Revue de la semaine 26 Décembre 2014
Nomination du citoyen Evans Paul comme nouveau Premier ministre
Port-au-Prince, jeudi 25 Décembre 2014 : Le Secrétariat Général de la Présidence informe la population haïtienne que, le Président de la République, Son Excellence Michel Joseph MARTELLY, conformément à la Constitution et après consultation avec les Présidents du Sénat et de la Chambre des députés, a nommé, par Arrêté présidentiel, en date du 25 Décembre 2014, le citoyen Evans PAUL, Premier ministre, aux fins de former un nouveau gouvernement, par suite de la démission du Premier ministre Laurent LAMOTHE et de son gouvernement.
La ministre de la Santé Florence Guillaume nommée Premier Ministre intérimaire
Enex Jean-Charles, le Secrétaire Général du Conseil des Ministres a annoncé « J'ai l'honneur de vous informer que, suite a la démission du Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe et de son retrait du poste pour des raisons personnelles, le Dr. Florence Duperval Guillaume, la Ministre de la Santé Publique et de la Population, a été désignée à titre de Première Ministre Intérimaire conformément à l'article 165 de la Constitution. »
Martelly entend proposer des noms de premier ministre d’ici le lundi 22 décembre.
Le Président Michel Martelly entend travailler avec son équipe durant tout le week-end sur les différentes propositions découlant des discussions autour de cette question avec les principaux partis politiques y compris ceux de l’opposition afin de proposé lundi une liste de 3 à 5 noms pour le poste de Premier Ministre.
Le Canada décide de déporter les Haïtiens non munis de papiers légaux. Ils sont 3.200 dans cette situation
La decision a été annoncée le dimanche 21 décembre.
3200 Haitiens sont concernés par la mesure.
Dans le communiqué informant de cette décisionm le Canada a annoncé avoir pris cette mesure parce que les conditions étaient devenue normales en Haïti et quil n’y avait plus obligation pour les ressortissants haïtiens d’aller vivre ailleurs.
Mentionnons que le Canada fait ces déclarations au moment où il demande à ses ressortissants d’éviter de se render en Haïti si ce nest pas absolument nécessairel
Fin de la 2 ème phase de l’opératon Burkina Faso.
L'opposition radicale a bouclé hier jeudi le calendrier de la deuxième phase de la mobilisation visant à renverser le pouvoir.
A l'appel de Fanmi Lavalas et des partis constituant la table de concertation, dont le MOPOD, des milliers de militants ont défilé pendant des heures dans les rues de la capitale.
Une manifestation partie du Bel air et de St Jean Bosco qui a longé la route de Delmas jusqu'à Pétion-Ville pour ensuite descendre au niveau de Bourdon avant d'aboutir au champ de Mars où elle s'est dispersée sous les yeux vigilants de la Police nationale d'Haïti.
Le mouvement qui s'est déroulé sans grands incidents a toutefois essuyé des jets de pierres à deux reprises au niveau de Delmas 87 et de Morne Lazzare. Des situations que les agents de L'UDMO et du CIMO ont vite réussi à contrôler sans qu'il n'y ait eu de blessés.
Des leaders politiques tels que Maryse Narcisse, coordonatrice de Fanmi Lavalas, Turnep Delpé, porte parole du MOPOD et des responsables d'organisations populaires ont pris part à cette manifestation.
Le Président Martelly a joué un rôle dans la libération de Gross, le Conseiller de la USAID libéré par le gouvernement cubain.
Voyage éclair du president Martelly pour rencontrer le président cubain Raoul Castro.
A la suite de l’entretien que les deux chefs d’état ont eu, on apprend la libération de Gross des géoles cubaines.
Qui est Alan Gross? il est un sou-contracteur de l’ USAID et avait été arête.
Très peu de choses ont filter des conversations Martelly/Castro.
Michel Martelly aurait declare: Je sui sheureux que ces entretiens se sont soldés par un sues et c’est tant mieux si j’y ai joué un petit role.
