Mardi 4 Novembre, 2014, c'était le jour des élections américaines pour le renouvellement de la Chambre des représentants( députés) et celui du 1/3 du sénat. Mais ce mème 4 novembre, il y a eu aussi d'autres élections à se dérouler sur tout le territoire des Etats-Unis en vue d'élire d'autres fonctionnaires.
C'est ainsi que la capital fédérale américaine devait tenir les premières élections pour élire son procureur général, poste à a fois important et exigeant. Plusieurs candidats et non des moindres y ont pris part.
Fait surprenant avec r40 % des voix l'électoral de Washington DC a choisi un américain d'origine haïtienne: Karl Anthony Racine pour devenir Procureur général.
Karl Anthony racine est le fils d'Etzer Racine et de Marie Marcelle Buteau. Il a quitté le pays au début des années 1960 avec ses parents pour s'établir à Washington DC où il fit ses études primaires et secondaires. Avec beaucoup de ténacité et d'efficacité il entreprit des études de licence à l'université de Pennsylvanie avant d'obtenir son doctorat en droit à la Faculté de droit de l'université de Virginie.
Les études de droit aux Etats-Unis sont fastidieuses. Ce n'est pas une discipline facile.
A Washington, en Pennsylvanie et en Virginie Karl A Racine sur profiter de toutes les opportunités compétitives propres au système éducatif américain pour exceller aussi bien dans les salles de cours , sur le campus que sur les terrains de sport. Non sans engouement et fierté, il a tour à tour, joué avec et contre Michaël Jordan et d'autres étoiles du basket ball américain du début des années 1980.
Pendant les dernières vingt cinq années, écrit Pierre Raymond Dumas dans Le Nouvelliste, Karl A Racine a pratiqué sans ambages et sans sourciller le droit, comme défenseur public dans des programmes d'assistance, comme membre d'un des plus prestigieux cabinets d'avocat de Washington et comme conseiller juridique à la Maison blanche sous le gouvernement de Williams ( Bill) Jefferson Clinton. Déterminé et plein d'idéaux, Karl A. Racine est le premier Afro-américain à diriger l'un des 100 plus grands cabinets d'avocats de Washington DC, la firme Venable.
En Janvier 2015, Karl A Racine sera investi dans ses nouvelles fonctions de procureur général de Washington D.C. Esprit laborieux et avisé, sa mère Marie Marcelle Buteau Racine vient d'être désignée membre de l'Académie créole en Haïti. C'est le fuit d'une longue vie d'efforts et de résultats recherchés et obtenus consciemment, au prix d'énormes sacrifices.
En fin d'article Pierre-Raymond Dumas rappelle que Karl A Racine est le demi-frère de Jean-Philippe Vixamar, actuel président du conseil d'administration de la Banque Nationale de Crédit.
Et il faut voir l'effet que cela fait !
Des champs dévastés où rien ne reste pratiquement que des branches sèches.
Ces chenilles ont fait leur apparition dans les champs de manioc de l'Arcahaie, mais aussi dans ceux du Nord du pays
C'est ainsi que le 28 octobre dernier des spécialistes de la Direction de la Protection des Végétaux du Ministère de l'Agriculture se sont rendus dans la plaine de l'Arcahaie pour voir les résultat de cette infestation dans les plantations de manioc.
Plusieurs agriculteurs ont fait des témoignages assez éloquents sur les dégâts enregistrés dans les parcelles de manioc.
L'Agronome Arnoux Sévrin, a procédé à la remise de 80 pulvérisateurs, accompagnés de 400 sachets d'insecticides et des équipements de protection, qui seront géré par l'AIPA, qui couvre les superficies irriguées de la plaine des Matheux où se trouve les zones infectées. Ces matériels seront utilisés par l'AIPA à travers ses structures déconcentrées appelées Fédérations des rives (7 rives). La quantité d'insecticide distribuée est suffisante pour faire la prévention et les traitements de 400 ha de manioc infesté. Après cette remise, l'agronome Jackson Donis a expliqué en détails le phénomène d'infestation, le mode d'utilisation des pompes et les mesures à prendre en matière de prévention.
Le notaire public Jean-Henry Céant, leader du parti « Aimer Haïti » remet un chèque de 1.9 million de gourdes, à l'association « Viktim Kay Kraze » pour lui permettre de se structurer et constituer un cabinet d'avocats en vue de porter plainte contre l'Etat haïtien
Port-au-Prince, le 14 novembre 2014 – (AHP) – Le notaire public Jean-Henry Céant, leader du parti « Aimer Haïti » a remis jeudi (13 novembre) à l'association « Viktim Kay Kraze » un chèque d'un montant de plus de 1.9 million de gourdes, soit l'équivalent de la première tranche de ses honoraires perçus dans le cadre du processus d'expropriation pour la construction de la cité administrative au Centre-Ville de Port-au-Prince.
Me Céant affirme avoir posé ce geste pour dénoncer l'attitude de l'Etat haïtien qui refuse d'accompagner les victimes et dénoncer l'attitude de certains individus qui tentent d'utiliser ce dossier à des fins politiques.
