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Juge : « Ariel est connecté… au cerveau »
L’affaire officielle concernant l’assassinat est toujours en cours en Haïti, mais pratiquement, elle est presque morte. Il n’a produit aucune nouvelle arrestation, aucun nouveau suspect ou aucune preuve depuis août, mais techniquement, il continue.
Des dizaines de suspects arrêtés dans les premières semaines après l’assassinat sont toujours détenus dans une prison haïtienne. Aucun d’entre eux n’a été formellement inculpé.
Jusqu’à récemment, le juge Garry Orélien était le plus haut responsable judiciaire en Haïti supervisant l’affaire.
Dans un enregistrement réalisé à l’automne 2021, alors qu’il présidait encore l’enquête, Orélien rend très clair son point de vue sur l’implication d’Henry.
« Ariel (Henry) est lié et ami avec le cerveau de l’assassinat. Ils l’ont planifié avec lui. Ariel est le principal suspect de l’assassinat de Jovenel Moïse, et il le sait », a déclaré Orélien dans l’enregistrement, obtenu exclusivement par CNN.
CNN a vérifié l’enregistrement en le comparant à d’autres enregistrements connus d’Orélien et à travers de longues conversations que CNN a eues avec lui, ainsi que des messages vocaux. Orélien ne savait pas qu’il était enregistré.
« Je ne me souviens pas avoir parlé à qui que ce soit de l’affaire en détail », a déclaré Orélien lorsqu’on l’a interrogé sur l’enregistrement. « Beaucoup de gens essaient d’influencer l’affaire et je ne jouerai pas leur jeu. »
Source : https://edition.cnn.com/2022/02/08/americas/haiti-assassination-investigation-prime-minister-intl-cmd-latam/index.html
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Gary Orélien nie avoir confirmé l’implication d’Ariel Henry dans l’assassinat de Jovenel Moïse
• Justice, Sécurité
• 8 février 2022
• Le juge instructeur, Gary Orélien, qui enquêtait sur le dossier d’assassinat de Jovenel Moïse, nie avoir révélé à un ancien cadre du gouvernement qu’Ariel Henry est impliqué dans le meurtre de l’ancien président Jovenel Moïse.
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• En effet, dans un article publié, ce mardi 8 février 2022, et titré “Le Premier ministre haïtien impliqué dans la planification de l’assassinat du président, dit le juge qui a supervisé l’affaire”, le quotidien américain CNN a révélé que le magistrat Gary Orélien a confié qu’Ariel Henry a planifié et participé dans le crime perpétré contre l’ancien président Jovenel Moïse.
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• Ce que le magistrat a démenti sur les ondes de la radio télé Caraïbes. “J’ai été effectivement contacté par un dénommé Etant Dupain, se présentant comme un journaliste travaillant pour le compte du journal américain CNN”, dit-il. “Il voulait m’interroger sur le dossier d’assassinat de Jovenel Moïse, je lui ai dit n’avoir rien à dire, car je me suis déjà retiré de cette affaire”, a-t-il indiqué.
• Il dit n’avoir jamais eu de conversation avec un ancien cadre du gouvernement de Jovenel Moïse qui aurait révélé le contenu de sa conversation dans un enregistrement transféré au journaliste de CNN. Le magistrat croit que des personnes bien placées veulent mettre en danger la vie de sa famille et le faire quitter le pays.
• journaliste Etant Dupain qui, selon lui, voulait faire un exercice malhonnête en essayant de le manipuler et lui soutirer de l’argent.
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n cadre de la BRH assassiné ce mardi
Le Filet Infoil
Jacques Faubert Etienne, responsable d’Audit des Systèmes d’Information à la Banque de la République d’Haïti a été assassiné ce mardi 22 février 2022 par des individus non identifiés, non loin de l’hôpital Saint François de Sales.
Les premières informations laissent croire que la victime tentait de s’échapper d’une tentative d’enlèvement lorsque les bandits armés lui ont tiré dessus.
Né aux Gonaïves, Jacques Faubert Etienne est père de deux enfants. Sur son compte facebook le 3 février dernier, il a informé avoir échappé à une tentative d’enlèvement le 7 décembre 2021.
Jacques Faubert Etienne tué
Vient d'être tué à Paup en allant chercher ses filles à l'école.
Il s'agit d'une perte importante pour la ville des Gonaïves et pour le pays. Ancien du collège CIC des Gonaïves, lauréat de la faculté des sciences en sciences de l'informatique, poursuit des études en Europe avant d'être devenu une ressource inestimable pour la banque centrale de la République d'Haïti.
Un professeur émérite à la Fac des sciences, et l'auteur de plusieurs logiciels pour le redressement de plusieurs entreprises en crises en Haïti.
