DES LEADERS de la communauté haïtienne de Miami écrivent au Maire de City of Miami lui demandant d'empêcher que cela ne se fasse.
May 13, 2022
Honorable Francis Suarez
Mayor
City of Miami
3500 Pan American Drive
Miami, Florida 33133
Dear Mayor Suarez:
We write this letter to express our concern over the scheduled visit of former Haitian president Michel Martelly, alias Sweet Mickey, at the Cultural Center in Little Haiti on May 18-21, 2022. Haitian Flag Day is honored every year with cultural celebrations in Haiti and in the Haitian Diaspora.
The Cities of New York and Montreal have declared Michel Martelly persona non grata for violent crimes (kidnappings/gangs related crime) committed against innocent Haitians, men, women, and children. He is reportedly one of the major gang leaders that currently terrorize the Haitian people.
We vehemently oppose his presence in Little Haiti.
Consequently, we ask you, as members of the Haitian communities in Miami, to declare without equivocation Michel Martelly person non grata in the city of Miami for crimes committed against the Haitian people. For further information, please contact the following citizens at: 786-587-5384
We hope and trust that you will heed our request.
Sincerely,
Roger E. Biamby Tony Jeanthenor Dr. Larry Pierre, MPH
David Int’l Foundation Veye Yo Center for Haitian Studies
Arsene Omega Farah Juste Wadson Tony Business Owner Community Activist Business Owner
Keon Hardemon, County Commissioner
CC: Christine King, Commissioner
Manuel Morales, Chief of Police
MARTELLY NE SE PRODUIRA PAS A MIAMI
‘‘Sweet Micky’’ interdit de performer au Little Haiti Cultural Center à Miami…
RHINEWS.COM
En réponse à cette demande, la Mairie de Miami a informé les protestataires qu’il a été décidé d’annuler la soirée que devait animer ‘‘Sweet Micky ‘’dans le cadre de la célébration de la fête du drapeau haïtien.
Interrogé par RHINEWS, Roger Biamby, l’un des signataires de la correspondance à la Mairie de Miami, s’est réjoui que ‘‘Sweet Micky’’ ne pourra pas se performer ce samedi. « C’est une belle victoire et nous allons continuer mettre la pression sur les autorités pour bannir définitivement Sweet Micky à Miami », déclare-t-il.
Cependant, il dit déplorer que Sweet Micky n’ait pas été déclaré ‘‘persona non grata’’.
A ce niveau, il se pose un problème légal à savoir est-ce possible de déclarer persona non grata un citoyen américain dans une ville des Etats-Unis, selon ce qui se dit au niveau des autorités locales de Miami. Ce qui relance d’ailleurs le débat sur la citoyenneté américaine de Michel Martelly.
Biamby insiste sur la nécessité pour les haïtiens de maintenir la mobilisation jusqu’à ce que l’ancien président soit déclaré indésirable à Miami.
Sweet Micky a déjà été empêché de se produire à Montréal et à New-York suite à des plaintes de citoyens lui reprochant notamment ses propos grivois dans ses soirées, ses liens présumés avec le milieu du crime organisé en Haïti.
DES KIDNAPINGS QUI DURENT
Haïti: Seize (16) ressortissants étrangers (Chinois et Turcs) kidnappés depuis plusieurs semaines
GazetteHaiti.com
Les kidnappeurs ne chôment pas en Haïti et aucun secteur n'est épargné. Cela ne fait pas de bruit mais depuis plus de deux semaines des hommes lourdement armés portant l'uniforme de la police nationale auraient enlevé huit (8) ressortissants chinois travaillant en Haïti. Six d'entre eux, des techniciens travaillant dans la construction du nouveau bâtiment devant reloger le ministère des finances auraient été enlevés sur leur chantier à côté du Palais National, selon ce que nous a confié une source proche du bureau commercial de la République de Chine en Haïti. Pour les deux autres, le rapt se serait produit devant leur résidence à Delmas 83 quelques jours plus tard.
Toujours selon notre source, une forte some d'argent aurait déjà étè versée aux ravisseurs qui ont toujours refusé de libérer les otages. Ils exigeraient encore de l'argent.
Les Chinois kidnappés travaillent dans la restauration, dans la construction et le secteur du textile.
Cela fait la 3ème fois que ces ressortisants chinois sont victimes de kidnapping. Il y a huit (8) mois de cela, 4 d'entre eux ont été enlevés. La deuxième fois, ils étaient au nombre de six (6) et cette fois huit (8).
