Le chef de l'état, Michel Martelly, s'est rendu ce lundi 26 Mars 2012, en République Dominicaine pour une visite officielle au cours de laquelle il doit rencontrer son homologue dominicain Leonel Fernández.
La délégation haïtienne est composée de plusieurs ministres, notamment Laurent Lamothe, candidat à la primature et Thierry Mayard Paul, titulaire de l'intérieur.
Selon un communiqué de la présidence, les discussions tourneront autour de la commission bilatérale mixte Haïtiano-Dominicaine visant à défendre les intérêts de l'Ile. A cet effet, les deux pays signeront une Déclaration conjointe qui sera suivie de la signature de plusieurs accords entre les chanceliers, M. Laurent Lamothe et M. Carlos Morales Troncoso.
Le Président Martelly rencontrera dans l'après midi à l'Ambassade d'Haïti en République Dominicaine les représentants des étudiants haïtiens.
Le Président de la République sera de retour dans la soirée de ce lundi.
Il s’agit du délogement des anciens militaires et de leurs alliés des ex-locaux des Forces Armées d’Haïti et des bâtiments pu lics où ils se sont installés Andresol refuse d’exécuter la demande du ministre de la justice de prendre toutes les mesures pour chaser les anciens militaries des places qu’il occupent.
« C’est une question de responsabilité personnelle de se démettre d’une fonction si on ne peut pas l’assumer », déclare le ministre de la justice
Me Brunache refuse de confirmer ou d’infirmer dans la presse l’information selon laquelle il a sollicité la démission du DG de la PNH Concernant la présence sur le terrain des individus, dont certains armés, qui se réclament de l’ancienne armée, M. Brunache a fait état de progrès dans les efforts du gouvernement en vue de résoudre le problème et de faire respecter la Constitution et les lois. « Dans ce dossier, les forces de l’ordre ne doivent pas rester passives. Elles sont instruites de gérer le dossier comme il se doit », a rappelé Me Brunache. Il précise que la question est traitée au plus haut niveau et par le Conseil supérieur de la police nationale (CSPN). Au sujet du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), le titulaire de la justice assure que le processus de mise en place de la nouvelle entité est à son terme et que la publication de l’arrêté de nomination de ses membres est imminente.
Sophia Martelly, la Première Dame d'Haïti, accompagnée du Dr Gabriel Timothée, Directeur Général du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a participé, vendredi à l’intégration des services, dans les locaux aménagés du Sanatorium, dans les hauteurs du Morne Lélio, à Carrefour-Feuilles.
La cérémonie, s’est déroulée en présence des représentants d’institutions partenaires du projet, telles que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le MSPP, la World Vision, le Food for the poor, le Healing Hands et la Freelung (Association française regroupant des pneumologues de la Savoie), et du personnel médical, a été l’occasion pour le staff directeur de l’institution de renouveler sa détermination à servir la communauté des tuberculeux, tout en se soumettant aux principes fondateurs du sanatorium : le traitement par la cure d’air, de lumière et de soleil et l’isolement des patients contagieux.
Créé dans les années 40, par le docteur Louis E. Roy, le sanatorium, fortement endommagé le 12 janvier 2010, et pillé de ses équipements médicaux, a été rénové et pourra aujourd’hui offrir des services spécialisés dans le traitement des différentes formes de la maladie. Cet établissement médical comporte une clinique médicale, des services de pédiatrie, de chirurgie, de laboratoire, de soins dentaires, d’endoscopie bronchique, de radiologie et de buanderie, sans compter les salles d’opération, réfectoire, etc...
Environ 130,000 tuberculeux, à travers le pays, nécessitent des soins intensifs de santé.
Un tiers des accidents de circulation à travers le pays est enregistré sur les routes nationales. Pour ce week-end, près de 10 personnes ont été tuées, 6 sur la route du sud près de Miragoane et 3 près de Malpasse. Le comportement des chauffeurs est souvent mis en cause, cependant il y a aussi l’asence de paneaux dans les rues et sur les nationales. La circulation routière en Haïti se distingue aussi par des coutumes locales. Le perturbateur potentiel peut être : un officiel voulant regagner « sa maison» et qui active sa sirene ou bien un chauffeur de camionnette s’arrêtant au beau milieu de la rue pour prendre un passager. « La direction du service de la circulation dans tout pays a la mission d'équiper les routes de panneaux de signalisation. En Haïti, ce service est cruellement défaillant et en retard », a déclaré un ancien agent de la police nationale qui réside à Orlando. « En Haïti, les chauffeurs se plaignent des arrestations arbitraires et des tracasseries qui ne leur permettent pas de respecter les normes. Ils sont obligés de glisser quelques billets de gourdes entre les mains des agents de la circulation pour échapper aux tracasseries», ont relaté d’autres compatriots, en vacances en Hauiti pour le carnaval et interrogé par HP