REVUE DE PRESSE  3 JUIN 2016

Cette semaine a éte celle de la sortie du Rapport de

, la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale (Cieve). Le président de la Commission, François Benoit a remis officiellement le rapport au président jocelerme Privert qui, de son côté l’a remis au CEP

C’est donc au CEP que revient la mission d’appliquer les recommandations de cette commission

La première demande la reprise des élections présidentielles, car les élections de octobre 2015 sont entachés de tellement de tricheries qu’il n’y a pas moyen d’en faire quoi que ce soit.

Toute une pluie de suggestion est à l’ordre du jour.

 

Celle d’André Victor qui dit ceci:

 

Tout en étant conscient de la nécessité de refonder l’Etat-Nation et de répondre sans délai aux urgences nationales, la présente note concerne un problème conjoncturel et propose, non une solution de crise, mais une méthodologie rationnelle et objective pour gérer le projet de dialogue politique comme instrument non violent de sortie de crise.  Cette méthodologie se base sur la dynamique de groupe, en tant que domaine d’étude de la psychologie sociale et repose sur la théorie de l’organisation sociale, en tant que l’une des plus grandes inventions réalisées par l’homme sur notre planète

 

Celle de Fanmi Lavalas demandant au CEP et au BCEN de prendre  une décision conforme à ce que dit le rapport de la commission Et en conclusion de la note, on lit: Bien que la situation économiques soit très grave et se détériore de jour en jour le peuple haïtien a confiance et continue sa mobilisation jusqu’à ce que il trouvera de bonne élections libres, honnêtes, démocratiques qui mettra en scène un pouvoir légitime qui sera au service du peuple haïtien.

 

 

 

On a aussi la suggestion de Rasin Kan Pèp la demandant des élections générales à tous les niveaux et dans de bonnes conditions.

C’est tout le pays dit Rasin Kan Pèp la qui attendait les résultats du travail de la commission de vérification.

A l’exception de la poignée de supporters du PHTK et du bloc impérialiste ayant pour nom la Communauté  internationale. Et Rasin Kan Pèp la continue en ces termes:

Le travail de la commission a montré clairement qu’il n’y a pas eu d’élections. Aussi Rasin Kan Pèp la demande des élections générales à tous les niveaux, des sanctions contre les responsables de ce qui s’est passé le 9 aout et le 25 octobre, l’organisation des prochaines élections avec les ressources du trésor public et la reconstruction de l’appareil électoral sous la base d’une participation civique.

 

AUTRE NOUVELLES A SIGNALER POUR LA SEMAINE:

 

Le départ pour Cuba du président Privert qui  participera au  Septième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Association des Etats de la Caraïbes (AEC) qui se tiendra à la Havane,  Cuba le samedi 4 juin 2016.

 

Et puis des interdictions de départ en série qui ont été ensuite levées dès le lendemain.

Voici ce qu’en dit l’Agence Haïti Libre

Levée de la mesure d’interdiction de départ

 

Lâché par le Ministre de la justice, Me Jean Danton Léger a été obligé de se rétracter  dans les mesures d’interdiction prises à l’encontre des anciens ministres de Martely et des conseillers électoraux de l’admiistration de Pierre-Louis Opont.

Le Parquet de Port-au-Prince informe le public en général et les intéressés en particulier qu’il a été décidé d’annuler les ordres d’interdiction de départ émis à l’encontre des membres de l’ancien régime et ceux de l’ancien conseil électoral provisoire en attendant la saisie des voies ordinaires de poursuite

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Le Groupe de huit candidats à la présidence communément appelé Groupe des 8 (G-8) prône un compromis historique entre les acteurs politiques, en vue d’éviter le chaos, suite au rapport de la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale (Cieve).

Ce « compromis politique historique » doit impliquer les trois pouvoirs de l’État, les acteurs de la société politique, économique et civile, avant le 14 juin 2016 (date de la fin du mandat du président Jocelerme Privert), souligne-t-il, dans une note en date du 31 mai 2016.

Face à la « vaste opération de crime électoral planifié de main de maître (…) » lors des élections de 2015, comme le souligne le rapport de la commission, le G-8 estime que « des sanctions exemplaires devront être prises pour que cela ne se reproduise plus ».

