Visite officielle du Président de la République à New York dans le Cadre de la 73ème Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. 

Ce voyage officiel a été l’occasion pour le Président de la République d’intervenir au débat général de la 73ème Session ordinaire, de rencontrer la presse haïtienne à l’étranger, ainsi que les Haïtiens vivant dans la région métropolitaine de New York.
Toujours le Président Moïse à New York

Jovenel Moïse explique le projet courant 24 sur 24 à New York
( Un article du Nouvelliste)

C’est à travers les énergies solaire, éolienne, hydroélectrique et biomasse que le président Jovenel Moïse compte électrifier le pays 24 heures sur 24. Le chef de l’État a apporté cette précision, lundi, lors de son intervention au Climate Week à New York, un sommet auquel ont pris part, entre autres, le président du Pérou, la présidente des îles Marshall, la Première ministre de la Nouvelle Zélande, le gouverneur de la Californie et des investisseurs privés.
La proposition de Jovenel Moïse sous la forme de demande aux investisseurs
Au Climate Week NYC, le président a tenté de convaincre les investisseurs à participer à un partenariat public-privé pour investir dans les énergies renouvelables. «L’entrepreneur que je demeure, malgré mes fonctions d’homme d’État, voudrait proposer un partenariat public-privé alléchant. Loin d’être une entreprise de charité, il s’agit plutôt d’un geste s’inscrivant dans la droite ligne de l’économie capitaliste, à laquelle vous souscrivez tous, qui nous permettra de redresser le climat et, en même temps, de gagner de l’argent, créer des emplois et générer des richesses», a-t-il proposé.

Jovenel Moïse, accompagné entre autres, de son épouse Martine Moïse, des ministres des Affaires étrangères, de l’Économie et des finances, de la Santé publique, du gouverneur de la Banque centrale, sera de retour au pays le vendredi 28 septembre.

 

La Banque Caribéenne de Développement est officiellement en Haiti

La Banque Caribéenne de Développement (CDB) a ouvert ses portes en Haïti. Une cérémonie officielle a été organisée le 21 septembre dernier à l’hôtel Royal Oasis en présence de plusieurs personnalités tels que la Première dame, Martine Moise, le Nonce apostolique, le ministre Eugene Nugent ainsi que plusieurs autres membres du gouvernement.
Ce bureau de la CDB placé en Haïti est le premier de la Caraïbes en dehors de son siège à la Barbade. Le président de la Banque, William Warren Smith, a fait part de ses objectifs au cours de cette cérémonie. « L’ouverture de ce Bureau National arrive à un moment opportun alors que nous essayons de promouvoir le développement d’Haïti et l’aider à mieux s’intégrer à la CARICOM. » a affirmé le Dr. Smith dans ses remarques d’ouverture.
Il indique que la CDB s’engagera à dédier son aide dans le but d’améliorer la « qualité des programmes et services destinés à augmenter les moyens de survie du peuple haïtien. » Le responsable a également fait remarquer que depuis 2007, la CDB a « engagé » près de 134 millions de dollars de subvention envers Haïti à partir du fonds spécial de ladite banque.
« Le nouveau bureau national de la CDB sera le nouveau point focal pour la mise en œuvre de sa stratégie pour Haïti durant la période 2017/2021 », lit-on dans un article disponible sur le site de la CDB.

Le travail de la Banque dans le pays hôte inclut des projets d’éducation, de résilience aux aléas du climat, d’agriculture communautaire et de développement rural.

 

Petro Caribe.
Pour enquêter sur Petro Caribe, la Cour des Comptes réclame environ 100 millions de gourdes tandis que pour l’ULCC il faudra 1 milliards gourdes pour mener l’enquête.

Et déjà les deux institutions commencent à se battre:
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) se dit être l’institution publique la plus compétente pour enquêter sur l’utilisation des fonds Petro Caribe. De ce fait, elle n’entend pas laisser la Cour Supérieur des Compte jouer sur ses plates-bandes, sans mot-dire.

