Le Ministre des finances et des affaires économiques Mr Ronald Baudin a fait savoir q’un arrêé doit sortir iminemment pour declarer “ zone d’utilité publique” celle du centre commercial de Port-au-Prince. Les prorpiétaires d’immeuble sont invites à venir deposer copies de leurs titres de propriété. Seules les bâtisses du centre ommercial ayant une valeur patrimoniale seront sauvegardés. Actuellement une commission est en train de faire l’évaluation de ces constructions et designer celles ayant une valeur de patrimoine. Le plan de reconstruction de la capitale a été élaboré par la Fondation Prince Charles d’Angleterre et il sera exécué au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Haïti-Séisme : Les sinistrés sont en désaccord avec les Ongs, selon le SJR Le Service Jésuite aux Réfugiés (SJR) relève une insatisfaction grandissante des sinistrés du 12 janvier et réclame une meilleure orientation de l'aide humanitaire en Haïti, à l'occasion de la journée internationale de l'aide humanitaire, ce jeudi 19 août 2010. « La colère des personnes déplacées contre les Ongs et les agences internationales continue à se répandre et à s'intensifier dans les camps », révèle le SJR. Le SJR souligne que les interventions d'acteurs humanitaires sont marquées par « des conflits pour la visibilité ». En même temps, « en plusieurs occasions, le SJR a eu à intervenir, à titre de médiateur, pour aider à la résolution pacifique des conflits entre les Ongs et les comités de quelques camps, entre les propriétaires des terrains privés et les déplacés », confie l'organisation. Le Service Jésuite aux Réfugiés salue toutefois le « travail de certaines Ongs et la capacité d'organisation » des personnes vivant dans les camps, qui ont permis « de prévenir, avec peu de moyens, des maux comme les épidémies, la violence généralisée, le chaos et même une catastrophe humanitaire ». L'aide humanitaire doit cependant être réorientée de sorte qu'elle puisse satisfaire les besoins réels de la population, tout en respectant sa culture et sa dignité et en renforçant sa capacité d'organisation ainsi que sa créativité, estime la note. Le SJR recommande ainsi à l'Etat haïtien de coordonner l'action des Ongs et de répondre aux besoins les plus urgents des sinistrés, notamment leur relocalisation vers un espace offrant des conditions de vie plus acceptables. L'Etat haïtien est également appelé à mettre fin à la dépendance et à la mendicité que le modèle actuel d'aide humanitaire contribue à instaurer. Le SJR exhorte les organisations et agences internationales, entre autres, à ne pas exclure les acteurs locaux dans les espaces de décisions et à identifier, de concert avec les sinistrés, leurs besoins réels. Plusieurs dizaines de sinistrés des camps de Pétion-Ville et de Delmas avaient manifesté, la semaine dernière, dans les rues de Port-au-Prince pour réclamer du gouvernement l'accès à des logements décents pour tous les sans abris et la fin des expulsions de sinistrés. Un peu plus d'un millier de centres d'hébergement spontanés ont été érigés dans les zones touchées par le séisme au lendemain du 12 janvier. Ils accueillent environ 1,5 millions de sinistrés, selon les travailleurs humanitaires présents sur place en Haïti.
Les abris provisoires de Jacmel devront être en blocs
C’est ce qu’a déclaré le maire de la ville, Edwin Zenny qui est formel là dessus. Aucun abris provisoires ne sera autorisé en plastic et en bois. Et le maire a aussi tenu à spécifier que ces abris provisoires devront avoir deux chambres à coucher, une salle de bain et une cuisine.
Mais et les ONG? Que disent-elles de cette décision du maire? Et d'abord auront-elles suffisamment d'argent pour construire autant d'abris qu'elles le projetaient? L’agence Haiti Libre spécifie dans un de ses derniers bulletins que le plan aurait été soumis aux ONG et que l’OIM avait annoncé vouloir construire 1.500 logements provisoires dont une partie à Jacmel. D’autre part la même agence évoque le projet de Diakonie Katastrophenhilfe, une ONG désireuse de construire 500 logements provisoires dans Jacmel. Une lettre aurait été adressée au maire, lui demandant de faire don à l’ONG d’un terrain de 3 carreaux de terre. Mais la lettre est demeurée sans réponse jusqu’à date. Quant au maire, il réplique avoir "entendu parler" du projet mais que aucune lettre ne lui serait parvenue…
Commentaire de Haïti Libre: Pour quelle raison les responsables de Diakonie lors de cette réunion hebdomadaire du Cluster AbrisNFI, où les intervenants font part de l’avancement et des problèmes rencontrés, auraient-ils affirmés que la mairie n’avait pas encore rendu disponible 3 carreaux de terre, si une telle demande n’avait pas été formulée?
