9 ans après l’enlèvement suivi de l’assassinat de Jacques Roche, plusieurs organismes de défense des droits humains continuent d’exiger justice pour le journaliste. Le RNDDH, la JILAP et la POHDH déplorent le fait que les assassins de notre confrère courent tranquillement les rues, jouissant du phénomène de l’impunité. Le responsable de SOS journalistes, Guyler C. Delva s’indigne lui, de ce que plusieurs individus inculpés dans le cadre de l’assassinat de Jacques Roche, ne sont pas poursuivis par la justice. Il demande à l’actuel commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, maitre Kerson Darius Charles, de mettre l’action publique en mouvement contre tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans ce crime odieux.
Port-au-Prince, le vendredi 18 juillet 2014.- Dans le cadre de sa tournée à Miami, la veille du programme « Gouvènman an lakay ou », le Premier ministre Laurent Lamothe, en compagnie de la ministre du Tourisme, s’est entretenu, ce vendredi, avec le président de la Royal Caribbean Cruises Ltd, Adam M. Goldstein. En attendant la signature d’un protocole d’accord en août prochain, le chef du gouvernement et le président de la Royal Caribbean Cruise se sont mis d’accord POUR développer les villages se trouvant à proximité de Labadie, d’y implanter des programmes sociaux au profit des villageois, et d’en promouvoir la production agricole et l’artisanat local. Ils ont également discuté de l’extension des visites des croisiéristes dans d’autres destinations touristiques du pays, dont Sans-Souci, Citadelle. Ce qui va marquer une énorme différence dans d’autres zones du pays. Le gouvernement investira 40 millions de gourdes dans les travaux de rénovation et de mise en valeur des ruines du Palais Sans-Souci, dans le cadre de son plan d’aménagement touristique, de développement du tourisme culturel et des industries créatives. Au cours de sa tournée à Miami, le Premier ministre Lamothe a, également, visité le Consulat général d’Haïti à Miami, fraîchement rénové, dans la perspective d’améliorer les services à la communauté de la Floride, mais aussi offrir un meilleur visage du pays à l’étranger.
« Il n’y a aucune exploitation de mines métalliques sur le territoire national », a déclaré le Directeur général du Bureau des Mines et de l’Energie (BME), Ludner Remarais. Le responsable du BME a fait cette déclaration pour démentir certaines organisations locales et internationales dénonçant la présence de 9 compagnies étrangères qui exploiteraient des richesses minières dans plusieurs régions d’Haïti, notamment dans le Nord, le Nord-Ouest, et le Nord-Est. Le Collectif de lutte contre l’exploitation minière et le Global Justice Clinic avaient manifesté, le vendredi 10 juillet 2014, leurs inquiétudes par rapport à la présence de 9 compagnies qui exploiteraient des mines dans le pays, sans fournir cependant aucune explication aux populations des communautés concernées. Ces organisations ont également dénoncé une loi proposée, disent-elles, par la Banque Mondiale au gouvernement haïtien portant sur une redéfinition du code minier haïtien. Cette nouvelle loi, selon le Collectif de lutte contre l’exploitation minière, donne la possibilité au Bureau des Mines et de l’Energie de signer directement avec les compagnies d'exploitation sans passer par le Parlement. Ce nouveau code minier s’inscrirait dans une logique de libéralisation totale en faveur des grandes compagnies multinationales au détriment des masses paysannes qui croupissent déjà dans la misère, selon Camille Charlmers, responsable de la Papda, membre du collectif. Réagissant à cette dénonciation, le Directeur du BME confirme qu’il y a bel et bien un travail sur l’élaboration d’un nouvel code minier en vue de pallier à certaines failles de l’actuel code en vigueur datant de 1976. La loi de 1976 sur les mines, selon M. Remarais, est désuete, non adaptée, ne favorisant pas l'arrivée les investisseurs étrangers. La nouvelle loi vise à développer le secteur minier qui, tout comme le tourisme et l’agriculture, constitue un moteur de la croissance, a indiqué le numéro 1 du BME assurant que cette loi va passer devant le parlement telle que cela est prévu dans la constitution. M. Remarais annonce également un renforcement du Bureau des mines et de l’Enegrgie et la mise en place d’une direction de cadastre minier qui aura pour mission d’assurer la gestion des titres miniers.
Des habitants de la commune frontalière d’Anse-à-Pitre (Sud-est) ont déploré l’agression physique dont a été victime Magdala Gabriel, 26 ans, une nourrice de 4 mois, de la part d’un policier de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO), le vendredi 18 juillet 2014. Cet incident est survenu suite à l’évasion le même jour de la prison du commissariat de cette commune de Gary, le mari de la victime, a appris le GARR. Le 17 juillet 2014, aux environs de 8 heures du soir, des agents de l’UDMO avaient procédé à l’arrestation de Gary qui aurait été impliqué dans le vol d’un véhicule en République Dominicaine. Arrivé au Commissariat, ce dernier s’est évadé quelques heures plus tard, le 18 juillet 2014. Des agents de l’UDMO ont perquisitionné la maison du fugitif. Ne l’ayant pas trouvé, l’un d’entre eux aurait tabassé sa femme, a rapporté un collaborateur du GARR dans la commune d’Anse-à-Pitre. Mme Gabriel qui a saigné à l’anus après cette bastonnade, a sévèrement critiqué le comportement des policiers. « J’étais toute émue quand l’un des policiers m’a enlevé temporairement mon bébé tandis qu’un autre me bousculait et me frappait rudement.», a-t-elle re0proché. La nourrice qui a l’air souffrant a indiqué être déjà détentrice d’un certificat médical en vue d’aller porter plainte contre ses bourreaux. Tout en condamnant cet acte de violation des droits de la personne, le GARR rappelle aux autorités policières que selon la Constitution haïtienne, la responsabilité pénale est personnelle. Il se demande comment la femme d’un présumé coupable peut-elle être punie à la place de son mari. Le GARR croit que les forces de l’ordre doivent toujours faire preuve de professionnalisme dans leur mission de protéger et de servir la population. Il exhorte les autorités judiciaires haïtiennes à diligenter une enquête autour de cette affaire susceptible de ternir l’image de l’institution policière
Suite à l’installation lundi des 4 nouveaux conseillers au conseil électoral provisoire (CEP), les 9 membres ont décidé d’élire Max Mathurin comme nouveau président du CEP, a-t-on appris auprès du conseiller Néhémie Joseph. Max Mathurin qui est le représentant du parlement au CEP, vient donc remplacer Me Fitzo Canton qui représente le pouvoir exécutif à la présidence du CEP. Le bureau est composé de Jacqueline Patricia Chantale Raymond (Vice-présidente); Pierre Simon Georges (trésorier); et Applys Félix (secrétaire général). Ancien président du CEP de 2005 à 2007, Me Max Mathurin, désigné au Conseil électoral par le Parlement haïtien, s’est vanté d’avoir organisé (sic) de bonnes élections dans le pays en 2006 et promet de travailler en harmonie avec ses nouveaux collègues pour satisfaire les attentes de la population. « Cette année, nous allons faire mieux en organisant des élections libres, démocratiques, honnêtes, inclusives… dans le pays », a promis Max Mathurin, qui s’est réjoui de son retour au Conseil électoral provisoire. HPN