A en croire son Directeur Général, David Bazile, l’ULCC entend mobiliser ses agents dans le meilleur des délais, à travers 10 commissions, afin de travailler sur ce dossier. Pour se faire, monsieur Bazile espère des trésors publics la somme d’UN MILLIARD de gourdes, alors que environ 100 millions suffiraient pour la cour des comptes qui y mobilise des ressources depuis 2 mois.
Cette dernière ne peut qu’auditer les comptes publics, remarque le patron de l’ULCC. Son institution, elle, a l’expertise nécessaire, dit-il, pour approfondir et analyser les contours de l’affaire et en produire le meilleur des rapports.
Selon David Bazile, ancien ministre de l’intérieur et de collectives territoriales de l’administration du président Michel Joseph Martelly, la cour supérieure des comptes ne doit pas monopoliser le dossier Petro Caribe. Pour qu’il n’y ait pas de travaux parallèles, il réclame une synergie.
Sans la mobilisation des jeunes via les réseaux sociaux particulièrement, le dossier de dilapidation des fonds Petro Caribe serait déjà mort et enterré, commente les analystes. Les institutions publiques s’avèrent donc échouer sur le dossier, pensent-ils, comme dans presque tout d’ailleurs.

 

Toujours Petro Caribe…
Mais non, il aut confier la tâche d’enquêter sur la dilapidation des fonds Petro Caribé à une compagnie étrangère.
C’est du moins ce que dit Jovenel Moïse.
Et iI n’est pas seul à le clamer.
Est-ce que Petro Caribe serait en train d’échapper aux Haïtiens ?

Et Haïti en Marche écrit:
Dans le dossier Petrocaribe, c’est comme si on assistait à une course contre la montre entre les officiels haïtiens et la communauté internationale d’un côté et de l’autre les forces mobilisées par la demande de justice contre les dilapidateurs des 3.8 milliards de dollars américains tirés d’un fonds spécial du trésor public haïtien. Pendant que
des marches ont lieu quasi quotidiennement en Haïti et dans la diaspora haïtienne répondant au mot d’ordre ‘Où est passé l’argent de Petrocaribe ?’, soudain les pouvoirs publics en Haïti (président de la république, parlementaires et organismes de contrôle des finances de l’Etat – Cour des comptes, ULCC et UCREF) se mettent tous à bouger.
Déclaration du président Jovenel Moïse : ‘L’Etat doit traiter le dossier Petrocaribe avec la rigueur nécessaire et donner des explications’, tout en invitant
la population à rester calme dans l’attente
des résultats du travail des institutions
compétentes.
L’agence Alterpresse rappelle qu’il y a quelque temps, Jovenel Moïse avait assimilé les premiers rapports d’enquête sur la gestion des fonds en question à de la ‘persécution politique.’
C’est aussi la Chambre de commerce et d’industrie qui dit espérer que la Cour des comptes et du contentieux administratif tiendra son engagement ‘d’auditer impartialement tous les projets (qui ont été) financés’ par les fonds Petrocaribe.
Faute de quoi, le pays risque de capoter, selon elle, ‘dans une incertitude politique pouvant déboucher sur un chaos généralisé.’
Si l’international se garde quant
à lui d’aller droit au but pour ne pas risquer
peut-être d’être accusé d’interférence,
on note les
Félicitations adressées par ses principales
représentations en Haïti (ONU, Union
européenne et l’Ambassade américaine) à l’occasion de la ratification par les deux chambres du Parlement du programme politique du nouveau chef du gouvernement, Jean Henry Céant, dont le dossier Petrocaribe figure en tête de liste - avec l’engagement du président Moïse de faire le jour sur la question, cela invite à réfléchir.

Et le journal de continuer en ces termes:

