Selon le Rapport 2016 sur les États Fragiles dans le monde publié par l’organisation Fund for Peace, Haïti se retrouve en 10ème position dans le classement mondial.
La Somalie, le Soudan, la République Centre Africaine, le Yémen, la Syrie, le Tchad, le Congo et l'Afghanistan sont les autres pays qui figurent dans ce palmarès.
Avec un score de 105.1 sur un maximum de 120, Haïti affiche un écart de moins de 10 points par rapport à la Somalie (114.0), l’état le plus fragile du monde. Pour calculer le score d’un pays, on utilise 12 indicateurs sociaux, économiques et politiques clés et plus d’une centaine de sous-indicateurs.
Entendez par état fragile, un pays dans lequel la gouvernance fait défaut et qui connait de fortes pressions démographiques, rencontre beaucoup de difficultés pour répondre aux besoins primaires de la population, fait face à une mauvaise redistribution de la richesse, ne respecte pas les droits humains, dispose d’un système de sécurité défaillant et subit des interventions externes. En outre, les élites de ces pays sont généralement divisées et n’arrivent pas à trouver un consensus pour résoudre les crises confrontées entre différents groupes de la société et assurer le développement durable.
La 12ème édition de ce Rapport publié annuellement regroupe 178 pays et analyse les niveaux de stabilité et des pressions subies par ces états. Les concepteurs utilisent des millions de documents publiés sur les pays dans le classement durant la période allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015.
Les pires notes obtenues par Haïti au niveau de l’Indicateur des états fragiles, sont au niveau du mauvais comportement des élites et de l’intervention externe, avec 9.6 et 9.9 respectivement sur un maximum de 10 (un niveau proche de 0 est positif et un niveau proche de 10 est négatif). Il convient d’ajouter que pour le développement inéquitable, Haïti accuse une note de 9.5.
Concernant la légitimité de l’état et la qualité des services publics, Haïti a enregistré aussi une mauvaise note, soit 9.4.
Avec une note de 9.2, l’indicateur de pression démographique demeure élevé en Haïti, selon le Rapport. D’autre part, l’indicateur de la pauvreté et du déclin économique a atteint le niveau de 8.9, expliquant la nette détérioration des conditions socioéconomiques de la population.
À noter que la République Dominicaine et la Jamaïque se retrouvent respectivement en 105ème et 118ème position avec des scores respectifs de 70.8 et 65.0 dans le classement des états fragiles du monde.
La Finlande représente dans ce classement le pays le moins fragile du monde, affichant un score de 18.8 devançant la Norvège (21.2), la Nouvelle Zélande (21.3), le Danemark (21.5) et la Suisse (21.8).
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Kesner Pharel
La Police nationale d’Haïti (PNH) a appréhendé ce vendredi l’un des présumés kidnappeurs qui avaient enlevé semaine dernière un enfant à Carrefour.
Selon des informations, cet enfant a été retrouvé mort dans un puits à Cotes-de-Fer.
D’après une proche de la victime, ces criminels avaient séquestré l’enfant le fait qu’ils avaient appris que la mère du bébé avait reçu 20000 dollars.
La Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ), accompagné des sapeurs pompiers, s’est rendu à Côtes-de-Fer, ce vendredi matin afin d’ôter le corps de l’enfant dans le puits. Source: http://news.anmwe.com/
Port-au-Prince, le 19 août 2016.- Les prix à la pompe des produits pétroliers subiront une nouvelle hausse à partir de ce dimanche 21 août 2016).
La gasoline qui se vend à 195 gourdes passera à 219 gourdes soit une augmentation de 12%, le gasoil (diesel) qui se vend à 149 gourdes passera à 179 gourdes soit une augmentation de 20% et le kérozène qui se vend à 155 gourdes passera à 173 gourdes soit une hausse de 12%.
L’information est confirmée par le ministère de l’économie et des finances ainsi que celui du commerce à travers un communiqué de presse conjoint rendu public ce 19 août 2016.
Cette augmentation du prix de l’essence survient dans un contexte socio-économique difficile où le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle a annoncé l’absence de subvention pour la rentrée scolaire prévue pour le 5 septembre prochain.