“ Les Cubains, a t-il declare ont terriblement souffert de cet embargo. Nous autres en Haïti nous avons connu un embargo pendant 3 ans et jusqu’à aujourd’hui nous ne nous en sommes pas ecore remis.
Forte augmentation du nombre de décès par balles à P-au-P
P-au-P, 19 déc. 2014 [AlterPresse] --- A Port-au-Prince, entre octobre et début décembre 2014, durant les derniers trois mois de l’année 2014, 223 personnes sont mortes par balles, 14 dans des accidents, 5 à l’arme blanche, 10 cas de décès sont d’origine inconnue, et deux autres cas sont des suicides, selon la Commission épiscopale nationale (catholique romaine) Justice et paix (Jilap).
La sécurité publique en Haïti n’a pas vraiment connu d’avancée, estime Jilap, lors de la présentation de son dernier rapport - couvrant les 2 trimestres, avril à juin et août à septembre 2014 -, présenté dans la matinée du 19 décembre.
« La situation est vraiment grave (...) et cela nous inquiète », dit Rovelsond Apollon, le coordonnateur national de l’observation au sein de Jilap.
D’avril à septembre 2014, 583 personnes ont été victimes de violence, dont 488 sont mortes par balles et 40 autres tuées dans des accidents de la route, dans le périmètre de Port-au-Prince.
La journée la plus terrible de ces deux trimestres a été le 25 septembre 2014, quand pas moins de 80 personnes ont été tuées par des malfrats dans la capitale.
La « situation politique », marquée par une violence politique, électorale et la violence criminelle, constitue l’un des facteurs à la base du climat d’insécurité.
Ces actes sont généralement posés par des individus armés, n’appartenant pas forcément à des gangs ; dans d’autres cas, par des membres de groupes armés, ou tout simplement par des inconnus.
« La police n’a pas un plan pour contrecarrer les actions des bandits », sans compter que « le service de renseignements des bandits est beaucoup plus efficace que celui de la police », signale Jilap.
Face à l’ampleur du phènomène d’insécurité, notamment durant les derniers mois de l’année 2014, Jilap lance aux responsables un nouvel appel au désarmement, à la révision de la loi régissant le fonctionnement de la Police nationale d’Haïti (Pnh) et à la transformation du Conseil supérieur de la police nationale (Cspn) en une instance technique plutôt que policière.
Elle recommande également l’adoption d’un code d’éthique, par les partis politiques, en vue de forcer les politiciens à éviter le recours à la violence pour résoudre les désaccords politiques.
Selon les constats de Jilap, certains politiques verseraient dans la pratique de distribution d’armes et de minutions aux bandits de certains quartiers, liés à leur cause.
Pour la première fois, une femme remporte le Prix Digicel, d’entrepreneur de l’année
Dans le cadre du concours « Digicel Haïti Entrepreneur de l'Année 2014 » qui s’est déroulé autour du thème « Une voix pour les entrepreneurs », en présence de près de 700 invités du gouvernement, des ONG et du secteur privé, les prix Digicel 2014 ont été décernés dans cinq catégories : Entrepreneur de l’Année, agriculture & Environnement, entrepreneurs émergents, industrie et catégorie services. 85 finalistes régionaux ont pris part à la première étape de la compétition et 25 se sont rendu en finale.
Pour la première fois en 5 ans, une femme, Uzale Remay a remporté le Prix Digicel, Entrepreneur de l’année. Une femme qui a eu l'imagination nécessaire, pour transformer les déchets de fruits et légumes en une activité entrepreneuriale rentable. Uzale Remay, fondatrice en 1990, des Ateliers Pilote Agro Artisanales de Meyer (APLADEM) une coopérative de production alimentaire a aidé plus de 1,500 femmes à sortir leur famille de la pauvreté au cours des 25 dernières années. Outre le Prix d'Entrepreneur de l’Année, Uzale Remay a également remporté le Prix de la section Agriculture & Environnement.
