Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, participera à la nouvelle conférence des donateurs d’Haïti qu’accueille Washington le 14 avril prochain, ont annoncé samedi les organisateurs dans la capitale fédérale américaine. L’ambassadeur d’Haïti à Washington, Raymond Joseph, a indiqué à l’Associated Press que la Première ministre Michèle Pierre-Louis conduira la délégation haïtienne qui comprendra également plusieurs ministres. Pour sa part, Dora Courrea, directrice du département Caraïbes à la Banque interaméricaine de développement (BID), a déclaré que de nombreux pays et organisations se feront représenter à cette conférence destinée à redynamiser l’aide internationale à Haïti. Tout en faisant savoir que les bailleurs de fonds traditionnels de même que de nouveaux partenaires sont attendus à Washington, Mme Courrea confie qu’il sera difficile de porter la communauté internationale à accorder une assistance massive au pays après les efforts substantiels consentis depuis le passage dévastateur, en 2008, de plusieurs cyclones. « Ce que j’espère est que la conférence offre aux participants l’opportunité de mieux connaître les priorités d’Haïti pour son avenir, même si les nouveaux donateurs potentiels peuvent ne pas être en mesure de financer des projets », a fait savoir la responsable de la BID. Elle a, d’autre part, mentionné l’intérêt particulier que le numéro un de l’ONU manifeste pour l’amélioration des conditions socioéconomiques d’Haïti à travers la réunion de Washington qu’il qualifie de « grande opportunité ». « Le Président Barack Obama m’a dit que nous pouvons faire une grande différence en Haïti même avec des investissements relativement modestes », avait révélé Ban à l’issue de sa rencontre à la mi-mars avec le nouveau dirigeant américain précédée d’une visite à Port-au-Prince en compagnie de l’ex-Président démocrate Bill Clinton. De passage à Paris vendredi, le Secrétaire général a aussi évoqué la question haïtienne avec l’ancien Président français Jacques Chirac.
Son nom: Frédéric Mazourka, dit frédy et qui serait sous le coup d’une recherché intensive d’Interpol. Frédéric Mazourka résidait depuis plus d’un an déjà au Brésil où son arrestation a été opérée. En meme temps qui lui se trouvait le joueur de football brésilien très connu, Bebeto. Cependant la police brésilienne ne donne aucune explication sur cette dernière arrestation. Frédéric Mazourka, est actuellement incarcéré dans une prison fédérale brésilienne et ,attend sa déportation vers Miami où, apprend on de source judiciaire américaine, il fait l’objet d’une inculpation pour « trafic de drogue » et « blanchiment d’argent ». Des sources proches des procureurs généraux, à Miami, ont fait savoir que Marzouka qui, pendant un certain temps, avait un pied en Haïti et l’autre en République dominicaine, était un grand fournisseur de matériaux de construction à Jacques Kétant, ce qui permettait à ce dernier de blanchir des millions de dollars U.S. De l’avis de plusieurs observateurs, l’arrestation de Frédéric Marzouka va déclencher une nouvelle vague d’interpellations en Haïti ainsi qu’en République dominicaine, où opèrent les réseaux auxquels il appartient.
En effet le Tribunal supreme federal brésilien a rejeté le week-end dernier un recour présenté par le groupe d’avocats de lhomme d’affaire haïrtien Frédéric Salers Marzouka, une decision qui ouvre ainsi la voix à sad éportation aux Etats-Unis. Par cette décision, le Tribunal suprême fédéral brésilien confirme un arrêt rendu 2007 qui avait autorisé que le riche entrepreneur haïtien soit livré aux Etats-Unis pour y être jugé. Dans cet arrêt, la justice brésilienne avait conditionné le départ du détenu à un engagement ferme des autorités judiciaires américaines de commuer son éventuelle condamnation à perpétuité en une peine de 30 ans d'emprisonnement, la peine maximale autorisée au Brésil. Issu d'une famille d'origine arabe propriétaire de plusieurs entreprises importantes à Port-au-Prince, Frédéric Marzouka, 50 ans, avait été arrêté le 17 février 2006 à Rio de Janeiro au cours d'une opération antidrogue d'Interpol, l'organisation internationale de police criminelle. Il s'était installé un an auparavant au Brésil où il avait rapidement intégré le monde sportif. En Haïti, le présumé narcotrafiquant était bien coté dans les milieux du football où il s'était taillé la réputation d'un mécène. Il avait notamment dirigé le Violette Athletic Club.