La Communauté internationale seul juge tout comme pour nos élections ...
La Fondation Héritage, branche haïtienne de Transparency International, ‘suggère (aussi) au Président de la République et au gouvernement de solliciter auprès de l’OEA, de l’ONU et des Etats faisant partie à la Convention Inter- Américaine Contre la Corruption (CIACC) et à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC) leur appui, selon les articles 14 et 43 desdites Conventions, en matière de dépistage et de recouvrement des gains illicites déposés dans des comptes à l’étranger’ (fin de citation).
Le dossier Petrocaribe serait donc sur le point d’échapper aux Haïtiens.
Sous quel prétexte ?
La Fondation Héritage ‘met en garde les éternels agitateurs et semeurs de troubles puissants qui oeuvrent dans l’ombre et se sont insinués dans le mouvement citoyen pour fomenter un climat instable, violent et chaotique propice à leurs propres opérations louches et criminelles.’
Vrai ou faux ? Allez savoir.
Mais on retrouve le même accent dans la prestation du Président Jovenel Moïse sur Radiotélémétropole.
‘Jovenel Moïse demande à la population d’éviter de faire des amalgames pour que les honnêtes gens ne soient pas victimes, ni injustement indexés dans le dossier’ (information reprise par l’agence Alterpresse).
Faut-il rappeler que des conseillers proches du chef de l’Etat sont également cités dans le dossier.
Conclusion : le dossier Petrocaribe peut être sur le point d’échapper, lentement mais sûrement, aux parties haïtiennes,
celles-là même qui ont lancé le mouvement.
Mais celles-ci peuvent-elles y échapper ?
Il faudrait pour commencer que toutes ces voix
puissent accorder leurs violons. On ne peut en même temps vouloir tout et le contraire de tout. Comme faire appel aux mêmes, que l’on conteste.
Rappelez-vous le lion de la fable, qui mit les plaideurs d’accord ... en croquant l’un et l’autre.
Haïti en Marche, 22 Septembre 2018

 

Autres informations pour la semaine:
En marge du salon international du tourisme, Mme Marie Christine Stephenson, la nouvelle Ministre du Tourisme, invitée par l’Ambassadrice d’Haïti à Paris, Vanessa Lamothe Matignon, a participé en début de semaine à une dégustation de haut niveau de chocolat haïtien, sur une Péniche amarrée sur la Seine.

Le chocolat consommé avait été produit par pas moins de cinq chefs chocolatiers français à partir de cacao haïtien (certifié équitable et bio) cultivé en particulier par la cooperative
. Ce chocolat a été présenté, dégusté et apprécié par environ 80 grands gourmets et spécialistes de chocolat.

Invitée à prendre la parole l’Ambassadrice Vanessa Lamothe Matignon, a insisté sur l’histoire et sur l’aspect patrimonial du cacao en Haïti, pionnier de cette culture à l’époque coloniale. De son côté, la Ministre Stephenson a mis l’accent sur la singularité du cacao haïtien en regard de notre climat et sur son rôle potentiel dans le reboisement.

 

La MAISON DE VIVIANE GAUTHIER VA ETRE REHABILITEE

Mercredi, Jean Michel Lapin le nouveau Ministre de la Culture accompagné de son Directeur Général Yves Penel, a participé à la cérémonie de remise symbolique, par l’ambassade américaine, d’une enveloppe de 200,000 dollars US à la fondation Viviane Gauthier.
En effet, cette subvention, issue du « Fonds des Ambassadeurs pour la préservation culturelle » doit servir à la rénovation et la restauration de la Maison de Viviane Gauthier située à la rue M. Maison qui a vu naître plusieurs générations de danseuses et danseurs qui ont « brillé de mille feux », le Ministre Lapin s’engage à associer le Ministère de la Culture à ce projet de restauration.
« Le Ministère remercie les partenaires de cette initiative (Ambassade des États Unis, la Fokal, la Fondation Vivianne Gauthier dot le president est Churchill Martin et la vice présidente Wilmine St Pirre) pour l’avoir associé à ce projet. En restaurant ce haut lieu, ce temple de la danse, c’est garder vivace dans la mémoire collective l’œuvre de cette grande dame qui a donné sa vie à la danse car la danse était sa vie » saluant le support du Fonds des Ambassadeurs, particulièrement la contribution de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, via sa section culturelle, dans l'implémentation de ce projet.
Pour l’Ambassadrice des États-Unis en Haïti Michèle Jeanne Sison cette subvention est un investissement dans la préservation du passé d’Haïti et dans l’avenir de sa vie culturelle.
La diplomate américaine estime que la conservation des anciens immeubles, style gingerbread, peut non seulement aider à la préservation du patrimoine unique du pays mais surtout créer plus d’opportunités touristiques qui contribueront à la croissance économique.

Cette information a fait la une de toute la presse et on a pu voir cette magnifique batisse, témoin d’une époque où le gingerbread était dans les divers quartiers de la capitale.

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