Ce lundi 17 octobre 2011, à l'occasion des cérémonies de commémoration du 205ème anniversaire de la mort du Père Fondateur de la patrie, l'empereur Jean-Jacques Dessalines (Jacques 1er), le Président de la République Michel Martelly, accompagné d'officiels du gouvernement, de ministres, sénateurs... se rendra à 7 heures du matin à Pont Rouge (Chancerelles) pour le dépôt de la gerbe de fleurs au pied du monument de Dessalines.
Ensuite à 9h30 du matin le Chef de l’État assistera à une messe de requiem suivi d’un Te Deum qui sera chanté à l'église Marchand-Dessalines. À la Place d'Armes de Marchand-Dessalines il délivrera un message de circonstance. Une réception sera également offerte en l'honneur du Président de la République à l'École Sainte-Claire. Jean-Jacques Dessalines est né le 20 septembre 1758, tout d'abord esclave à Saint-Domingue. Puis, durant les troubles qui mènent à l'indépendance de l'île, il devient lieutenant de Toussaint Louverture et organise en octobre 1802 la mutinerie de l'armée de Saint-Domingue contre l'expédition napoléonienne. Il a combattu le général mulâtre André Rigaud et le général français Charles Leclerc. En 1803 il réussi à vaincre les Français à la bataille de Vertières, et le 1er janvier 1804 Dessalines proclame l'indépendance d'Haïti. Il se fait d'abord gouverneur général à vie, puis premier Empereur d'Haïti (1804–1806) sous le nom de Jacques 1er. Le 17 octobre 1806, Jean-Jacques Dessalines fût assassiné à Pont-Rouge.
Au cours d’une rencontre avec des responsables de groupes de bénévolat international, Mgr Guire Poulard, l’Archevêque de Port-au-Prince, a déclaré « Il faut remettre de l’ordre dans l’administration en Haïti » parce que « si le pays était bien organisé, en dix ans, il serait reconstruit » ajoutant que les personnes qui sont au gouvernement, tout comme les Sénateurs et les membres du Parlement, « ne sont pas préparés » (Haiti Libre)
Il se nomme Muhammad Yunus et est arrive en Haïti jeudi dernier. Il est member du Conseil presidential consultative économique d’Haïti avec le president Bill Clinton, un Conseil créé par la présidence dans le but d’aider à la reconstruction d’Haïti. Pour Muhammad Yunus, originaire du Bangladesh, cette reconstruction doit passer la le microcredit. Il est d’ailleurs le père du microcredit dans son pays, ce qui lui a valut le Prix Nobel de la Paix en 2007. Son but est donc de créér une enterprise ociale en Haïti qui trvaillera notamment dans la reforestation. Il revient du Canada où il a prone un changement u système bancaire et commercial à traer le monde. "La crise financière a été un grand réveil. Nous nous sommes réveillés, mais certains ne veulent pas ouvrir les yeux. Nous avons une chance, nous pouvons en sortir », a-t-il déclaré. Muhamad Yunus a signé avec Luis Alberto Moreno de la Banque Interaméricaine de Développement un protocle entente pour le démarrage de programmes conjoints en Haïti. Un Fonds social business pour Haïti a déjà été établi. Ce fonds accordera des prêts à toute personne souhaitant créer une entreprise sociale dans le pays.
C’est même une idée horrible écrit le Washington Post article repris par l Agence France Presse, dont nous reproduisons quelques extraits : . « Reconstituer une armée en Haïti, comme le souhaite son président Michel Martelly, dans un pays où l'armée est «traditionnellement un instrument de la répression», est une «idée horrible», écrit le Washington Post dans un éditorial publié lundi. » «Le catalogue des besoins critiques d'Haïti est sans fin», écrit le Washington Post. «Mais s'il y a bien une chose qui ne fait pas partie des priorités d'Haïti, c'est de reconstituer une armée.» Selon un document officiel que l'AFP a obtenu fin septembre, le président haïtien Michel Martelly envisage de recruter à partir du mois prochain les premiers 500 soldats d'une nouvelle force militaire dans le pays, dix-sept ans après la dissolution de l'armée. Dans ce document intitulé «Politique de sécurité et de défense nationale», le président Martelly estime «qu'il devient urgent de compléter la Force publique en réactivant sa composante militaire». «Pendant des années, en l'absence de menaces extérieures, l'armée a d'abord été un instrument sanguinaire dédié à la répression», écrit le Post qui estime que «M. Martelly entretient des relations approfondies avec des groupes très à droite, comme les alliés de l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, dont le régime a commis des abus atroces». La reconstruction de l'armée va coûter 95 millions de dollars à Haïti. Cet argent «pourrait être bien mieux utilisé» pour lutter contre le choléra qui a fait des milliers de morts ou pour revenir sur les conséquences dramatiques du séisme dévastateur de janvier 2010, note le Post. Après des décennies de troubles politiques et des dizaines de coups d'état, Haïti a dissous son armée en 1995. Depuis 2004, s'est installée la mission de stabilisation de l'ONU, la Minustah, qui a été autorisée à désarmer les milices qui existaient encore. Le Conseil de sécurité a ordonné récemment de retirer 2750 Casques bleus aux effectifs de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah) pour les ramener à des niveaux plus proches de ceux d'avant le tremblement de terre de janvier 2010. La mission de la MiNUSTAH vient d’être reconduite pour Un An ( jusqu’en Octobre 2012)
La presse est invitée à se présenter au Palais National ce mardi 18 octobre, pour l’installation du nouveau premier ministre ratifié Garry Conille. Le président se la république qui procédera à l’installation en a profité pour invier les membres du nouveau cabinet ministériel à s’acquitter de leur tâche avec efficacité. Il a fait savoir qu’il s’apprétait à se mettre au traail avec son équipe pour apporter le changement dont il a tellement fait mention au cours de sa campagne électorale. Le président a débuté sur les ondes des télévisions locales une émission intitulée Koute Prezidan-w, au cours de laquelle il répond à des questions d’intérêt général ou particulier qui lui seraient adressées par des citoyens. Rappelons que le Premier ministre présentant l’énoncé de sa politique générale a profité d’un vote POUR de : 82 députés et de 16 sénateurs .