Port-au-Prince, le 7 avril.-Moins de 48 heures après les déclarations du responsable de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, Frantz Thermilus, soulignant qu'aucun cas d'enlèvement n'avait été enregistré pour le mois d'avril, un redoutable réseau porte un démenti. L'enlèvement d'Eneck Jean Charles, un fonctionnaire du gouvernement et d'une jeune femme qui était en sa compagnie, semble avoir pris au dépourvu les autorités policières qui se félicitaient des excellents résultats enregistrés dans la lutte contre le kidnapping. Des témoins rapportent avoir vu le couple pour la dernière fois à leur sortie d’un club à Delmas dans la soirée du 5 avril. Le couple disparu étant adulte, le cas était traité jusqu'au 6 avril comme une disparition de personnes. Aucun coup de fil n'avait été placé pour revendiquer l'acte. Le véhicule, une Toyota Prado de couleur verte, à bord duquel le couple se trouvait, n'a pas été retrouvé. La police explorait donc toutes les possibilités. Certains proches des otages disent avoir eu confirmation de l'enlèvement dans la nuit du 6 au 7 avril, mais se gardent de fournir les détails. Aucune déclaration officielle n'a été faite par le gouvernement. Aucun groupe n'a revendiqué l'acte mais la famille et les proches des victimes sont d'autant plus préoccupés car ce cas est enregistré 3 mois après la disparition de Robert Marcello, président de la commission de passation des marchés publics, qui n'a toujours pas été retrouvé.
- Un navire-hôpital américain le "USNS Comfort" est arrivé jeudi en Haïti pour une mission humanitaire de 10 jours au cours de laquelle 8.000 Haïtiens pourront bénéficier de soins de santé gratuits, a annoncé l'ambassade des Etats-unis à Port-au-Prince. Le navire-hôpital américain «USNS Comfort » est arrivé le JEUDI 9 Avril à Port-au-Prince où il restera pour prodiguer des soins à plusieurs milliers d’Haïtiens du 9 au 19 avril dans le cadre d’une mission humanitaire, a-t-on appris auprès de !’ambassade des USA. Selon un communiqué du service des relations publiques de l’ambassade, -plus de 8.000 Haïtiens vont bénéficier de soins de santé offerts par des médecins, infirmiers et techniciens médicaux. L’équipe médicale du navire va travailler dans deux cliniques à Port-au-Prince à la Marine haïtienne Bizoton et à Cité Soleil (à l’entrée du Terminal de Varreux). Des opérations chirurgicales seront également effectuées à bord du «USNS Comfort». « Le mot anglais « Comfort » signifie soulager la douleur et la peine. La mission de ce navire est d’apporter le bien-être, la dignité et l’espoir dans la vie des gens », a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis Jeanette Sanderson. L’équipage du Comfort est de 800 personnes et compte une équipe polyvalente internationale qui inclut des professionnels venant de la France, du Canada, de l’Espagne et de la Hollande, et aussi des représentants des ONGs L’équipage du «USNS Comfort» qui restera jusqu’au 19 avril en Haïti offrira également d’autres services dont des séances de formation pour des étudiants en Médecine elle participera à la rénovation de la pharmacie et d’autres composantes de l’Hôpital Général. Des techniciens vont réparer des équipements biomédicaux dans des hôpitaux à travers 4 zones différentes de Port-au-Prince tandis que des services vétérinaires seront donnés à l’Ecole d’Agronomie du Ministère de l'Agriculture et à Croix-des-Bouquets.