Vendredi 14 novembre au Palais National, le Président Michel Martelly a décoré de l'Ordre National Honneur et Mérite au Grade de Grand-Croix Plaque Argent, le Docteur René Charles, Président de la Fondation Haïtienne de Diabète et de Maladies Cardiovasculaires (FHADIMAC).
Le Chef de l'Etat, en présence du Dr Florence Duperval Guillaume, Ministre de la santé Publique, des membres de la FHADIMAC et de la famille du Docteur Charles, a voulu, par cette distinction, honorer le travail exceptionnel de ce grand homme qui a pratiquement consacré sa carrière professionnelle à la prise en charge des patients atteints de diabète et des conséquences liées à cette maladie chronique
S'adressant au Dr Charles, le Chef de l'État a déclaré « C'est une façon pour l'État haïtien de vous témoigner la reconnaissance de la communauté, qui a bénéficié de vos services, de vos enseignements, de vos lumières »,.
La Ministre Guillaume n'a pas caché sa satisfaction par rapport au travail réalisé par le Docteur Charles dans la lutte contre le diabète, qui touche aujourd'hui environ 300.000 haïtiens. « Il faut encourager tous ceux qui aident à contrecarrer le diabète », soulignant le travail de la Fondation, qui a aidé beaucoup de personnes affectées par le diabète et l'hypertension, à mieux vivre avec leur condition.
Pour sa part, le Docteur René Charles, a exprimé non seulement sa joie en recevant cette distinction, mais aussi celle de ne pas avoir ménagé ses efforts en vue de tendre la main aux personnes touchées par le diabète. Il en a profité pour saluer « les efforts inestimables » de ses proches collaborateurs et lancé un appel à l'humanité de tous les haïtiens, en vue de venir en aide à tous ceux-là qui sont dans le besoin, concluant « il est temps de faire place à une civilisation de l'amour. »
En savoir plus sur le Dr. René Charles :
Le Docteur Charles est Membre Fondateur de l'Association Haïtienne de Diabète (AHD) en 1987, devenue en 1993 la Fondation Haïtienne de Diabète et de Maladies Cardio-vasculaires, dont il assure la présidence depuis. Le Docteur Charles est considéré comme l'une des plus grandes figures haïtiennes de la lutte contre le diabète dans la Caraïbe. ( Haiti Libre)
Le Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) dévoile sa collection permanente, à travers l'exposition « La peinture haïtienne et ses tendances ». Avec plus d'une cinquantaine d'œuvres picturales, disposé en chronologique, le Musée offre aux visiteurs le plaisir d'apprécier les tendances de la peinture haïtienne au fil des années. L'exposition débute sur les portraits de personnages de l'histoire comme le colon, Monsieur de Bereau (1733), l'épouse d'Isaac (fils de Toussaint Louverture), Louise Chancy Louverture (circa 1799-1884) et le Président Fabre Nicolas Geffrard (1837). Puis dans son parcourt, les visiteurs découvriront les œuvres des pionniers du Centre d'Art (inauguré en 1944, le Centre a marqué la percée internationale de l'art haïtien), dont Hector Hyppolite, Rigaud Benoit, Castera Bazile, André Pierre et Tamara Baussan. L'exposition témoigne, entre autres, de l'éclatement du Centre d'Art avec les écoles du Cap, de Jacmel et de Port-au-Prince à travers des œuvres de Philomé et Donald Obin, de Préfète Duffaut, de Philippe Dodard, Simil et Bernard Séjourné. Des œuvres de Tiga, Antilhomme et Louisiane Saint Fleurant du mouvement Saint Soleil sont également exposées.
La visite de l'exposition « La peinture haïtienne et ses tendances » qui se poursuivra jusqu'au 12 décembre 2014, s'achève sur une couleur contemporaine avec la mise en valeur des peintures de Manuel Mathieu, Edouard Duval Carié, Killy et Odile Latortue. ( Haiti Libre)
POLITIQUE DERNIERE HEURE
Nous sommes, d’ores et déjà, disposés à engager des négociations sérieuses en vue de parvenir à un accord politique global’
Port-au-Prince, le 15 novembre 2014,
Son Excellence Joseph Michel Martelly
Président de la République
En ses bureaux.
Monsieur le Président,
La lettre du Secrétariat Général de la présidence adressée aux partis et regroupements de partis politiques de l’opposition démocratique et de la résistance patriotique en date du 11 novembre 2014, a reçu de notre part la plus grande attention.
Le temps passe et la crise que connait le pays risque, à l’avenir, de prendre des proportions aux conséquences incalculables. Conscients de cette grave menace, nous sommes, d’ores et déjà, disposés à engager des négociations sérieuses en vue de parvenir à un accord politique global qui garantit l’avenir démocratique du pays.
A notre entendement, les discussions devraient porter sur les différents aspects de la crise haïtienne, notamment la question électorale, le fonctionnement indépendant et régulier des institutions de l’Etat, le processus de recouvrement de notre souveraineté.
En outre, pour aider à garder un climat serein au cours des échanges, il nous semble vivement souhaitable de requérir la présence d’un facilitateur haïtien accepté par les deux parties.