Expert en finances publiques, Jacques Faubert Étienne a été abattu ce mardi 22 février 2022. L’assassinat est survenu non loin de l’école Saint-François de Salles. Il venait de prendre ses filles de l’école.
Jacques Faubert Étienne était responsable d’audit des systèmes d’information à la Banque de la République d’Haïti. Une nouvelle grande perte pour le pays.
Il faut souligner que la victime qui était professeur à la Faculté des Sciences (FDS) avait décroché une maîtrise en France, à Lyon.
Après les professeurs AliX Gaillard en 2020 et Michel Leon Pérodin en 2021, la FDS perd un autre grand professeur. Jacques Faubert Étienne avait déjà été attaqué en décembre 2021.
Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
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AFFAIRE DERMALOG
Rezo Nòdwes.com
Quand la coalition PHTK-SDP-FUSION-MTV rofite des jours gras pour travailler sur la constitution d’un CEP-Dermalog amélioré
Selon cette même source, « le régime PHTK 3 n’aurait encore engagé et ou ne compterait engager aucune firme internationale pour venir auditer les cartes-Dermalog Martine Moise« . Cette information aurait même été partagée avec le nouveau DG de l’ONI, lors d’une rencontre de haut niveau tenue en janvier dernier à la résidence officielle des Premiers ministres, sur le choix des éventuels membres du CEP illégitime et inconstitutionnel. Les élections pour la démocratie à la Jovenel et la coalition PHTK-SDP-MTV-Fusion, devraient se tenir avec les données de moins de 5 millions de potentiels votants inscrits sur les 7 millions et plus d’ haïtiens en âge de voter.
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Charlotte Charles, la reine des masques en papier maché à Jacmel
Ayibpost.com
Son travail très caractéristique et reconnaissable entre mille est apprécié de beaucoup de consommateurs d’arts.
Le carnaval de Jacmel, c’est avant tout ces masques, mais aussi les artisans qui les confectionnent. L’une des plus connues est Charlotte Charles. Nous la retrouvons ce jour-là dans son petit atelier, à quelques mètres de la rue Barranquilla qui reçoit les activités, Charlotte Charles peint ce qui ressemble à une tête d’éléphant. La célèbre artisane est assise sur une chaise en paille. Les cheveux attachés au-dessus de sa tête dans un chignon, elle se remémore son parcours, depuis ses débuts.
Charlotte Charles est née le 15 novembre 1970, à Jacmel. Son grand-père, se souvient-elle, déchargeait les bateaux qui accostaient dans le port de Jacmel. « Ils transportaient du safran, des épices, de l’alcool, etc. Mon père aussi a travaillé dans les bateaux à une époque. Aujourd’hui tout cela ne se fait plus », confie-t-elle, un brin nostalgique.
Charlotte Charles n’est pas restée uniquement à Jacmel. Comme beaucoup d’autres jeunes de son âge, ses parents l’envoient à Port-au-Prince afin de poursuivre ses études secondaires. C’est là qu’elle rencontre celui qu’elle pensait être l’amour de sa vie : le père de sa seule et unique enfant.
« J’avais dix-neuf ans, je ne savais même pas que j’étais enceinte. Ce n’est pas comme aujourd’hui où on est plus au courant sur les règles, etc. C’est lui qui a compris que j’étais enceinte. Il est allé en informer ma sœur avec qui je vivais à la capitale ». Mais le père de l’enfant veut qu’elle avorte. Charles refuse. « Alors il est parti et j’ai pris soin de ma fille seule, confie avec émotion la créatrice, en peignant. Cette expérience m’a tellement traumatisée que je n’ai plus jamais voulu avoir d’autres enfants ».
Son travail très caractéristique et reconnaissable entre mille est apprécié de beaucoup de consommateurs d’arts. Plusieurs hôtels comptent parmi leurs décorations les têtes d’animaux qu’elle propose. Des particuliers achètent chez elle afin de décorer les murs de leurs maisons. L’artiste Kebert Bastien, dit Keb, a découvert par hasard le travail de Charlotte Charles, alors qu’il se promenait dans les rues de Jacmel.
Mais aujourd’hui, l’atelier de Charles, active depuis 2006, n’est plus ce qu’il était. La crise politique, exacerbée par les dernières années d’instabilité et l’insécurité ont affecté son commerce. Sans compter le Covid-19, qui a causé le départ d’une bonne partie de sa clientèle, tant locale qu’internationale.
Malgré les promesses de commandes de quelques particuliers, Charlotte Charles craint de devoir bientôt fermer son atelier si la situation ne s’améliore pas.