Revue de la Semaine 8 JUIN 2018

Notre chronique commence ce matin avec cet accident survenu à JACMEL quand la Chaudière d’une blanchisserie a explosé
Vacarme incroyable, faisant trembler toutes les maisons du quartier, celui de la Rue du Commerce entre autre.

Il y a eu une dizaine de blessés.
L’accident s’est passé à la Rue Vallière

L’actualité cette semaine, c’est aussi le vote pour ou contre le maintien du Vénézuéla au sein de l’OEA.

Haïti fait abstention, le Venezuela conserve, pour le moment, son siège à l'OEA.
Après des jours de tractations, de consultations et de menaces, lors de la 48e Assemblée générale de l’OEA, mardi à Washington, 19 pays ont voté en faveur de la résolution demandant d’appliquer contre le Venezuela la Charte démocratique de l’organisation hémisphérique. 11 pays ont fait abstention, dont Haïti, et quatre pays ont voté contre la resolution

Haïti refuse d'interférer dans les affaires internes du Venezuela selon Guychard Doré

Guychard Doré, conseiller du président Jovenel Moïse, affirme que le gouvernement par son vote à l'OEA refuse d'interférer dans les affaires internes du Venezuela. Le représentant d'Haïti a voté abstention lors de l'assemblée générale de l'OEA sur la résolution recommandant des sanctions contre le Venezuela.

Mais cette decision qi rend le Haïtiens fiers a rovoqué une petite revenche de la part de Washington: Haïti n’a pas été invite au Grand diner donné à l SWhite House en l’honneur des amis fidèles de Washington ( ceux ayant vote pour l’exclusion du Vénézuéla de l’ORGANISATION DES ETATS AMERICAINS; l’OEA.

« Un partenariat public privé pour combattre l’insalubrité», proposent des compagnies privées
À Port-au-Prince, comme dans des villes de province, l’insalubrité bat son plein. Et les organes publics, comme les mairies et le Service métropolitain de collecte des résidus solides (SMCRS) se révèlent jusqu’ici incapables de gérer la situation. Fort de ce constat, des compagnies privées qui travaillent dans le secteur de la sanitation proposent à l’État un « partenariat public-privé » pour parvenir à combattre ce phénomène.
Publié le 2018-06-05 | Le Nouvelliste

Face aux échecs constatés des différentes mairies de la région métropolitaine, notamment du SMCRS, des compagnies privées, interpellées par la réalité, sont prêtes à offrir leur service à l’État afin de résoudre le problème. Un partenariat public-privé (PPP).
Toutes, elles sont unanimes à reconnaitre les ambiguïtés de ce secteur dont la plus grande part de responsabilité est imputée aux autorités étatiques qui ne parviennent toujours pas à s’atteler à leur tâche. Les institutions privées contrôlent environ 25 % du marché dans le secteur de ramassage des ordures. Environ 10% sont entre les mains de certaines ONG qui maintiennent des programmes de nettoyage dans certains quartiers. Et tout le reste est du ressort des institutions publiques, d’après l’entrepreneure Marguerite Jean-Louis, responsable de la compagnie Sanco Haïti, qui travaille dans le secteur depuis des années.

Son approche est partagée par Terry Boucard, responsable de Boucard Pest control et Carline Destin, P.D.G. de la compagnie 509 Sanitation, toute nouvelle sur le terrain.
Tous snt d’accord pour reconnaitre que l’éducation citoyenne doit être la première étape.
. Les gens doivent avoir des comportements plus responsables en ce qui concerne la sanitation, la gestion des déchets, dans leurs milieux ambiants respectifs.
Le problème est frappant et interpelle. Que ce soit à la capitale ou dans les villes de province, l’insalubrité tape à l’œil, observe Flaure Dubois, membre fondateur de la compagnie Jedco qui œuvre dans un secteur, qui éprouve de sérieuses difficultés. Mis à part le manque de régulation dans le secteur, elle y constate une forme de « laisser-aller », où tout le monde fait n’importe quoi. L’absence d’une loi qui devrait empêcher aux gens d’utiliser la rue comme des espaces de vidange pèse aussi dans la balance,

Le secteur informel, un vrai danger public
Les compagnies privées du secteur pointent du doigt le secteur informel qui représente, tout au moins, un danger dans le domaine de la gestion des ordures. Mal organisés, les membres de ce secteur interviennent aussi dans la collecte des déchets et ne se soucient pas d’arriver à Truitier, le seul site consacré à la décharge des ordures. « Lorsqu’ils finissent de ramasser les ordures, ils les jettent dans des ravines ou dans des espaces à ciel ouvert au prochain carrefour ».
Le secteur informel pose donc le grand problème en déversant les déchets aux coins de rues, attendant que les mairies viennent les ramasser.

Est ce que la solution viendrait du partenariat Public Privé ? Les responsables des compagnies privées interrogées estiment opportun de prêter main-forte à travers un « partenariat public-privé ». « C’est ce qui marche dans les autres pays. Dans tous les pays du monde, les ordures sont gérées, collectées par les entreprises privées en partenariat avec l’État », souligne la P.D.G. de la compagnie 509 Sanitation, faisant remarquer qu’elles sont disposées à s'engager avec les mairies en essayant de les guider sur les stratégies à adopter.

Informnation tiree du quotidien Le Nouvelliste
----------------------------------------------
Un coup d’oeil sur Haïti en Marche, nous montre les préocupation de l’hebdomadaire>
En voice les titres:

A Taiwan Jovenel signe pour son gouvernement mais pas forcement pour Haïti

Police Nationale : Un arrêté fait grimper le thermomètre
Michel Ange Gédéon:
Les gouvernements passent, votre police demeure!

