Port-au-Prince, le 28 mars 2017 - (AHP) -Le Conseil Supérieur de la Police Nationale a organisé le mardi (28 mars) sa première réunion à l’issue de laquelle un nouveau plan de sécurité a été adopté.
Le chef du CSPN, Jack Guy Lafontant a annoncé à l'occasion, le départ de la force onusienne du pays, dans les 6 prochains mois, saluant les progrès réalisés par la PNH qui est, selon lui, en mesure de prendre la relève.
Il a, du coup, fait le point autour des priorités de son gouvernement en matière de sécurité, insistant sur la nécessité que le pays évolue dans un climat stable.
Il s’est toutefois abstenu de dévoiler les détails du nouveau plan, soulignant que cette question ne peut faire l’objet de publicité.
Le chef du gouvernement assure que son équipe va travailler à attirer plus d’investissements dans le pays, à travers l’instauration d’un climat serein.
Le respect de la propriété privée, l’octroi d'avantages aux policiers, l’amélioration des conditions de détention sont parmi les points sur lesquels devraient porter les interventions de l’équipe de Jack Guy Lafontant.
Journée décisive aujourd'hui Mardi 28 Mars 2017
Les pays de la région auront à voter pour dire si oui ou non ils approuvent la proposition du secrétaire général de l'OEA d'imposer des sanctions au Vénézuéla.
Ces informations sont tirées d’un article du Miami Herald dont l’auteur est :
ANTONIO MARIA DELGADO
Le sénateur Marco Rubio a envoyé un avertissement musclé lundi à la République Dominicaine, au Salvador mais aussi à Haïti, leur disant clairement qu’il sera très difficile de les protéger , d’éviter des coupes de l’aide américaine à leurs pays respectif si ils ne prennent pas la position de défendre la démocratie en ne votant pas en faveur de sanctions contre le Vénézuéla.
Le Républicain de Floride, est l’une des personnes critiquant le plus le gouvernement vénézuélien et il aurait fait ces déclarations au quotidien El Nuevo Herald . Il s’agit de ce vote qui doit intervenir le mardi 28 Mars, un vote qui est d’une importance exceptionnelle pour le future de la démocratie dans la région dit Marco Rubio.
Le vote affectera l’assistance que Washington accorde à El Salvador, à la République Dominicaine et à Haïti a tenu à préciser Marco Rubio.
“ ce n’est pas une menace, a t-il ajouté mais plutôt une réalité”. A ajouté Marco Rubio qui est l’un des architectes de ces loi qui déjà sanctionnent le gouvernement chaviste, le traitant de corrompu, et de violateur de droits humains.
“ Nous avons une situation difficile à Washington , ce qui nous force à penser à des coupures massives dans l’aide externe” a précisé aussi le sénateur. Et cela va être très difficile pour nous de justifier l’octroi d’une certaine assistance à certains pays de la région si il se révèle à la fin de la journée que ces pays ont refusé de collaborer, de coopérer à la défense de la démocratie dans la région”.
Marco Rubio a aussi précisé qu’il a été fort surpris en constatant que certains pays de la région n’avaient pas encore décidé comment voter cette semaine à l’Organisation des Etats Américains , l’OEA, en dépit du rapport du secrétaire général de l’OEA Luis Almagro qui n’a pas manqué de préciser comment le régime du président Nicolas Maduro s’et transformé en une dictature, dirigée par un Trafiquant de drogue qui, d’une manière régulière brise les diverses sections de la Charte de l’organisation interaméricaine concernant la démocratie.
Il a été particulièrement surpris de l’indécision de El Salvador, de la République dominicaine et d’Haiti, tous des pays dit Rubio, qui ont souffert beaucoup en ce qui concerne le non respect des droits de l’homme chez eux ainsi que du manque de démocratie dans leurs pays respectifs. .
Rappelons ici que pour être écarté de l’OEA, il faut que les deux tiers des membres de l’OEA votent en faveur de ce retrait du pays.
L’année dernière, le Vénézuéla a du faire face à une tentative d’Almagro de l’écarter de l’OEA et n’a pu y échapper que grâce à l’attitude de trois pays, la République Dominicaine, El Salvador et Haïti qui se sont abstenu de voter pour le retrait du Vénézuéla de l’OEA.
Cela signifie donc que tous les autres pays de l’organisation ont voté POUR ce retrait , en FAVEUR de ce retrait.