Denis O’Brien, le Président du Comité de cette compétition, également Président du Groupe Digicel, décrit Mme Remay comme « non seulement un entrepreneur, mais un vrai leader, une femme avec une vision de l’avenir pour sa communauté [...] Il y a des entrepreneurs qui ont une vision pour leur propre entreprise ou pour leur propre secteur ou pour leur propre industrie, mais ce qui est vraiment rare, c’est quelqu’un qui regarde une entreprise et voit le potentiel qu’elle a pour changer toute une communauté. »
L'idée est venue à Mme Remay quand elle a réalisé la quantité de fruits et légumes gaspillés chaque année uniquement dans la zone de sa ville natale de Meyer (Jacmel) « Nous pouvions voir ce qui se passait, nous savions qu'il devait y avoir une meilleure façon d'utiliser ces déchets et nous nous sommes assises ensemble pour la trouver » a évoqué la grande gagnante de ce concours. Son organisation a grandi et elle a employé un nombre croissant de femmes dans les réseaux de production notamment de gelée, beurre d'arachide, café et le cacao...
Maarten Boute, le Président de Digicel Haïti, a déclaré que Mme Remay avait prouvé encore une fois que la pensée innovatrice pouvait s’appliquer efficacement des plus petits projets aux plus grandes industries « Ce que nous avons vu ici, c’est une femme qui ne voulait pas simplement voir les déchets alimentaires comme la façon dont les choses sont, mais qui a décidé qu'il était temps pour le changement et s’est mise à trouver le soutien et les outils pour générer ce changement, refusant d'abandonner jusqu'à ce qu'elle ait réussie. »
Dans la catégorie d'entrepreneurs émergents le Prix a été remporté par Jacques Richet Junior de Gonaïves, fondateur de « Le Transporteur », dont le service de bus moderne et fiable, a révolutionné le transport rural.
Le Prix dans le secteur de l'industrie a été attribué à Jonas Guillaume, fondateur et fabriquant des détergents « Digo Industries SA ».
Dans les services le Prix a été décerné à Jean-Vincent Rony, une compagnie de services de l’information et technologies, « BITS SA » et dans l'éducation le Prix a été remis à Jean Felix Rico, de « Wonderful Institute ».
Un Prix spécial entrepreneuriat social a été remis cette année à Remise Bélizaire, fondateur de « LOCAL », un organisme, qui favorise les réseaux d'entraide et l'esprit d'entreprise dans les communautés rurales marginalisées ; travaillant principalement avec des femmes et agissant à la fois, comme un soutien social et une pépinière d'entreprises.
Le Palais National pistonne des aspirants policiers
Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) interpelle le directeur général de la Police nationale d’Haïti (Pnh), Godson Orélus, sur le risque de politisation de cette institution, dans une lettre ouverte rendue publique le 19 décembre 2014.
38 individus « pistonnés par le palais national », la plupart ne répondant pas aux critères exigés aux recrues, se trouvent actuellement à l’Académie de police, révèle le Rnddh.
« Proches du pouvoir », ces individus « sont sur le point d’intégrer la 25e promotion de la Pnh ».
Ils auraient, auparavant, suivi une formation en Equateur, autour de la « sécurité rapprochée ».
Ils ne se sont pas inscrits dans les bureaux de la Pnh. Depuis leur arrivée à l’Académie de police, ils multiplient les écarts de conduite, dénonce le Rnddh, signalant que plusieurs ont de « grandes difficultés de lecture et d’écriture ».
Alors que selon les procédures de recrutement de la Pnh, les recrues doivent être âgées de 18 a 30 ans, 32 des aspirants policiers en question ont plus de 30 ans.
« Les incidences d’actes irréfléchis sur le fonctionnement de l’institution policière, comme l’intégration de ces trente-huit (38) aspirants policiers, peuvent être énormes », craint le Rnddh, parlant de menace pour le respect des droits humains et l’établissement de l’Etat de droit en Haïti.
Le Rnddh appelle la direction générale de la Pnh à prendre des mesures drastiques en urgence, pour interdire l’intégration de ces 38 personnes
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