les négociations en vue de former un Conseil électoral seront relancées ce samedi, apprend-on d’une source proche de Religions pour la paix. Les représentants des trois pouvoirs : Exécutif, Parlement et le CSPJ participeront aux nouvelles discussions avec la médiation de Religions pour la paix qui avait réussi à leur faire signer un accord le 24 décembre dernier. « Les protagonistes sont disposés à se rencontrer. Cette fois, ils discuteront sur la procédure pour la désignation des membres du CSPJ au CEP », a indiqué à HPN un des médiateurs.
Ti-Sonye se voit refuser l’asile politique à l’ambassade US pour se retrouver au commissariat Sony Thélusma, alias Ti Sony, qui a déposé une plainte contre l’ancien président Jean-Bertrand Aristide qu’il accuse de l’avoir abusé du temps de la fondation La Fanmi se la vi, a cherché vendredi à trouver l’asile politique à l’ambassade américaine, pour se retrouver finalement au commissariat de Delmas. Ti Sony et quelques uns de ses camarades seraient placés sous protection policière et sont actuellement interrogés au commissariat de police de Delmas 33. « Nous avons été à l’ambassade des USA parce que nous avons reçu des menaces depuis les plaintes déposées contre l’ancien président Aristide. Finalement nous avons appelé la police pour nous protéger », a déclaré Sony à un reporter de HPN qui l’a contacté au téléphone.
Le Centre de Facilitation des Investissements (CFI), en conflit avec ses employés, a fermé ses portes depuis le 24 décembre 2012. Les employés du CFI, qui ont une longue liste de griefs [entre autres : révocation de personnel sans lettre de révocation, Contrat de travail illégaux, Interdiction d’accès aux bureaux, Promotion de personnel non qualifié...], ont adressé une correspondance à Georges Andy René, le Directeur Général du CFI, dont copie conforme, a été envoyé à Wilson Laleau, Président du Conseil d'Administration du CFI et à Jean Edouard Baker, Conseiller du Premier Ministre en matière d'investissement, dans laquelle ils présentent leurs doléances.
Mme Jean aimerait que des pays comme le Canada continuent d'aider Haïti à renforcer son gouvernement affaibli qui a perdu près de 30 pour cent de ses fonctionnaires et tous ses bâtiments sauf un, lors du tremblement de terre de janvier 2010. L'ancienne gouverneure générale, Michaëlle Jean, espère que la décision de l'Agence canadienne de développement international de geler les fonds destinés aux nouveaux projets en Haïti ne sera que temporaire. En entrevue avec La Presse Canadienne, vendredi, l'envoyée extraordinaire pour l'UNESCO en Haïti s'inquiète des conséquences de cette décision. Elle espère que ces fonds seront gelés le temps de penser à une nouvelle approche. Elle reconnaît que les pays donateurs doivent repenser à la manière de distribuer l'argent en Haïti afin d'assurer le succès du processus de reconstruction à long terme. Mme Jean aimerait que des pays comme le Canada continuent d'aider Haïti à renforcer son gouvernement affaibli qui a perdu près de 30 pour cent de ses fonctionnaires et tous ses bâtiments sauf un, lors du tremblement de terre de janvier 2010. Dans son édition de vendredi, le quotidien La Presse rapportait que le ministre de la Coopération internationale, Julian Fantino, se disait déçu de l'absence de progrès en Haïti au cours de sa visite dans le pays au mois de novembre. M. Fantino a également comparé le mauvais état d'Haïti aux meilleures conditions qui règnent en République dominicaine, son pays voisin sur l'île d'Hispaniola. Il a fait remarquer que les rues étaient envahies de déchets lors de sa récente visite. Il se demande comment un pays qui compte autant chômeurs n'a toujours pas trouvé le moyen d'instaurer un système de collecte d'ordures. Mme Jean soutient qu'il est très blessant pour les Haïtiens d'entendre des commentaires comme ceux-ci sur la condition de leur pays. Depuis 2006, le Canada a versé environ un milliard de dollars pour le développement en Haïti, ce qui en fait un des pays donateurs le plus généreux.
Le vendredi 4 janvier 2013, le Président de la République d’Haiti, Michel Joseph Martelly et l'Ambassadeur des Etats-Unis en Haiti, Madame Pamela White, ont procédé à l’ouverture du Pont Millet, à Frères. Ce pont, qui est définitivement ouvert à la circulation est emprunté par des milliers d’usagers, relie Tabarre, la Plaine du Cul-de-sac, et la Route de Frères à la commune de Pétion-Ville. Le Pont Millet dont les travaux ont duré environ un (1) an et ont coûté 1.700.639 de dollars américains est fait de béton armé. Il mesure 18 mètres de long et 8.4 mètres de large avec une travée. La dalle est supportée par quatre poutres précontraintes d’une longueur de 18.45 mètres chacune. Des dalles d’approche de 6 mètres ont été placées de chaque côté. Le projet a également rendu possible la réhabilitation d’un tronçon de la route de Frères (32,5 mètres du côté de Tabarre et 112 mètres du côté de Pétion-Ville à partir du pont). Les travaux ont été réalisés par la firme CEEPCO Contracting sous la supervision du Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC). «Je suis contente quand j’imagine que les marchands, les employés du secteur privé, les habitants de la zone de la Plaine du-Cul-de-sac vont utiliser ce pont. Il relie des zones qui sont importantes pour les travailleurs de toutes catégories. Ce pont symbolise le lien durable qui existe entre nos deux pays. Je suis sûre que de nouvelles activités vont démarrer autour de ce pont», a déclaré l'Ambassadeur White. L’Ambassadeur Pamela White a également souligné que «Le gouvernement américain travaille en collaboration avec le gouvernement haïtien pour supporter des projets les plus nécessaires dans le domaine de la reconstruction, du développement durable, et de la croissance économique pour une stabilité à long terme en Haiti».