Le support d’Haïti en faveur du Vénézuéla n’est pas bien interprété par certains pays de la région qui n’ont pas manqué de noter que l’OEA avait donné son soutien au gouvernement intérimaire en acceptant une reprise des élections qualifiées de frauduleuses , et ceci malgré les objections faites par les Etats-Unis.
Et l’auteur de l’article de continuer:
Comme un nouveau gouvernement est à la tête du pays ( il parle évidemment d’Haïti) on se pose des questions sur la direction que va prendre maintenant le vote d’Haïti .
Les gouvernements d’Haïti dans le passé se sont toujours alignés aux côtés du Vénézuéla au cours de disputes avec l’OEA, parce que les deux pays partagent un passé historique qui lie les deux nations. Et ici le journaliste rappelle comment le Simon Bolivar avait reçu l’aide en nourriture et troupes d’Haityi ce qui lui a permis de libérer l’Amérique du Sud de la domination espagnole , ce que le Vénézuéla n’a jamais oublié et demeure l’une des raisons de l’octroi de l’aide Petro Caribe.
Marco Rubio a tenu à souligner qu’il a été en contact avec Donald Trump et les présidents du Costa Rica et du Honduras dans le but d’obtenir leur support pour la proposition d’Almagro consistant à activer la Charte de l’OEA dans le cas du Vénézuéla dans le but d’imposer des sanctions à ce pays de l’Amérique du Sud.
Le gouvernement américain va sans aucun doute supporter la proposition d’Almagro ce mardi, a aussi ajouté le sénateur Marco Rubio . Et il en est ainsi de plusieurs autres pays de la région qui se sont montrés plutôt concernés par la détérioration des institutions démocratiques en Amérique latine.
Les prochains jours vont être très important concernant le futur de la démocratie dans la région a coclut marco Rubio.
Quelle va être l’attitude du gouvernement d’Haïti.
On peut dire que la région dans son ensemble a les yeux fixes sur ces trois pays: La République dominicaine, le Honduras et Haïti.
P-au-P, 29 mars 2017 [AlterPresse] --- Le Conseil permanent de l’Organisation des États Américains (Oea) sursoit momentanément aux sanctions contre le Venezuela, à l’issue d’une rencontre tenue le mardi 28 mars 2017, écrit l’agence en ligne AlterPresse.
Cette séance devait statuer sur la suspension du Venezuela de l’Oea, comme le souhaite un texte de déclaration, cosigné par des pays du Nord, tels le Canada, les États-Unis et le Mexique.
Le texte, qui a eu du mal à rallier suffisamment de membres de l’organisation, notamment ceux de la Communauté des États de la Caraïbe (Caricom), réclame aussi la tenue d’élections générales anticipées dans un délai ne dépassant pas 30 jours, et le départ du pouvoir du président vénézuélien, Nicolas Maduro.
Le Venezuela, soutenu par Haïti, la Bolivie et le Nicaragua, qui ont dénoncé l’utilisation de l’Oea comme outil de déstabilisation, a remis en question la légitimité de la rencontre.
Son représentant a indiqué que le conseil permanent de l’Oea n’a pas eu le consentement du Venezuela pour statuer sur son sort.
Haïti s’est montré solidaire du Venezuela malgré l’appel lancé par le sénateur américain (anti-castriste), Marco Rubio, qui lui a demandé de se ranger du côté des États-Unis, favorables aux sanctions contre le Venezuela.
« Haïti s’oppose à toute idée d’un coup d’État maquillé contre le Venezuela », a déclaré le représentant permanent d’Haïti à l’Oea, Jean Victor Harvel Jean-Baptiste, durant le débat.
Le représentant d’Haïti a souligné que les sanctions sont loin d’être la solution.
Il a plutôt prôné un dialogue franc entre tous les acteurs vénézuéliens sans interférence d’une quelconque nation étrangère.
L’ambassade de la République Bolivarienne du Venezuela, dans un communiqué en date du 27 avril 2017, a lancé un cri d’alarme à propos « des graves conséquences et des dangers qui planent sur la vigoureuse démocratie vénézuélienne et son modèle réussi de droits humains ».
« Déstabiliser le Venezuela aura des effets au-delà de nos frontières et pèsera fort sur la vie régionale et l’évolution historique de la grande patrie ».
Le Venezuela dit rejeter catégoriquement le plan interventionniste qu’une faction minoritaire de pays au sein de l’Oea, essaie d’entreprendre contre leur patrie.
