Au moins deux personnes ont été tuées et 23 autres blessées lundi dans deux violentes explosions survenues près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston (Massachusetts, nord-est), en plein centre de la ville, a annoncé la police. Quelque 26.000 personnes participaient à ce marathon, et les télévisions ont montré des images de panique, des rues jonchées de débris, des véhicules de secours et des brancards. "Deux bombes ont explosé près de la ligne d'arrivée (...) nous travaillons avec la police pour savoir ce qui s'est exactement produit", ont indiqué les organisateurs de marathon sur leur page Facebook. Selon la chaîne de télévision NBC, plusieurs engins explosifs ont été retrouvés dans la ville. Les deux explosions, dans un endroit très peuplé, se sont produites à quelques secondes d'intervalle, laissant penser qu'il pourrait s'agir d'un attentat. Le président Barack Obama, immédiatement informé, a ordonné que toutes les mesures nécessaires soient prises pour enquêter et faire face aux conséquences de ces explosions, a affirmé un responsable américain. Il est en contact avec les autorités locales. Un témoin a raconté sur CNN qu'une des explosions était tellement forte qu'il avait cru que sa tête "allait éclater". Il y avait beaucoup de poussière, de la fumée, du verre", a-t-il raconté, faisant également état de personnes grièvement blessées. Certains blessés ont été traités sur place, la tente médicale à l'arrivée du marathon transformée en salle de triage. D'autres ont été rapidement transportés dans les hôpitaux de la ville. La police de New York a annoncé lundi qu'elle renforçait ses mesures de sécurité, moins d'une heure après les deux explosions. "Nous renforcons la sécurité devant les hôtels et autres lieux connus dans la ville (...) en attendant d'en savoir plus sur ces explosions" a déclaré le porte-parole de la police Paul Browne dans un communiqué. Le marathon de Boston le plus vieux du monde, organisé dans la capitale du Massachusetts depuis 1897. Il est habituellement couru le troisième lundi d'avril, et ce lundi était férié dans la ville.
ANIMAUX - Ces escargots peuvent atteindre la taille d'un rat et sont une menace pour la végétation... Un escargot gros comme la paume de la main. Les escargots géants d’Afrique, les plus gros au monde, sont en train d’envahir la Floride, rapporte Reuters. Cette espèce invasive, qui peut causer de gros dégâts à la végétation, atteint parfois la taille d’un rat. Avec la saison des pluies qui arrive, les escargots géants sortent de leurs abris et envahissent les jardins de Floride, portant sur eux un parasite qui peut provoquer des méningites chez l’homme. Ils mangent tout ce qui se trouve sur leur chemin Apparus en Floride en septembre 2011, plus de 117.000 escargots géants ont été ramassés dans le comté de Miami. Et cette année encore, les autorités alertent sur les méfaits causés par les gros mollusques: «Ils dévorent environ 500 espèces de plantes, à peu près tout ce qui se trouve sur leur chemin de couleur verte», explique Denise Feiber, porte-parole des services agricoles de Floride, qui insiste sur le fait que malgré leur apparence sympathique, ces escargots sont un réel danger. «Ils sont gros, ils bougent pas mal, on dirait qu’ils vous regardent, qu’ils communiquent avec vous, et beaucoup de gens les aiment pour ça, poursuit Denise Feiber. Mais ils ne réalisent pas tout ce qu’ils peuvent dévaster s’ils sont relâchés dans un environnement où ils n’ont pas d’ennemis naturels.» Pour se débarrasser de ces escargots, des experts se sont réunis la semaine dernière en Floride. Hormis placer des pièges, les scientifiques n’ont pas encore d’idée pour contrer la prolifération du gastéropode, qui pond 1.200 œufs chaque année et se repaît du stuc des murs, qui rend sa coquille plus solide. De trois à 17.000 en trois ans On ignore encore comment ces escargots sont arrivés en Floride, mais plusieurs pistes ont été évoquées. La légende veut qu’un groupe religieux fondé à Miami en 2010, originaire d’Afrique de l’Ouest et des Caraïbes, ait utilisé les mollusques dans des rituels. Mais les espèces invasives ne sont pas chose rare en Floride, où le même problème se produit avec les serpents pythons. «Si vous rapportez un sandwich ou une orange entamée de Jamaïque ou de République dominicaine, des choses peuvent se développer dans ces produits», explique Denise Feiber, qui privilégie la piste des valises des voyageurs. La dernière grande invasion d’escargots géants en Floride remonte à 1966: un jeune garçon avait rapporté trois escargots dans ses poches. Relâchés dans le jardin de sa grand-mère, ils avaient alors prospéré: sept ans après, ils étaient 17.000. Il a fallu dix ans pour les éradiquer. Les autorités de Floride n’ont donc aucune envie de renouveler l’expérience. Audrey Chauvet