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Vant bèf info (VBI)
Haïti-Assainissement : Où en est l’opération d'assainissement de Port-au-Prince annoncée par le gouvernement ?
C’est la grande interrogation, dans un contexte marqué par la rentrée des classes prévue pour le lundi 5 septembre prochain. La région Métropolitaine de Port-au-Prince continue en effet d’avoir l’air d’un dépotoir avec des fatras et des tas d’immondices éparpillés un peu partout, plus d’un mois après l’annonce de l’opération d’assainissement du gouvernement provisoire Privert/Jean-Charles.
Les écoles s’apprêtent à rouvrir leurs portes, fermées depuis fin juin pour accueillir les enfants. Mais selon toute vraisemblance, à quelque deux semaines de cette rentrée qui s’annonce déjà très difficile sur le plan économique, nos enfants auront sans doute a monter sur ces piles de fatras, ou à eteir leur respiration avant d’atteindre leurs établissements scolaires.
Les vendeurs de rue, marchandes et marchands n’ont aucune pitié et sont entourés d’un monticule de fatras qu’ils produisent. Po Bannan, po patate, zo poul, graisse …Chaudière remplie d’une graisse giclant de toute part et réchauffée on ne sait pas pendant combien de fois…… Ces réchauds incandescents devant les établissements scolaires représentent un véritable danger pour les piétons et surtout les écoliers qui ne font pas tellement attention.
Et pourtant, Une large campagne gouvernementale , une large mobilisation avait été mise en branle en ce qui concerne l’assainissement de Port-au-Prince qui ressemble comme deux gouttes d’eau à un lieu de décharge.
Un spot a été diffusé pendant une pérode de trois mois, très beau spot d’ailleurs ,,, mais les medias n’ont pas touché un centime… du moins c’est le cas de Mélodie ( nous ne savons pas quant aux autres, ce qui s’est produit).
Mais la demarche est restée vaine. Citoyens et citoyennes qui ne font pas le moindre movement pour protéger leur environnement ( ça il faut le reconnaitre…) continuent avec le même comportement, en jetant dans les rues assiettes en stiropore, sachets plastiques noirs… autant d’objets pourtant interdits mais qui continuent à rentrer en mase de la république dominicaine pour les MACHANN MANJE KOUIT, alors que les market se sont pliés à la loi en utilisant des barquettes en carton pour mettre viandes, fruits et légumes… …ll faudrait donc sévir contre ces usagers faisant fi de la loiMais Who cares ? ?Aucune suite à cette démarche étatique.Les édiles de diverses communes nouvellement installées dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ne se font pas encore sentir en ce sens, pas du tout pouvons nous dire… Les places publiques sont négligées avec des herbes folles, des fatras…. Mais les nouveaux édiles se plaignent plutôt des caisses des mairies pillées par les agents municipaux qui ont été nommés sous l’Administration de l’ex-président Michel Joseph Martelly.Quant au SMCRS (Service métropolitain de collecte des résidus solides), cette institution avait annoncé, contre toute attente, dans un communiqué en date du 2 août 2016, être obligée de stopper ses opérations de ramassage d’ordures, à cause de la fermeture de beaucoup de stations de distribution de gaz.
VOICI LE COMMUNIQUE DU SMCRSSMCRS ap eskize l bò kote popilasyon an pou tout kalte traka sitiyasyon sa ap koze e li pwofite envite tout moun pou yo konsève fatra yo lakay yo nan bon kondisyon jiskaske operasyon yo ka reprann. Nan espas piblik kote gen anpil konsatrasyon moun, tankou nan mache yo, enstitisyon an ap mande izaje yo pou mete fatra yo nan bèn ki plase pou sa e pou evite jete fatra atè.SMCRS vle raple tout moun fatra se gwo danje pou lasante e fatra ki mal jere se gwo danje pou anviwònman. Alòs, enstitisyon an ap mande tout moun pote kole pou evite sitiyasyon an dejenere an atandan operasyon yo ka reprann.SMCRS remèsye popilasyon an pou konpreyansyon ak sipò l pou ede kenbe lari a ak lòt espas piblik yo pwòp
Donc, cela revient à dire qu’il n’y a aucun ramassage d’ordures pour le présent quart d’heure dans la capitale et que comme les gens ne peuvent stocker les détritus chez eux pendant des semaines et des semaines , cmme le demande le communiqué du SMCRS daté du 2 août, les fatras sont à mème les rues, les bennes sont archi pleines et débordent
Non seulement nos rues ont cet aspect dégoutant, mais les ravines elles aussi sont pleines à craquer, puisque rien n’a été fait pour empêcher aux petits vieux poussant devant eux leurs brouettes chargées elles aussi déversent dans les ravines..Si comme moi, vous habitez au bord d’une ravine, c’est toute la nuit que vous entendez le bruit de ces fatras que l’on déverse…
Reesultats, Rats, souris, et moustiques envhissent votre jardin ! Il vous faut au moins 3,4 chats dans la cour pour en venir à bout !