L'une des Chinois enlevés serait un responsable du restaurant chinois se trouvant à l'Hôtel Oasis ( A5). Ces cas de kidnapping ont forcé plusieurs des chefs d'entreprise travaillant en Haïti à quitter le pays.
Les huit (8) Turcs enlevés il y a plus d'un mois par le gang des 400 Mawozo ne sont toujours libérés non olus. Ils ont été enlevés sur la route de Ganthier par les hommes de « Lanmò San Jou » à bord d'un autobus assurant le trajet Santo-Domingo/ Port-au-Prince.
Rappelons que les quinze (15) missionnaires américains enlevés par les 400 Mawozo avaient passé plusieurs mois en captivité
PRETRE KIDNAPPE
Rezo Nòdwes
L’enlèvement samedi du curé de la paroisse Saint-Michel Archange de Nerack, Clercius Dorvilus, a provoqué une vague d’indignation au sein de la communauté catholique de cette localité. Parallèlement, l’option de «tolérance zéro» contre des bandits qui sèment la terreur est vivement recommandée dans un contexte polarisé, nourri par le débat controversé sur l’exécution sommaire par le commissaire du gouvernement de Miragoane, Jean Ernest Muscadin du bandit «Zo Pwason».
Dimanche 5 juin 2022 ((rezonodwes.com))–
Des hommes lourdement armés ont, dans la nuit du samedi, fait irruption dans le presbytère de la paroisse Saint-Michel Archange de Nerack, à Bassin-Bleu pour enlever le curé Clercius Dorvilus, son frère et un autre proche. Selon la presse locale, les bandits, avant de partir avec les otages, ont dévalisé le presbytère pour emporter des objets précieux.
Après l’acte, des citoyens de la communauté de Nerack, Laplate, 1ère section communale de Bassin-Bleu, ont exprimé leur colère et leur dégoût de cette situation. Le comportement des hors-la-loi, qui n’épargne personne, relève le degré de l’effondrement de la société et met en cause le niveau de l’impunité. Cet enlèvement collectif contre des membres de la communauté catholique, a soulevé la grogne des habitants de la localité appelant les dirigeants concernés à mettre un terme à cette pratique criminelle.
Dans le département du Nord’Ouest, les actes d’enlèvement sont devenus une banalité. Le gang qui opère sur la route nationale numéro 5, impose la dictature du kidnapping en dépit des appels lancés par les habitants de la zone aux autorités policières. Il n’y a pas moins d’un mois, un autobus en direction de Port-de-Paix a été détourné, ses occupants ont été kidnappés par les gangs.
Le premier acte de kidnapping enregistré dans la commune de Bassin-Bleu a été commis en 2021 contre l’édile Milouse Pierre. L’époux de la victime, Mélicier Rosier, auteur du rapt contre l’agent exécutif intérimaire, a été libéré sous l’ordre de l’ancien commissaire de Port-de-Paix, Jean-Volney Bellamin. Une décision qui a choqué la population du Nord’Ouest et révèle le degré de pourrissement du système judiciaire.
Hervé Noë
GRANDE ANSE
Meurtre dans une discothèque à Jérémie, 2 policiers affectés à la sécurité de Paul Ménard sanctionnés
Haïti standard, le 5 juin 2022.-
L’Inspection générale de la police nationale d’Haïti (IGPNH) a placé en isolement, le 4 juin 2022, les policiers Jean Winder Colas dit « ti papi » et Peter Forestin dit « kayen ». Ce, après le meurtre de l’élève Romaly Joseph et la blessure par balle de Fritz Gérald Desrivières, suite à une dispute éclatée, le 29 mai 2022, dans une discothèque située à Jérémie (Grande-Anse).
Les policiers susmentionnés, avant leur mise en isolement, ont été affectés à la sécurité du directeur départemental de la Grande-Anse de la Police nationale d’Haïti (PNH), Paul Ménard. Des témoins de la scène avaient dénoncé ces agents de la PNH qui auraient pris part à cette dispute.
Des habitants de Jérémie dont des élèves avaient organisé des manifestations pour protester contre les agissements de ces agents de la PNH. Les protestataires avaient dressé des barricades de pneus enflammés à plusieurs endroits du centre-ville de Jérémie. Aussi, ont-ils mis le feu à l’entrée de la discothèque en question.
Un dossier à suivre, car les protestataires avaient promis de continuer à descendre dans les rues afin de forcer les autorités compétentes à statuer de « manière équitable » sur cette affaire.