Nous ne pourrions laisser passer cette occasion sans attirer votre attention sur le caractère irritant des arrestations illégales, des persécutions politiques systématiquement exercées contre les adversaires du pouvoir. Il ne nous est pas possible non plus, de ne pas vous signaler la nocivité des positions intempestives, sinon génocidaires, du type de celles tenues récemment par votre Ministre de la Communication, positions qui ne peuvent que polluer davantage une atmosphère politique déjà suffisamment toxique.
Pour finir, nous disons qu’il conviendrait à l’exécutif d’envoyer des signaux clairs d’apaisement social et politique pour créer un climat de confiance préalable à la tenue de négociations sereines, dans les meilleurs délais.
Veuillez accepter, Monsieur le Président, l’expression de nos patriotiques salutations.
Jonas COFFY
AYISYEN POU AYITI
Levaillant LOUIS JEUNE
INITE
Rosemond PRADEL
FUSION
J.R. Bob LIMONTAS
KONTRA PEP LA
Turneb DELPE
Regroupement politique MOPOD
Le président du sénat de la République, Dieuseul Simon Desras, a dit ‘’NON’’ au dysfonctionnement du parlement en 2015, ce lundi 17 novembre, dans un discours adressé à la nation. S’exprimant au nom de tous ses pairs à la veille du 211ème anniversaire de la bataille de Vertières, l’élu du Centre a accusé l’exécutif de tout mettre en œuvre pour rendre dysfonctionnel le parlement en 2015.
Rappelant au pouvoir exécutif sa responsabilité dans la crise actuelle pour n’avoir pas réalisé depuis tantôt 3 ans les élections en Haïti, le sénateur Desras a désigné l’administration Martelly comme le véritable artisan du blocage du processus électoral.
"Le parlement est une institution républicaine incontournable", a lancé Dieuseul Simon Desras ajoutant que si le corps législatif venait à être dysfonctionnel c’est l’édifice républicain tout entier (Exécutif-législatif-judicaire) qui s’effondrerait.
Par ailleurs, Desras a dénoncé la campagne de dénigrement lancée par l’exécutif contre le sénat haïtien.
"En aucun cas, six (6) sénateurs n’auraient pu, par abstention ou politique de la chaise vide, infirmer le quorum si le sénat était doté de ses 30 membres’’, a poursuivi le président du grand corps, imputant ce qu’il appelle "la faute originelle" au président Michel Martelly qui n’a rien fait pour renouveler le personnel politique.
Sans recommander clairement l’application de l’article 289 de la constitution en vue de créer un conseil électoral provisoire, l’élu du Centre a indiqué que ce prescrit de la loi-mère n’était pas obsolète comme le prétendent des proches du pouvoir.
Notons que tout au long de son discours, en présence de quinze sénateurs de toute tendance, Dieuseul Simon Desras n’a cessé de rappeler que "son adresse à la nation découle d’une position commune adoptée par l’ensemble du corps’’.
Des coups de feu ont été tirés sur les manifestants demandant le depart du president Michel martelly. Il y a eu des blessés ( 3)
La Table de concertation de l’opposition accuse le pouvoir en place d’implication dans les actes de violence lors de la manifestation anti-Martelly du 18 Novembre.
Ils auraient identifié un véhicule de marque Toyota présent sur le lieux lors des événements. Ce véhicule serait identifié : Service de l’Etat.
On a aussi remarqué des policiers faisant des photos lors de la manifestation, au lieu de porter secours à la population.
Roudy Hérivaux , le Ministre de l’Information et de la Communication “ Il suffit d’écouter de nouveau certaines déclarations du secteur fort. - La confrontation est inévitable - a déclaré Maitre André Michel souligne le ministre Roudy Hérivaux. C’est une déclaration de guerre. Vous voulez provoquer une éruption politique? Ce dont nous avons besoin dans ce pays, c’est la paix et la stabilité. On n’a pas besoin de plonger le pays dans la confrontation et l’anarchie. “
Le Ministre nie toute responsabilité du gouvernement lors de l’attaque meurtrière du 18 Novembre.
Pourquoi toute cette turbulence politique ? Je pense qu’on devrait en finir avec ces vieilles pratiques. Ces manifestations doivent être pacifiques. Ce n’est pas parce que vous manifestez que vous devez empêcher de paisibles citoyens de vaquer tranquillement à leurs occupations.
Le professeur Rony Desroche , responsable de l’Initiative de la Société Civile, (ISC) juge que la fusillade du 18 Novembre est une grave atteinte à la liberté de manifester de la population.
“ On voit que la manifestation prend de plus en plus de l’ampleur et c’est tout à fait inacceptable que des individus armés tirent sur la foule, blessant 3 manifestants
Assad Volcy dénonce la passivité de la police lors de l’attaque.
Mais le flou persiste concernant la responsabilité d’un groupe ou d’un autre.
La situation risque de servir de carburant à la machine de la mobilisation.
Le Sénateur Moïse Jn Charles estime avoir été directement visé par les bandits. Il annonce qu’il va porter plainte. Il dit ne pas s’attendre à ce que justice lui soit rendue sous ce régime.
De son côté le Sénateur Pierre Franky Exius annonce la convocation prochaine du Conseil supérieur de la PNH.