Certains y verront une réponse cinglante à l’Arrêté présidentiel du 28 mai 2018 lui enlevant tout pouvoir de nomination et de transfert au sein de ses troupes, mais le DG de la PNH, en publiant cet extrait sur sa page Facebook, mercredi en milieu de journée, n’a rien précisé.
Port-au-Prince, mercredi 30 mai 2018 ((rezonodwes. com))-- “Notre police est nationale, mais nous ne pouvons nous cacher derrière notre souveraineté pour faire n’importe quoi. Tous les regards sont fixés sur nous. Nous avons un devoir d’image et un devoir de résultat.
Ensuite, je voudrais souligner pour vous à l’encre forte que les vieilles pratiques politiques partisanes n’ont jamais fait du bien à notre institution. Chaque fois que la politique entre dans la cuisine de l’institution, c’est pour tout gâcher. Les faits sont là et les exemples tellement éloquents.
Soyez et restez professionnels !
Les gouvernements passent, votre police demeure. Chaque candidat a un programme de gouvernement, mais aucun ne peut se passer du volet de la sécurité. Vous êtes donc incontournables. Soyez-en fiers sans pour autant avoir la grosse tête.”
Michel-Ange Gédéon
Directeur Général de la PNH

Et puis cet article de l’hebdomadaire sur la mode des Fake News:
En voice le titre:
Entre le faux meurtre de Kiev et le bizarre kidnapping d’un maire en Haïti
Drôle de coïncidence : en Ukraine, un journaliste tué, réapparait vivant ; en Haïti la même semaine un maire est kidnappé mais lui aussi réapparait sans une égratignure ni paiement d’aucune rançon.
Deux phénomènes nouveaux parce que jusqu’à présent les morts restaient bien morts, sauf nos fameux ‘zombies’ haïtiens tandis que les kidnappings finissent soit par le paiement d’une rançon, soit sur une intervention de la police libérant la victime, soit celle-ci les deux pieds devant, hélas.

DANS LE QUOTIDIEN LE NATIONAL, CE TITRE:

Le Sénat en mode paralysie

Le Sénat de la République est quasiment dysfonctionnel. Les sénateurs ont, pour la plupart, déserté totalement le Grand Corps depuis la clôture de la première session ordinaire en Assemblée nationale. Une situation qui
n’a pas laissé indifférent le vice-président du Sénat de la République

Le bureau du Sénat se trouve donc dans l’ incapacité à réaliser une séance depuis la fermeture de la première session ordinaire le deuxième lundi du mois de mai. Plusieurs séances de travail ont été annulées dont celle relative à la convocation des membres du Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN) qui devraient répondre à des questions concernant la sécurité publique.
Le vice-président du Sénat de la République, Pierre François Sildor, a pris conscience de l’ampleur de la situation. Le Sénat est sur une mauvaise pente.

Dans le secteur de la sous traitance, HAÏTI/SOUS-TRAITANCE
Les ouvriers annoncent quatre nouvelles journées de mobilisation
Des ouvriers du secteur de la sous-traitance ont annoncé cette semaine quatre nouvelles journées de mobilisation pour forcer les autorités concernées à entendre leurs revendications. Ils réclament un salaire minimum de mille gourdes, l’accès aux facilités de prêt de l’Office national d’Assurance-Vieillesse (ONA), des cartes d’assurés à l’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA) ainsi que de meilleures conditions de travail en plus du transport, des logements sociaux et des subventions alimentaires,

AUTRE SECTEUR EN CRISE : l’EDUCATION
Deux nouvelles mesures pour résoudre la crise du CEFEF
En vue de juguler la crise qui secoue le Centre de formation pour l’école fondamentale (CEFEF), le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a pris deux décisions importantes. Il s’agit de la nomination d’un nouveau directeur à la tête du centre et de la mise en œuvre d’une commission chargée de l’élaboration d’un cadre légal pour formalizer l’institution

Autre nouvelle de la semaine:
Le premier PRIX JEAN DORMESSON pour n écrivain hauitien, disparu il y a 57 ans.
Métzéore des lettres haïtiennes, écrit le Journal La Croix l’écrivain et intellectual engage Jacques Stephen ALEXIS assassin en Avril 1961 à 39 ans est devenu mercredi le premier laureate du pri Jean D’Ormewson pour son hef d’oeuvre “ L’espace dun cilement” paru chez Gallimard
Le prix Jean D’Ormesson est un prix qui ressemble à Jean D’Ormesson. C’est un prix qui célèbre les livres, la grande affaire de sa vie, avait exliquzé sa fille Héloïse D’Ormesson en annonçant début MARS, la creation de ce nouveau et original prix Littéraire.
“ Ni l’époque, ni la langue, ni le gne n’entraveront le hoix des douze jurés. Seuls leurs gouts, leur complicité et une certaine forme d’affinité elective gideront leur selection” avait elle prévenu.

“ L’espace d’un cillement” paru en 1959, est un chef d’oeuvre du “ realism merveilleux, genre littéraire lance pr le Cubain Alejo Carpentier, Ce roman d’amour est porté par une écriture incandescente. Livre écrit au présebtm chaque chapitre est découpé au rythme des cinz sens ( la vue, l’odort, l’ouie , le gout et le toucher”
Tout se passé le temps de la semaine Sainte dans un bordel de Port-au-Prince. Le Sensation Bar où se crise toute une huanté en souffrance. On sit NINA Estrellita, prostitute cubaine convoitée par les soldats américains . Il y a aussi El GCaucho, un militant syndicaliste défenseur des opprimés qui aimerit arracher Nina à la prostitution.

Le livre sensual et poetique est aussi une ode à Haïti, ses odeurs, sa musique, sa rage de vivre.
Le Jury est preside par Françoise d’Ormesson, l’épouse de Jean D’Ormesson et Dany Laferrière en est membre.