Trente sept millions et demi de dollars ont disparu et aucun avancement dans les travaux de reconstruction d’Haïti.

Un entrepreneur basé à Miami et très connu, se trouve confronté à des allégations de fraude dans la construction de maisons pré-fabriquées en Haïti pour les sans logis.
Il s’agit de Claudio Osorio, né au Venezuela. Il encourt au moins cinq chefs d’accusation, d’après un article paru dans le Miami Herald. Il semblerait que Osorio soit arrivé à convaincre de nombreuses personnalités qui se sont laissées berner par son projet de construction d’une factory en Haïti pour la construction de maisons pré fabriquées.
La firme de Osorio se trouvait à Miami Beach, en plein Lincoln Road, et aurait attiré des personnalités telles que Carlos Booer, grande star de la NBA, et aussi l’avocat Chris Korge ou bien le constructeur Ryan Freedman.
Chacune de ces personnalités a acheté de la Inno Vida, la firme de Osorio, pour 23.000 dollars de ces maisons supposées être des constructions modernes économisant l’énergie.
D’autres footballeurs ont aussi investit dans le projet de Osorio pour construire 100 de ces logements pour les sinistrés du tremblement de terre. Il s’agit de Dwight Howard, Howard Eisley de la NBA et de la star du Miami Heat, Alonzo Mourning, qui s’était même rendu en Haïti avec Osorio.
Tous ces investissements ont fait monter les enchères et aujourd’hui Osorio a un compte en banque atteignant plus de 100 millions de dollars. Mais ce n’est pas tout. Des dizaines de millions de dollars ont été déposés aussi dans les comptes de la compagnie à Cayman Islands, tandis que le compte officiel de la compagnie contient seulement $ 87.000 dollars.
Les taxes de InnoVida pour 2009 montrent une balance dans les 12 comptes à l’étranger de 27.5 millions de dollars tandis que l’avocat engagé par le tribunal, Mark Meland, déclare que Osorio n’a pu fournir aucune explication valable sur ce qu’il est advenu de l’argent.

Le Miami Herald rapporte que au cours d’une déposition vendredi dernier, Claudio Osorio a évoqué le cinquième amendement pour ne pas avoir à répondre à la question à savoir si les comptes de la compagnie auraient été transférés sur son compte personnel, celui de sa femme ou ceux de ses enfants.