Il appelle les instances compétentes à approfondir les informations et agir en conséquence, conformément à la loi.

 

Le quotidien Le Nouvelliste dans un éditorial écrit: “ En soumettant son rapport lundi au président de la République, en présence de la presse et de diverses personnalités, la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale a touché du doigt la plaie qui ronge ce pays depuis une vingtaine d’années. Toutes les faiblesses des opérations électorales ont été identifies par la Commission qui préconise la refonte du système électoral haïtien Il n’est un secret pour personne que la première grave crise électorale de l’après-Duvalier remonte aux élections du 21 mai 2000. Depuis lors, aucun gouvernement n’a pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes constatés dans ce système électoral. Les différents gouvernements qui se sont succédés se montraient plus intéressés à exploiter les faiblesses du système au lieu d’améliorer le processus électoral. C’est dans cette optique qu’après chaque crise électorale, une crise politique voit le jour. Tut ceci explique qu’en l’espace de 19 ans le pays a connu 4 crises électorales qui ont valu une vingtaine de missions internationales.

 

L’hebdomadaire Haïti en Marche titre en première page de son numéro 20:  POLITIQUE : LE GRAND SUSPENSE. R´ESULTATS V´ERIFICATIONS, CALENDRIER ´ELECTORAL SUR FOND DE MISERE.

Et pendant ce temps, à Miami, l’ex-président d’Haïti, Michel Martelly, qui a repris depuis sa casaque d’ancien animateur de bal masqué, Sweet Micky, ne trouve rien de plus intelligent à déclamer que ‘je vous reviens aujourd’hui multimillionnaire !’
Multimillionnaire en effet, il l’est devenu. Avec cependant un salaire de président de la république qui ne dépasse pas 200.000 gourdes ou moins de 3.000 dollars le mois. Mais avec des per diem de 20.000 dollars par jour quand il voyage, avait relevé une agence locale de nouvelles,

et il ne s’est pas privé.
 Chaque jour la communauté nationale apprend jusqu’à quel point la bande à Martelly (nous avons failli dire ‘la banque’ à Martelly) a laissé le pays sur la paille.

L’actuel gouvernement provisoire a dû réduire son budget de fonctionnement de plusieurs milliards (de gourdes). Selon la Présidence, en l’espace de 5 mois, soit du 1er octobre 2015 au 7 février 2016 (date du départ du pouvoir de Michel Martelly), l’ancienne administration a dépensé 85%

de l’enveloppe budgétaire.
 Des fonds Petrocaribe qui fournissaient au budget public entre 20 et 28 milliards de gourdes, seulement 3 milliards sont disponibles.

En même temps, le support budgétaire international est passé de 5 à 2 milliards. Parce que de plus, l’ex-gouvernement n’a pas fourni aux institutions financières internationales (Fonds monétaire) les rapports sur les fonds préalablement décaissés. Toute cette actualité crée bien entendu un énorme suspense. Dans quelque camp que l’on se place, celui de l’ex- président Martelly et de son successeur désigné, Jovenel Moïse,

ou de l’opposition divisée elle-même en différentes branches et sous-branches.

La communauté internationale joue un rôle non déguisé. Et ne cachait pas, jusqu’à récemment, sa préférence pour la victoire du candidat du régime sortant.

Officiellement elle n’a pas changé d’avis. Malgré les nombreuses évidence du désordre généralisé et du vrai pillage qui ont caractérisé la gestion économique de ce dernier.


Du mot de Roosevelt: ce sont peut être des salauds, mais ce sont nos salauds !

D’ailleurs si c’était le cas, vous diront les représentants de l’International, pourquoi n’avoir pas mis l’action publique en mouvement?

Jusqu’à la récente attaque contre le commissariat de police des Cayes qui a laissé un policier mort, qui peut faire partie du même scenario.

Pourquoi l’action publique n’est-elle pas réellement mise en mouvement là non plus ???

Comme un corset que l’on doit nous forer à endosser coûte que coûte. Dune façon ou d’une autre. Un lit de Procuste. En usant de différentes manettes à la fois : misère économique atroce, accompagnée de provocations à la chaine de Martelly, auditions parlementaires à suspense, tentative de putsch… en attendant la suite !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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