Plusieurs organisations nationales et internationales de droits humains réitèrent aux autorités françaises leur demande d’arrêter toute expulsion forcée des migrants haïtiens de Guyane et le maintien du moratoire accordé à ces derniers après le séisme du 12 janvier 2010. Depuis le 23 mars 2013, des migrants haïtiens ont été placés au centre de rétention de Guyane en vue de leur expulsion vers Haiti, indique une note datée du 8 avril 2013 et signée notamment par des organisations telles le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr), le Collectif Haïti de France (Chf) et la Ligue des droits de l’Homme. « Cette décision des autorités françaises est le début de la concrétisation des déclarations du ministre de l’intérieur, Manuel Valls de passage en Guyane au début du mois de mars 2013, qui annonçait la fin du moratoire contre les expulsions », critiquent ces organisations. Elles croient qu’une telle décision sonne le glas d’une forme de solidarité avec les haïtiens depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et est contraire à la prise de position pourtant réaffirmée par les pouvoirs publics français en novembre 2012. Ces associations se disent alarmées de cette nouvelle prise de position alors que la situation en Haïti ne s’est pas améliorée. Elles réaffirment leur volonté de continuer de réclamer l’arrêt total des éloignements vers Haïti et son respect par l’ensemble des préfets. Ces organisations notent que, plus de trois ans après le séisme, Haïti continue de gérer douloureusement les effets catastrophiques de cette tragédie. Les récents rapports sur l’état des droits de la personne en Haïti confirment que la situation y demeure catastrophique, avancent-elles en évoquant « les ouragans qui balaient régulièrement les efforts portés notamment sur le développement agricole, la lutte contre la crise sanitaire et la reconstruction des infrastructures ». « En plus d’un contexte général très dégradé, Haïti fait aujourd’hui face à la menace d’une crise alimentaire. Dans ces conditions, il ne nous apparaît pas concevable que des expulsions puissent reprendre », font remarquer ces organismes de défense des droits humains. Ces institutions ne se sentent par rassurées par rapport à la garantie d’une étude préalable et individuelle de la situation des personnes expulsées, puisque cette même assurance avait été donnée préalablement à la reprise des expulsions vers Haïti depuis les Antilles françaises. En Guadeloupe de nombreux pères de famille, personnes âgées et malades ont été expulsés vers Haïti, rappellent-ils. « Ce précédent laisse craindre qu’en Guyane également, les autorités françaises expulsent des personnes vulnérables et protégées de ces mesures d’éloignement par le droit français », soutiennent-elles. Plusieurs des personnes actuellement en attente d’être expulsées font état d’une situation qui devraient légalement leur permettre de demeurer sur le territoire français, rapportent les organisations. Le Garr, le Chf et la Ldh dénoncent, entre autres, la faible possibilité pour les personnes de solliciter un contrôle de légalité de leur mesure d’expulsion devant un juge.
Les avocats Newton Louis St Juste et André Michel ont dénoncé, lundi, un ordre du Parquet de Port-au-Prince au juge de paix de Pétion-Ville, lui demandant de récupérer dans les médias des documents relatifs au dossier « juridique » de la famille présidentielle, a appris Haïti Press Network. Dans une note, les deux juristes fustigent l’attitude du chef du Parquet de la capitale, Lucmane Délille, qui aurait émis le 12 avril un ordre au juge de paix de la commune de Pétion-Ville (Ouest). Dans cet ordre le commissaire du gouvernement aurait fait injonction de récupérer dans tous les médias de cette commune les dossiers « déclarations » liés au dossier juridique de la famille du président Michel Joseph Martelly. « Nous condamnons l’usage privé fait du Parquet pourtant chargé de défendre les intérêts de la société », dénoncent les deux avocats St Juste et Michel, précisant qu’ils ont été informés de cette mesure par une source sûre, qu’ils se gardent d’indentifier. « Nous saluons le courage du juge de paix de Pétion-Ville qui a refusé, malgré des menaces de révocation, d’obtempérer à cet ordre [illégal] constituant une atteinte à l’État de droit et à la liberté de la presse », écrivent les 2 juristes. Les deux avocats, qui prennent couramment la défense de dossiers face à l’administration Martelly, invitent les magistrats de toutes les juridictions et la presse à faire montre d’indépendance et à ne pas céder à la panique face, disent-ils, aux manœuvres [dictatoriales] du pouvoir.
Une police touristique sera affectée dès le mois de juin dans les sites touristiques prioritaires du pays, tels le Champ-de-Mars, l’Aéroport, la Cote-des-Arcadins et le Parc National Historique (Nord), a appris Haïti Press Network. « Au total 72 agents. Ces policiers recevront une formation pour leur permettre de comprendre le secteur touristique [histoire et géographie touristique ; métiers du tourisme ; écotourisme. Ils auront des notions en communication orale et apprendront des langues étrangères », a indiqué un responsable de communication du ministère du tourisme. Une rencontre s'est déroulée ce lundi 15 avril où la ministre Stéphanie B. Vildrouin a exposé le projet à plus d'une cinquantaine de jeunes agents de la PNH. Elle a profité de cette prise de contact avec les policiers pour leur expliquer le rôle et l'importance de ce nouveau corps. La police touristique d’Haïti va être gérée conjointement par la PNH et le ministère du tourisme.