Il désapprouve aussi « le comportement illicite et démesuré » du secrétaire général de l’Oea, Luis Almagro, tout en pointant du doigt ses « actions criminelles » contre les pouvoirs publics vénézuéliens.
« Si ce comportement illégal, unilatéral, déviant et partial persiste en faveur des extrémistes violents au Venezuela, nous répondrons avec sévérité et fermeté à travers des moyens diplomatiques, les instruments du droit international et conformément à l’ordre constitutionnel vénézuélien », menacent les autorités de Caracas.
La prochaine assemblée générale de l’Oea est fixée au mois de juin 2017 au Mexique.
Haïti ne votera pas des sanctions contre le Venezuela à l’OEA, selon le porte-parole de Jovenel Moïse –
Ça vous le savez déjà depuis hier.
Mais c’est tellement important qu’il est nécessaire d’y revenir.
D’ABORD, NOUS AVONS EU LES DECLARATIONS DE LUCIEN JURA.
Qui s’est ainsi exprimé:
Si la position des Etats-Unis est contraire au dialogue et à la conciliation, Haïti ne va pas s’aligner sur la même position qu’eux.
Ces declarations ont été faites dès mardi après midi, c’est à dire le jour mieme du vote POUR ou CONTRE la sortie du vénézuéla de l’OEA>
ET ICI LUCIEN JURA A DIT:
Haïti ne votera pas de sanctions contre le Venezuela. « Les Etats-Unis et le Venezuela sont deux amis d’Haïti », a fait remarquer le porte-parole du chef de l’Etat qui
MAIS… "Entre peuple, on peut toujours rester bons amis sans avoir le même regard ni la même compréhension sur la réalité du monde" ,
En d’autres termes, cela signifie que : les Etats-Unis et Haïti ne sont pas obligés de voir les choses de la même façon.
ET LUCIEN JURA d'ajouter:
« Ce n’est pas en excluant des pays que nous allons aborder le problème sur un meilleur angle »,
Et ici , il serait peut être important de rappeler notre chronique du MARDI 28 mars faisant savoir que :
Le sénateur républicain de la Floride, Marco Rubio avait fait savoir que les Etats-Unis pourraient ne plus supporter économiquement des pays comme Haïti, la République Dominicaine et le Honduras, si ils ne votent pas en faveur de la sortie du vénézuéla de l’OEA
Naturellement, il n’avait pas dit les choses aussi crument et s’était plutôt retranché derrière la démocratie, en disant si Haïti, la République Domiicaine et le Honduras ne choisissaient pas de voter pour defender la démocratie.
Ah démocratie… que de crimes ne comment-on pas en ton nom !!!
TOUJOURS SUR LE MEME SUJET nous avons aussi le texte de la presentation de Mr Harvel Jean baptiste qui est ambassadeur d’Haïti auprès de l’OEA
Mardi lors du Conseil Permanent de l'Organisation des États Américains (OEA),le Secrétaire Général Luis Almagro a fait circuler un rapport recommandant la suspension du Venezuela de l'Organisation et exigeant des « élections générales sans délai et à tous les niveaux » dans ce pays, ce qui a provoquer une vive réaction d’Harvel Jean-Baptiste, Ambassadeur d'Haïti au sein de l’OEA...
Extrait de l’intervention d’Haïti :
« [...] Monsieur le Président,
[...] Avec de telles recommandations, le Secrétaire général n'a pas seulement outrepassé ses prérogatives, il a aussi voué un mépris inadmissible aux principes fondamentaux consacrés dans la Charte de l'Organisation.
En effet, devons-nous rappeler que selon l'article premier de la Charte de l'OEA “aucune disposition ne l'autorise à intervenir dans des questions relevant de la juridiction interne des Etats membres”
De même, selon l'article 2 et 3 de la charte, l'OEA se donne pour principes d' “encourager et consolider la démocratie représentative dans le respect du principe de non-intervention” ainsi que le “respect, de la souveraineté et de l'indépendance des Etats.
Dans ces conditions, nous sommes absolument consternés devant le fait que le Secrétaire général de l'OEA puisse seulement songer à appeler à “la convocation d'élections générales sans délai et à tous les niveaux”, dans un État membre de l'Organisation, ayant un Président en fonction dont le mandat court jusqu'à 2019 !
Le moment est grave. Il dépasse de loin la question du Venezuela. Les agissements du Secrétaire général fragilisent notre Organisation. Ses actes ne nous rassurent pas du tout pour ce qui concerne la paix et la stabilité dans la région. Si nous laissons le Secrétaire général, comme il le fait, s'immiscer sans réserve dans les affaires internes d'un pays et au détriment du principe du respect de la souveraineté des Etats, bientôt Haïti et d'autres pays de la région, seront eux aussi victimes de cette même dérive de l'Organisation.