Mais quant aux marengouins, c’est la fête pour eux.
On a beau veiller à ce que il n’y ait pas d’eau stagnante dans la cour, rien n’y fait.. Les flaques d’eau, elles, sont partout…
Et ce n’est pas chez nous que l’on entamera la moindre aspersion , une aspersion systemmatiques dans les divers quartiers, comme cela se fait maintenant dans le quartier de WINNWOOD, tout près du Down Town de Miami où 15 cas de ZIKA ont été diagnostiqués.
OUI 15 vous avez bien entendu 15 cqs et Winwood a été pratiquement fermé aud touristes… ce qui derange tellement les proprietaries de cafés , de restaurants accueillant les touristes avides de venir découvrir les GRAFITI de Jean Michel Basquiat, Andy Wharwool et des autres plus récents…
L’épidémie ZIKA a atteint maintenant Miami Beach maintenant le quartier touristique par excellence et un communiqué de la mairie demande aux femmes enceintes d’éviter ce quartier . Et si vous habitez vous meme Miami Beach, il vous est demandé d’aler loger ches des amis habitant ailleurs, pour ne pas risquer d’avoir un bébé atteint de microcéphalie…
On dirait qu’il ne s’agir pas de la même maladie qui fait pourtant beaucoup de ravages chez nous, ( Ce qu’on peut être loin des 15 cas diagnostiqué à Winnwood et des 3 cas de Miami Beach…)
P-au-P, 18 août 2016 [AlterPresse] ---- Le Conseil électoral provisoire (Cep) a rendu public, le mercredi 18 août 2016, le budget des opérations électorales pour l’organisation des élections des dimanches 9 octobre 2016 et 8 janvier 2017.
Au total, les opérations électorales sont évaluées à 48 millions 438 mille 097 dollars américains (US $ 1.00 = 66.00 gourdes ; 1 euro = 77.00 gourdes aujourd’hui) du montant initial de 55 millions de dollars américains, calculé par le Cep.
En ajoutant le « Basket fund » (reliquat de fonds, qui était aux mains de la branche, en Haïti, du Programme des Nations unies pour le développement / Pnud), soit les 6 millions 561 mille dollars américains comme balance relative aux élections des 9 août et 25 octobre 2015, le montant pour l’organisation des prochaines élections présidentielle, législatives partielles et locales s’élèverait à 55 millions de dollars , suivant le budget établi par le Cep.
Composé de neuf rubriques, ce budget prévoit des dépenses pour le renforcement de la structure organisationnelle du Cep, l’acquisition de matériels électoraux sensibles et non sensibles, la mise à jour, l’impression et la disponibilité de la liste électorale, entre autres.
D’autres dépenses concernent la gestion du dépôt de candidatures, le tirage au sort, les accréditations, les centres de votes, le personnel électoral, la campagne d’éducation et d’information.
Certaines rubriques se rapportent au fonctionnement du centre de tabulation des votes, à l’assistance technique, à l’appui à la coordination et à la gestion du processus électoral.
En 2016, la république d’Haïti ne cherchera pas de financements de l’extérieur, dans l’objectif de rapatrier le processus électoral dans un pays souverain, comme le revendiquent de nombreuses voix nationales.
Le gouvernement des États-Unis d’Amérique n’accordera pas de financementaux élections en Haïti, évoquant la volonté des autorités haïtiennes de reprendre la présidentielle de 2015, entachées de fraudes massives, selon le rapport de la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale (Cieve), publié fin mai 2016.