Le Brésil envisage un retrait de ses casques bleus en Haïti Par RFI Au Brésil, le tout nouveau ministre de la Défense envisage un retrait des casques bleus d'Haïti. Celso Amorim estime que la mission des Brésiliens touche à sa fin avec le développement de la démocratie et la croissance économique en hausse dans le pays. Un changement de stratégie pour celui qui, en tant que chef de la diplomatie sous le premier gouvernement de Lula, avait poussé à l’engagement de son pays en Haïti. Le nouveau brésilien ministre de la Défense n'était même pas entré en fonction qu'il se prononçait déjà pour un retrait des casques bleus brésiliens d'Haïti. Dès jeudi, la veille de sa nomination, il évoquait cette hypothèse. Celso Amorim, qui a pris ses fonctions ce lundi, est pourtant l'artisan de la participation des Brésiliens à la Minustah, la mission des Nations unies pour la stabilité en Haïti. C'est, en effet, lui qui en temps que ministre des Affaires étrangères avait convaincu le président Lula de participer à cette force pour ramener un peu de sécurité en Haïti. Mais même les meilleures choses, dit-il, ont une fin. Au plan international, l'heure est au désengagement militaire et du point de vue économique, la croissance brésilienne s'essouffle. Et puis même si le pays (Haïti) est loin d'être un havre de paix, il est désormais doté d'un président avec la perspective que les institutions retrouvent un fonctionnement normal. Surtout, la Minustah est de moins en moins bien tolérée par les Haïtiens, qui n'ont pas oublié que c'est avec les soldats étrangers que le choléra a fait sa réapparition sur l'île. Or les soldats brésiliens, qui apportent le plus fort contingent, font les frais de cette défiance. Cette décision de Celso Amorim ne devrait donc pas être trop contestée.
50 000 gourdes, tel est le montant offert par le délégué départemental du Nord, Zéphirin Ardouin, à toute personne pouvant fournir des informations sur les responsables des actes de vandalisme dans la cathédrale du Cap-Haitien.
Zéphirin Ardouin offre 50 000 gourdes (1200 U$) à quiconque pouvant donner des indices qui permettront d’attraper les responsables des actes de vandalisme perpétrés dans la cathédrale du Cap-Haitien dans la nuit du 6 au 7 aout dernier.
Tout en condamnant cet acte, le délégué départemental du Nord invite la population à garder son calme. Il en a profité pour déplorer l’incapacité de la police et de la justice à mener une enquête sérieuse sur cette affaire faute de moyens.
Le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales a été convoqué mercredi au Parquet par le commissaire du gouvernement dans le cadre d’une enquête sur des cas de corruption présumée au ministère mettant en cause des parlementaire. Le ministre Paul-Antoine Bien-Aimé a reçu une lettre du commissaire Sonel Jean-François l’invitant à se présenter au Parquet.
La Conférence épiscopale d’Haïti (CEH), est déterminée à poursuivre les auteurs du sacrilège de la Cathédrale du Cap-Haïtien. Dans une déclaration mardi matin au Cap, l’avocat de la Conférence épiscopale d’Haïti, Me Aviol Fleurant dit considérer la profanation de l’église Notre-Dame du Cap comme une atteinte aux biens culturels du pays. « Tout en tendant un rameau de pardon et de miséricorde à ceux qui ont commis ce crime, l’église catholique n’entend pas non plus laisser impunis ceux qui ont fait du mal à la société et aux chrétiens », a déclaré Me Aviol Fleurant. Nous avons appris d’autre part qu’une équipe de la police scientifique a été dépêchée au Cap-Haïtien pour enquêter sur l’origine des actes de vandalisme enregistrés le week-end écoulé à l’église Notre-Dame du Cap.
Les secteurs protestants, vaudouisants, catholiques, musulmans se trouvaient réunis aujourd’hui pour protester contre cet acte innommable perpétré contre la cathédrale du Cap Haïtien où des statuts ont été jetées par terre et brisées, le tabernacle forcé et les objets sacrés qui s’y trouvaient emportés,