Selon le nouveau président de la CCIHC, Gérard-Marie Tardieu, l'arrivée probable d'un homme d'affaire à la primature peut servir de catalyseur pour l'investissement dont Haïti à tant besoin.
Gérard-Marie Tardieu exhorte les parlementaires à accélérer le processus de ratification.
« il est temps pour la jeunesse, de faire preuve de ses capacités », a déclaré le nouveau président de la CCIHC.
Par ailleurs, le nouveau président de la chambre de commerce et d'industrie haïtiano-canadienne se plaint de la durée que prend encore le processus de ratification d'un premier ministre en Haïti. Plusieurs dossiers urgents, dans lesquels est impliquée la chambre, sont en souffrance à cause de cette situation regrette, le remplaçant de Frantz Liautaud.
Rappelons que le premier ministre désigné avait fait, vendredi dernier, le dépôt de 58 pièces par devant la commission chargée d'étudier ses dossiers. Cette commission, dirigée par le sénateur Jean Rodolphe Joasile a 15 jours pour remettre son rapport.
Le célèbre peintre Burton Chenet tué chez lui, sa femme blessée
Son ami peintre Robert Paret déplore la disparition brutale de ce grand créateur, nouvelle victime de l’insécurité
Le célèbre artiste peintre haïtien Burton Chenet a été assassiné et son épouse blessée par des inconnus armés qui se sont introduits à leur domicile à Turgeau (est de Port-au-Prince) dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué à Radio Kiskeya l’ami peintre du défunt Robert Paret. Atteinte d’au moins une balle, la victime, âgée de 54 ans, est décédée aussitôt après. Sa femme était soignée à l’hopital. On ignorait son état de santé. Les meurtriers ont pu s’enfuir. M. Paret a exprimé son désarroi devant la mort violente du plasticien en saluant son talent. Faisant partie du courant des peintres modernes haïtiens, Burton Chenet avait étudié les arts plastiques aux Etats-Unis avant de s’installer définitivement dans son pays. Auteur de nombreuses collections individuelles ici et à l’étranger, le créateur, qui savait également participer à des manifestations collectives, s’était caractérisé par une personnalité discrète et des recherches esthétiques continues.
Voici ce qu’on peut lire sur le site de FOKAL:
Nous apprenons avec indignation l'attaque à main armée qui s'est produite hier soir à la résidence privée des Chenet, qui a couté la vie à Burton Chenet et grièvement blessé son épouse, Christine Audain Chenet. Burton Chenet, peintre de renommée nationale et internationale a participé à de nombreuses expositions, dont la dernière a eu lieu à la galerie privée Michèle Manuel. Christine Chenet, architecte-paysagiste, collabore avec FOKAL depuis près d'un an. Elle a conçu et réalisé le Jardin du Mémorial de Martissant inauguré le 12 janvier 2012. Elle est également responsable de la mise en œuvre du jardin médicinal du Centre Culturel Katherine Dunham en collaboration avec Marilise Rouzier. Nous souhaitons à Christine force et courage en l'assurant de notre solidaire amitié.
Nous présentons nos plus sincères sympathies à Christine, aux enfants Iris et Jasmine, à tous les parents et amis affectés par ce nouveau drame.
L’ex-PM Bellerive écrit à la presse réclamant le droit de réponse concernant le rapport de la commission d’audit nommée par son successeur le PM démissionnaire Gary Conille remettant en question des contrats signés par le gouvernement Bellerive pendant la période d’urgence post séisme. Jean Max Bellerive dit entre autres : ‘Une campagne de presse, de toute évidence commanditée, menée tambour battant autour de contrats de travaux publics ou de services engageant ma signature avec des firmes dominicaines et haïtiennes est en cours. Pour les tenants de cette opération de lynchage médiatique, ces contrats auraient été conclus dans des conditions irrégulières par le seul fait qu’ils seraient intervenus dans les jours qui ont précédé la cérémonie de passation des pouvoirs au Président Martelly ou dans les semaines qui ont suivi sa prise de fonction, ou encore par le fait que des procédures liées à la passation des marchés publics n’ont pas été totalement et scrupuleusement respectées. Pourtant l’on semble oublier que l’alinéa 2 de l’article 3 de la Loi sur les marchés publics stipule clairement « Sont exempts des dispositions de la présente Loi.les marchés publics découlant de l’application de la Loi d’Urgence » ! De là, à insinuer et même accréditer, tout bonnement, l’existence de pots de vins ou de dessous de table, est un pas qui semble avoir été vite franchi. Dans l’intérêt de la vérité, je me vois dans l’obligation de sortir de la position de réserve dans laquelle je m’étais cantonné en ma qualité d’ancien Premier Ministre, pour ne pas interférer dans les affaires gouvernementales, et rétablir les faits. Je ne crois pas qu’il soit tellement nécessaire d’insister sur l’environnement dans lequel ces contrats ont été passés. Le séisme du 12 janvier 2010 et ses conséquences dévastatrices sont encore présents dans tous les esprits. Pour faire face à cette catastrophe d’une ampleur inégalée à l’échelle du pays, une loi d’urgence a été adoptée par le Parlement permettant au gouvernement de recourir à des procédures exceptionnelles, incluant la passation de marchés publics.’