Pourquoi n'ont-ils rien dit au sujet des autres notaires qui interviennent dans ce dossier, se demande Me Céant qui affirme qu'à Delmas, le processus d'expropriation dans lequel il a également travaillé, s'est déroulé sans heurt.
Le chèque que j'ai' remis à l'organisation des victimes va lui permettre de se structurer et constituer un cabinet d'avocats en vue de porter plainte contre l'Etat haïtien, a-t-il dit, précisant qu'il ne s'agit pas d'une démarche visant à dédommager les victimes.
En outre, ajoute Me Céant, cela participe de la concrétisation de ses promesses de verser l'ensemble de ses honoraires aux victimes d'expropriation.
C'est le coordonnateur de l'organisation Bosué Abner, qui a reçu le chèque et promet de l'utiliser à bon escient en vue de défendre les droits des victimes.
Il a dénoncé l'attitude du gouvernement qui refuse, a-t-il dit, d'accompagner les victimes.
Me Céant a également publié la copie d'un chèque d'un montant de 53 mille gourdes qu'il avait remis le 11 juillet dernier à M. Louicher Jean Joseph, responsable d'une autre organisation de victimes qui, plus tôt cette semaine, avait dénoncé son implication dans le processus d'expropriation.
Cet argent qui devrait être utilisé pour les funérailles d'un des membres de cette organisation, aurait été détourné à des fins personnelles, a accusé Me Céant.
The Creole Choir of Cuba has a history that's both deeply personal and political. The group is comprised of 10 singers from the old colonial city of Camagüey in Cuba, where they studied music. But the choir members aren't only Cuban — they're also the sons and daughters of freed Haitian slaves who have worked to retain their cultural identity within their society and music.
"They sing in [Creole], a language which is a mixture of French, English and West African," says Amanda Jones of Real World Records, the band's label. "They are ... an immigrant resident population in Cuba, and they have retained and developed a music which is completely unique of their own."
A lot of Haitians in Cuba arrived there under oppressive circumstances. Victims of the first Caribbean slave trade and then enslaved once again by the French in Haiti, they fled during the Haitian revolution of 1790. Others immigrated in the 20th century to escape political unrest and upheaval.
The groups's music is inspired by this culture of perseverance, Jones says. "They sing songs which are very much of their heritage of resistance and resilience — they fled Haiti and landed in Cuba and that's where they stayed," she explains.
The group's gospel-style vocals tell stories of colonialism, ghosts, love, diaspora and freedom. Songs range from melancholy and soulful to danceable and upbeat.
"They have those rich, deep kind of Caribbean rhythms, and they have that sort of dose of Cuban flair — but their music is very much their own," Jones says.
We've been bringing our listeners tracks this week from a box set released to celebrate the Real World's 25th anniversary. When Real World released the Creole Choir of Cuba's first album in 2010, it sadly coincided with the earthquake that devastated the lives of hundreds of thousands of Haitians. The choir was deployed as a part of Cuba's recovery efforts — not to provide medical care, but to lift spirits via song. The group gave musical workshops where they danced and sang with survivors.
This particular track came out three years after that disaster, but mimics the pain of the national tragedy. "This song is a particularly beautiful, melancholy, yearning song," said Jones.
That emotional response is due in part to the group's soloist, Teresita Romero Miranda, who delivers a haunting vocal performance. She's backed only by her bandmates and soft percussion, allowing the singers' voices to blend seamlessly together.
Le président Michel Martelly prêt à rencontrer l'opposition pour discuter de l'agenda d'éventuelles négociations, selon son porte-parole: le MOPOD confirme avoir reçu une correspondance du chef de l'Etat, mais souligne qu'elle ne renferme aucune précision.
Port-au-Prince, le 14 novembre 2014 – (AHP) – Le président Michel Martelly serait prêt à rencontrer les six principaux partis et regroupements politiques de l'opposition pour discuter de l'agenda d'éventuelles négociations. Une rencontre est prévue ce 19 novembre à l'Hôtel Karibe.
Le porte-parole de la présidence, Lucien JURA, a confirmé l'information, affirmant qu'une correspondance a déjà été envoyée aux partis de l'opposition en ce sens.
Les 6 principaux partis de l'opposition, Fanmi Lavalas, Fusion, MOPOD, Inite, Ayisyen pou Ayiti et Kontra Pèp, ont toujours banalisé la série de consultations entamées par le président depuis septembre, estimant qu'elles n'avaient aucune chance de favoriser la résolution de la crise.
Ils ont privilégié la tenue de " véritables négociations " avec la préparation préalable d'un agenda, qui serait bâti par un comité mixte.
Le porte-parole du Comite de pilotage du Mouvement Patriotique de l'Opposition Démocratique (MOPOD), Serge Jean-Louis, confirme avoir reçu la correspondance du chef de l'Etat, mais souligne qu'elle ne renferme aucune précision.
Cependant le président Michel Martelly a quand même poursuivi jeudi sa série de consultations. Il s'est entretenu avec le secteur vodou et des syndicats ouvriers.