiers.
Certes, lors du vote séparé des articles du projet de loi organique de l’UCREF, la salle de séance contenait environ 90 députés mais à mesure que le temps passe ou du moins que les rêves de certains groupe se dissipent, des députés dépourvus d’intérêts claquent la porte et les bouteilles d’eau laissées sur les bureaux rivalisent les décomptes du deuxième secrétaire du bureau. Pour preuve, l’article 6 du projet de loi a eu 52 voix pour, 24 contre et 10 abstentions pourtant, lors du vote de l’ensemble des articles du texte seulement 62 députés étaient dans la salle pour sanctionner le texte tant les désaccords étaient de taille.
Des changements
Les discussions ont accouché des changements dans le texte déjà voté par le Sénat. Si les groupes qui se sont affrontés à l’APH, groupe pro-gouvernemental n’ont pas pu retirer l’UCREF « sous la tutelle du ministère de la Justice et de la Sécurité publique », ils sont arrivés à ôter l’institution d’une éventuelle mainmise du pouvoir de l’exécutif en modifiant l’article 5 du projet qui, contrairement au texte initial, veut que le Conseil d’administration de l’UCREF soit composé de 5 personnes. Selon les prescrits de ce projet de loi, l’une sera désignée par la Banque de la République d’Haïti, deux par le ministère de la Justice et de la Sécurité publique, une par le ministère de l’Économie et des finances et la dernière par l’Association des professionnels des banques.
A peine installé dans ses fonctions, le docteur Jerry Chandler, responsable de la Direction de la protection civile (Dpc), doit faire face à des risques élevés, occasionnés par des pluies diluviennes dans diverses régions du pays, à quelques semaines du début de la saison cyclonique, observe AlterPresse.
Jerry Chandler, ancien cadre de la Dpc et du service des sapeurs-pompiers, remplace depuis le 5 mai Marie Alta Jean-Baptiste, qui a occupé le poste durant les 13 dernières années.
L’installation a eu lieu au moment même où des prévisions météorologiques inquiétantes faisaient état de nouvelles pluies intenses attendues sur la plupart des régions du pays, dont la vulnérabilité s’est accentuée avec le temps.
Les pluies des 6 et 7 mai derniers ont fait au moins 2 morts et un blessé dans le Nord du pays. Un enfant de 6 ans s’est noyé à La Victoire et un jeune de 17 ans a été tué par la foudre à Sainte-Suzanne, alors que des dégâts légers ont été enregistrés dans le secteur agricole au niveau de cette commune, indique le Ministère de l’intérieur.
Au moins 400 familles ont été directement affectées dans le Nord par les intempéries et les crues des rivières, dont les conséquences sont importantes également dans plusieurs autres départements.
Dans ce contexte, Chandler promet de « continuer à dynamiser et renforcer la Direction de la protection civile, tant au niveau central qu’à travers ses structures communales, pour une réponse de proximité dans le cadre de la gestion des risques et des désastres ».
Le nouveau responsable doit parallèlement travailler à la préparation de la saison cyclonique, qui débute le 1er juin prochain.
Il doit approvisionner les dépôts de la protection civile en stocks de secours, suivant les instructions du ministre de l’intérieur, Max Rudolph Saint-Albin.
Il est est également appelé à établir des programmes de formation et de sensibilisation visant à développer une culture territoriale en matière de gestion des risques et des désastres.
Les pluies doivent se poursuivre durant les prochaines 24 heures et sont susceptibles de provoquer de nouvelles inondations et des glissements de terrain.
Les autorités rappellent à la population d’observer strictement des consignes de sécurité. [apr 08/05/2017 18 :00]