Port-au-Prince, le 20 mars 2017 - (AHP) - Comme annoncé, l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, leader de l'organisation politique Fanmi Lavalas, a répondu ce lundi aux questions du juge d'instruction Jean-Wilner Jean qui enquête sur un dossier de corruption dans lequel, Jean-Anthony Nazaire, un proche de l'ex-chef de l'Etat, est accusé d'implication.
L'audience a duré environ deux heures d'horloge et l'ancien chef d'Etat était notamment accompagné de ses avocats Gervais Charles et Mario Joseph ainsi que de l'ancienne candidate à la présidence, le Dr Maryse Narcisse, de plusieurs parlementaires dont les député Sinal Bertrand et Printemps Bélizaire, du sénateur Nènèl Cassis, de l'ancien ministre Yves Christallin et de plusieurs milliers de sympathisants.
A sa sortie du cabinet d'instruction, M. Aristide avait laissé ses deux avocats intervenir à sa place. Me Gervais Charles a rapporté que l'ancien président a répondu aux questions du magistrat instructeur. L'entrevue s'est bien déroulée, a-t-il dit.
"Il n'y a pas d'autres invitations en vue pour M. Aristide qui sera toujours disposé a collaborer avec la justice.
Pour sa part, son collègue Mario Joseph affirme que si M. Aristide est prêt à collaborer, il est libre dans ses mouvements car il n'est pas un inculpé, a-t-il précisé.
A sa sortie du tribunal, des milliers de personnes qui l'attendaient et l'acclamaient, voulaient l'accompagner à son domicile, à Tabarre, du côté nord de la capitale.
Mais la foule allait être contrainte à la dispersion, non loin du palais national, suite à une attaque armée contre le cortège de M. Aristide, et faisant des blessés, selon des témoins qui affirment que les coups de feu, tirés dans leur direction, venaient d'un groupe d'agents de la Brigade d'intervention motorisée (BIM), une unité spécialisée de la police nationale.
Le député de la 2e circonscription de Port-au-prince, Printemps Belizaire (Fanmi Lavalas) s'interroge sur les raisons derrière l'invitation lancée à un ex-président, à titre de témoin, dans une affaire impliquant un simple citoyen.
Le parlementaire affirme toutefois que la décision de M. Aristide de répondre aux questions du magistrat instructeur, est un signal clair à ceux qui se cachent derrière leur " pouvoir" pour mépriser la loi.
Il invite la justice a poursuivre toutes autres autorités impliquées dans un dossier de blanchiment des avoirs.
Wyclef a été arrêté à Los Angeles (USA), dans la matinée du mardi 21 mars 2017 , suite à une erreur d’identification de la police.
En effet la Police aurait confondu notre vedette avec un suspect qui aurait cambriolé une villa pas trop loin du studio où travaille Wyclef.
Les victimes seraient un homme et une femme qui auraient été battus après avoir été délestés de tout ce qu’ils possédaient. Ceci se serait passé au Sunset Boulevard.
La voiture transportant Wyclef et une femme qui l’accompagnait a été stoppée.
Le chanteur correspondait à la description du suspect, d’après les déclaration du Sergent Doncan, officier au Service du shérif du comté de Los Angeles à West Hollywood.
Wyclef indigné de cette erreur judiciaire a écrit sur son compte Twitter:
“: " La police m'a demandé de mettre les mains en l'air. Puis on m'a dit de ne pas bouger. J'ai été immédiatement menotté. Ce n’est qu`q ce moment qu’on m’a demandé de m’identifier. “
L'ex membre de Fugees a conclut en ces termes: " Je suis persuade qu’aucun enfant ne veut voir son père menotté et sommé de lever ses bras en l’air. Surtout quand ce dernier est innocent”.
Infolive Haïti
Source : The New York Times
Après un début de séance houleux sur le rapport de la commission chargée de vérifier les pièces du Premier ministre nommé Jack Guy Lafontant le PM nommé avait pu présenter l'énoncé de sa déclaration de Politique Générale.
Cette dernière a ensuite été sujet d'un débat où les députés avait 5 minutes chaque pour exprimer leur idées, poser des questions au Premier ministre nommé, soulevant les manquements pour leur commune respectif, présentant leur doléances... et le PM répondant à leur question et faisant au besoin de nouvelles promesses...
Puis a été lu l'article 158 de la Constitution 1987 amendée "Le Premier Ministre en accord avec le Président choisit les membres de son Cabinet ministériel et se présente devant le Parlement afin d’obtenir un vote de confiance sur sa déclaration de politique générale. Le vote a lieu au scrutin public et à la majorité absolue de chacune des deux (2) Chambres. Dans le cas d’un vote de non confiance par l’une des deux (2) Chambres, la procédure recommence," avant de passer au vote.
Un peu plus organisé qu'au Sénat le débat a eu lieu par département mais a quand même duré plus de 12 heures !
Le PM avait besoin de 60 voix pour que son énoncé de Politique générale soit accepté.
Ce mardi à 9h04 le vote a eu lieu, l'énoncé de Politique général du Premier ministre nommé Jack Guy Lafontant a obtenu à la Chambre des députés , 95 pour, 6 contre, 2 abstentions.
"La déclaration de politique général du Premier ministre Monsieur Jack Guy Lafontant est adopté 95 voix pour, 6 contre, 2 abstentions, et le bureau présente ses félicitations au Premier ministre et nous invitons le Premier ministre et les membres de son gouvernement à se mettre au travail dans l'immédiat pour pouvoir adresser les problèmes du pays. merci et bonne chance," a déclaré le Président de la Chambre des Députés
Maintenant le Premier ministre nommé doit être installé en ses fonctions par le Président de la République Jovenel Moïse.
Dans la nuit du dimanche à lundi 20 mars, sur la National #1 au niveau de Puilboreau, des individus armés non identifiés ont attaqué et incendié 3 véhicules dont l’autobus appartenant à l’équipe du Baltimore de Saint Marc qui transportait les joueurs de l'équipe de football, qui revenaient de Ouanaminthe où ils avaient joué un match contre l’équipe locale.
Les bandits ont incendié l’autobus après avoir fait descendre les joueurs et les avoir dépouillé de leurs objets de valeurs et de l’argent qu’ils avaient en leur possession sous la menace de leurs armes, avant de prendre la fuite...