De son côté, dans une lettre au directeur du journal dominicain Listin Diario, Gary Conille soutient que l’objectif n’est pas de critiquer le travail accompli en Haïti par les compagnies dominicaines. Il cite la compagnie de construction Estrella qui a accompli la rénovation de la route de Saint Marc. Gary Conille indique que sa décision de réviser les contrats étiquetés dans le rapport de la commission d’audit correspond aux règles de la bonne gouvernance mais ne cible en rien les compagnies dominicaines en elles-mêmes. D’autre part, Conille souligne que sa démission du poste de premier ministre d’Haïti est une décision personnelle et qui n’a été suggérée par qui que ce soit. Selon les rumeurs, des entités dans la république voisine auraient incité le président Michel Martelly à renvoyer son premier ministre.
Le secrétaire exécutif de la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains, Anthonal Mortimé, a appelé mercredi le gouvernement à fournir des explications sur la provenance des moyens logistiques dont disposent les groupes se réclamant des anciennes forces armées d’Haïti, qui occupent, depuis plusieurs mois, plusieurs de ses anciens sites. Pour le responsables de droits humains, la population a vraiment soif de ces informations à un moment où l’insécurité gagne du terrain dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. S’il est vrai qu’il n’y a pas d’indice pouvant lier directement les anciens militaires et leurs alliés à la recrudescence de l’insécurité, la détention par eux d’armes lourdes, constitue un problème, voire une menace pour la sécurité publique, estime Anthonal Mortimé. Selon lui, il ne suffit pas de leur demander de déposer des armes qu'ils pourraient récupérer à tout moment. M. Mortimé qui opte pour une solution durable a estimé qu’aucune solution à l’amiable ne devrait être priorisée par l'Etat qui est en train de traiter le dossier avec légèreté et irresponsabilité. Dans un communiqué publié mardi par le ministère de l’intérieur, des collectivités territoriales et de la défense nationale, il est demandé une nouvelle fois aux individus armés occupant de manière illégale d'anciennes casernes et des sites appartenant à l’Etat haïtien, de les quitter. Le ministère demande également aux détenteurs d’armes illégales, en treillis militaires, circulant dans plusieurs localité du pays et exerçant des activités illégales, de cesser ces activités.
"Aucun paiement d'arriérés ou d'émoluments n'aura lieu tant que les concernés n'auront pas quitté les sites illégalement occupés. Leur départ de ces édifices dans l'ordre, la discipline et le calme est une condition sine qua non à tout dédommagement", précise encore le communiqué. Pour ce qui est des jeunes qui se réclament des anciennes FAd’H, le ministère le demande de se démarquer de ce mouvement et de postuler pour les services de maintien de l’ordre et de la sécurité que sont entre autres la PNH (Police Nationale d’Haïti) et la Direction de la Protection Civile (DPC). La présidence et le Ministère de l'Intérieur et de la défense avaient déjà lance un ultimatum aux hommes armés, ultimatum qui a échu le week-end dernier, sans qu'aucune disposition n'ait été prise. De son coté, le chef civil de la Mission des Nations Unies en Haïti (Minustah), Mariano Fernandez Amunatégui s’est dit préoccupé par la présence des hommes armés dans les anciennes casernes des ex-FAd’H. Selon lui, cette situation est de nature à nuire à l’imager du pays sur la scène internationale à un moment où son fonctionnement dépend en grande partie de la coopération externe. Le représentant du secrétaire général de l’ONU en Haïti dit souhaiter qu’une solution pacifique soit trouvée à ce problème.
Le président Joseph Michel Martelly doit se rendre lundi 26 mars en République Dominicaine où il doit rencontrer son homologue Leonel Fernandez pour discuter principalement de la commission mixte-Bilatérale Haïtiano-Dominicaine. Au salon des ambassadeurs, le Président Martelly accompagné de Leonel Fernandez recevra les salutations des membres du gouvernement, du cabinet du Président Fernández, ainsi que du corps diplomatique accrédité dans le pays. Il doit ensuite prendre part à une séance de signature de divers accords.