Un Casque Bleu des Nations-Unies (UNPOL) a été tué vendredi dernier près de la ville de Petit-Goave, tandis que le directeur général de l'OFATMA a été sévèrement frappé par des jeunes protestataires lors des manifestations qui se sont déroulées le même jour dans la localité de l'Acul, a appris Haiti Press Network. Le policier dont l'identité n'a pas été révélée aurait été tué lors des échauffourées entre les manifestants et des forces de l'ordre, a-t-on appris. Toutefois, la Mission de l'ONU en Haïti n'a pas communiqué sur le décès du Casque bleu. Au cours des incidents éclatés dans la région, la route nationale # 2 a été bloquée pendant plusieurs heures et de nombreux conducteurs ont été agressés par les manifestants. Les agents de sécurité qui accompagnaient le directeur général de l'OFATMA ont été désarmés par des manifestants qui ont frappé le directeur de l'institution. Des centaines de personnes avaient manifesté dans plusieurs localités de la région pour exiger l'électrification des localités. La police haïtienne et des détachements de la Minustah ont du intervenir pour ramener le calme et permettre la reprise des activités.
La Ministre du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin a annoncé qu’un accord avec Air France sera signé en septembre 2013, afin d’encourager les touristes français à choisir la destination Ha¨ˆti, pour leur voyage.
Miyamoto Haïti en partenariat avec le gouvernement haïtien, va construire 34 écoles en Haïti à travers le Fonds d'Assistance Économique et Social (FAES) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Les sites scolaires sont principalement situés dans les zones reculées d'Haïti. Ces écoles seront construits selon les normes internationales de sécurité et de qualité « Il devrait y avoir aucune différence dans les normes de sécurité pour les enfants américains et les enfants haïtiens. Nous devons nous assurer, que tous les enfants sont totalement en sécurité dans leurs écoles » a déclaré le Dr Kit Miyamoto, PDG de Miyamoto international. Bien que le processus de construction s'annonce difficile, sur des sites sans route d'accès, ce projet continuera de renforcer la capacité des ingénieurs haïtiens, des entrepreneurs et des maçons. Miyamoto Haïti formera l'équipe sur la supervision, le contrôle qualité, la planification et la gestion de la construction pour garder ce projet à mission critique, sur la bonne voie dès le début. « Notre plus grand défi en Haïti est de s'assurer que la construction soit bien faite » a souligné Victor Guilaine, gestionnaire de programme à Miyamoto Haïti « Notre objectif n'est pas seulement de construire des écoles sécuritaires, mais d'élever la qualité de la construction à travers Haïti. » « Nous nous sommes engagés pour le développement d'Haïti [...] C'est pourquoi nous investissons et élargissons nos opérations ici. Nos ingénieurs haïtiens formés, les maçons et les entrepreneurs peuvent ériger des constructions de standard international, » a déclaré le Dr Miyamoto. Le financement des 19 écoles du FAES vient de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et du gouvernement haïtien, alors que le financement pour les 15 écoles de l'UNICEF vient du gouvernement belge.
Le président de la chambre des députés, Tholbert Alexis, annonce que la loi sur le blanchiment des capitaux a été une nouvelle fois écartée. Le document a soulevé de vives discussions lors de la séance en assemblée plénière du mardi 25 juin 2013. Pendant plus de trois heures les débats ont porté sur l'article 4 du projet de loi qui définit le terrorisme. Les députés ont réclamé la formation d'une nouvelle commission spéciale qui devra modifier le document. Le président de la chambre basse fait état d'errements dans le document qui a fait référence à des conventions internationales non ratifiées par l'Assemblée Nationale. 3 des 5 conventions citées par l'article 4 n'ont pas été ratifiées par Haïti déplore le président de la chambre des députés. La nouvelle commission devra également définir le terme " terrorisme" dans le projet de loi. La semaine écoulée plusieurs législateurs avaient préconisé une législation spéciale pour définir le terrorisme. Interrogé sur les conséquences d'un retard dans le vote de cette loi, le président de la chambre des députés a assuré que le document sera voté dans les prochaines semaines. Dans les prochains jours on pourra voter le document et faire un bon travail a insisté M. Alexis. La Fédération des barreaux d'Haïti avait mis en garde contre certains articles de la loi qui contraindraient les avocats à fournir des informations confidentielles sur leurs clients. L'exécutif presse les députés à voter ce projet de loi pour éviter des sanctions financières du Gafic. M. Alexis avait révélé en début de semaine que les autorités haïtiennes auraient obtenu un report à août du délai de ratification de la loi sur le blanchiment des capitaux.
La Banque interaméricaine de développement (IDB) a approuvé une subvention de 35,5 millions de dollars pour Haïti afin d'étendre et renforcer le service d'eau potable dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ls programme sera exécuté par la Direction Nationale d'Eau Potable et de l'Assainissement d'Haïti (DINEPA) et le CTE-RMPP. Outre la BID, le Fonds espagnol de coopération pour l'eau et l'assainissement en Amérique latine et les Caraïbes (FECASALC) contribuent financièrement à la réalisation qui vise à augmenter l'accès a l'eau potable dans la capitale. Actuellement, l'operateur public CTE-RMPP approvisionne en eau environ de 70 pour cent des 3 millions d'habitants de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Dans le cadre de ce programme, une équipe d'experts d'entreprises internationales spécialisées dans la gestion d'eau a été engagée afin d'améliorer la gestion technique, financière et commerciale de cet opérateur de Port-au-Prince. Parmi les objectifs de la deuxième phase figurent la réduction des pertes liées aux fuites, aux connexions clandestines et aux factures impayées, mais aussi améliorer la recollection afin d'arriver à couvrir les dépenses opératives du CTE-RMPP. Pendant la première phase du programme, le CTE-RMPP a réussi à doubler les heures de distribution d'eau, en passant d'une moyenne de 13 à 26 heures par semaine. La BID et le gouvernement d'Espagne (à travers le FECASALC), les principaux donateurs dans le secteur de l'eau et l'assainissement en Haïti, financent des opérations pour une valeur de 180 millions de dollars en vue d'améliorer la gestion et étendre les services à Port-au-Prince, dans plusieurs villes de province. de 35,5 millions de dollars pour Haïti afin d'étendre et renforcer le service d'eau potable dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les programme sera exécuté par la Direction National d'Eau Potable et de l'Assainissement d'Haïti (DINEPA) et le CTE-RMPP. Outre la BID, le Fonds espagnol de coopération pour l'eau et l'assainissement en Amérique latine et les Caraïbes (FECASALC) contribuent financièrement a la réalisation qui vise a augmenter l'accès a l'eau potable dans la capitale. Actuellement, l'operateur public CTE-RMPP approvisionne en eau environ de 70 pour cent des 3 millions d'habitants de la région métropolitaine de Port-au-Prince.