Haiti reserve toujours des surprises, écrit Frantz DUVAL dans les clones du Nouvelliste
Une fois de plus cette assertion vient d'etre prouvee dans le cadre de la reunion extraordinaire convoquee par le Secretaire General de l'OEA en vue d'expulser eventuellementle Venezuela de cette instance diplomatique regionale.
Alors que la plupart des observateurs s'attendaient a ce qu'Haiti s'abstienne de preference afin de ne pas provoquer l'ire de certaines puissances,a leur grande surprise, notre pays a voté non aux cotes de la Bolivie,du Nicaragua et du Venezuela comme le montre la configuration du vote.Cette décision pour paradoxale qu'elle soit est conforme a la tradition diplomatique plus que séculaire d'Haiti,sans compter le fait qu'il y a une relation spéciale entre Haiti et le Venezuela qui remonte aux amitiés politiques entre Dessalines et Miranda et entre Simon Bolivar et Alexandre Petion.
Certains peuvent s'étonner qu'un gouvernement qui s'affiche ouvertement à droite puisse voter solidairement et en connaissance de cause avec ce qui reste de la gauche de gouvernements en Amerique Latine.
Même le Chili socialiste de Mme Bachelet a voté contre le Venezuela. Dans cette perspective on peut dire que le President Jovenel Moise vient de frapper un grand et beau coup en attirant l'attention sur sa politique étrangère. Sans peut etre s'en douter il vient d'entrer dans la cour des grands.
Nous parions que les analystes des grandes chancelleries occidentales et hemispheriques vont se pencher avec attention sur les raisons réelles de cette décision diplomatique. Mais il sera très difficile pour le spécialiste de déterminer les véritables motifs qui sont a l'origine de cette décision …
Ce que Marco Rubio qualifie de « honteux », Nicolas Maduro y voit un geste « historique ».
L’événement est rare et a suscité l'angoisse. La sentence était très attendue notamment par les pays de la région. Au final, le Venezuela a échappé de justesse aux sanctions visant à le suspendre de l’Organisation des Etats Américains lors d'une réunion du Conseil Permanent mardi dernier.
« Nous avons remporté une grande victoire, ni la Charte démocratique n’a été approuvée ou la déclaration tristement célèbre de la coalition des gouvernements des pays droite pays n’a été approuvée. La victoire populaire, la victoire populaire pour le Venezuela. Nous avons vaincu le Département d'Etat, nous avons battu le ministère mexicain des Affaires étrangères et la droite du Venezuela », s’est réjoui le chef de l'Etat, Nicolas Maduro, dans une déclaration au palais de Miraflores à Caracas, diffusée par Venezolana de Television.
Si le président vénézuélien a souligné le rôle de son ministre des Affaires étrangères, Delcy Rodríguez, dans la défense de la souveraineté et de l'indépendance du Venezuela, la position d’Haïti, entre autres, face au Secretaire Géneral de l’OEA, Luis Amagro, y valait tout son pesant d’or. Encore quand on se souvient des menaces de « coupe massive de l’aide américaine » brandies par le sénateur américain Marco Rubio, si « [ces pays] échouent à défendre la démocratie quand il s’agira de voter ».
Mais l’ambassadeur d’Haïti à l’OEA, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a tenu tête. « Force est alors de constater que les sanctions ne sont pas la solution », a-t-il déclaré devant l’assemblée, estimant que « seul le dialogue, la recherche du compromis, la médiation non partisane et sans ingérence, peuvent protéger et promouvoir la démocratie dans la région ».
Coup dur pour le sénateur républicain, Marco Rubio qui crie « Vote honteux aujourd’hui par Haïti, le Salvador et la République Dominicaine lors de la réunion de l’OEA à l'appui de Nicolas Maduro » sur Twitter.
Pourtant, le discours de l’ambassadeur haïtien aura eu surtout le mérite d’avoir réveillé la fierté des citoyens haïtiens, inspiré du respect et de la reconnaissance du président vénézuélien. « Aujourd'hui, El Salvador, République Dominicaine et Haïti ont fait des discours historiques à l'appui du droit à la paix, l'indépendance et le rejet contre tout coup d'Etat contre notre Venezuela. Il y a de la dignité dans la réponse », loue Nicolas Maduro.