Le Dr Eliane Malebranche, née Sempiana le 08 août 1946 à Ronchamp dans l’est de la France, est décédée à Strasbourg le 08 août 2010, jour de son 64ème anniversaire. Dans les années 64 à 68, elle avait fait ses études d’infirmières à Strasbourg où elle devait rencontrer son époux, le Dr Rodolphe Malebranche. De leur union consacrée en 1968 devaient naître deux enfants,Valérie et Vladimir. Après avoir travaillé pendant quelques années comme infirmière dans différents centres hospitaliers en Alsace, elle devint monitrice et enseignante à l’école d’infirmières de Mulhouse, poste qu’elle occupa jusqu’en décembre 1977, date de son installation définitive en Haïti où elle avait suivi son mari. Eliane allait alors compléter sa formation en sciences médicales en faisant, au début des années 80, ses études de médecine à la faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université d’Etat d’Haïti. Elle fit ensuite une spécialité en Gynécologie-Obstétrique à la Maternité Isaïe Jeanty de Chancerelles, avec un complément de formation à l’hôpital du Lamentin en Martinique dans les années 92-93. Elle devait s’adonner durant toute sa carrière professionnelle essentiellement aux femmes défavorisées, œuvrant surtout dans des institutions publiques ou semi-publiques comme l’hôpital de Fermathe ou encore le centre de promotion de la femme ouvrière (CPFO). Cette carrière professionnelle intense ne l’empêcha pas d’être une épouse attentionnée et toujours présente aux côtés de son mari dans les moments difficiles, une mère de famille qui donnait toujours une priorité absolue à ses enfants et une amie toujours prête à se pencher sur les problèmes de ceux et celles qu’elle aimait. Elle aimait charnellement son pays Haïti qu’elle avait arpenté d’ouest en est et du nord au sud. Ceci ne l’empêcha pas de militer pendant de nombreuses années dans l’Association démocratique des Français de l’étranger (ADFE) pour la défense des intérêts légitimes des français installés en Haïti. En décembre 2009, au cours d’une émouvante cérémonie à l’occasion du jour international des travailleurs immigrés, elle recevait des mains du Ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, M. Edwin Paraison, conjointement avec le Père Urfié et en sa qualité de représentante des français installés en Haïti, une distinction Honneur et Mérite pour services rendus au pays. Tous ceux qui aimaient Eliane ont tenu à lui consacrer la journée du Vendredi 27 août en assistant à la messe chantée en l’Eglise St Pierre de Pétion Ville et en passant le reste de la journée avec sa famille dans leur maison du Petit St Pierre à Pétion Ville.
Le chef d’état de l’Equateur, Mr Rafael Correa est attendu aujourd’hui lundi 30 août à Port-au-Prince. Le but de sa visite est de coordonner l’aide de Quito et de l’UNASUR, le président Correa étant aussi président par interim de l’Union des nations sud-américaines. Radio Kiskeya rapporte que dans son programme radiophonique hebdomadaire, le chef de l’Etat a précisé qu’il s’envolera lundi soir pour Port-au-Prince où il passera toute la journée de mardi. "Quel orgueil... aider les plus pauvres dans notre pauvreté, être capable de se montrer solidaires dans la tragédie", a déclaré Rafael Correa dont les propos ont été relayés par l’agence espagnole EFE. Pendant son séjour à Port-au-Prince, Rafael Correa rencontrera le président René Préval et aussi les officiers du corps équatorien de génie militaire qui sont en Haïti depuis ces derniers mois. L’UNASUR regroupe douze pays membres qui ont constitué un fonds d’aide à la reconstruction d’Haïti. Ce fonds dispose maintenant de 100 millions de dollars.