Mr Jovenel Moïse a finalement parlé.

Il s’est adressé à la PNH à l’occasion du 24 ème Anniversaire de l’Institution.
Après avoir félicité la Police Haïtienne pour son courage, sa compétence pour protéger la vie du peule, Jovenel Moise a embranché directement sur la situation “ Malouk “ selon ses propres mots que confrontent le pays.
Puis il a rappelé son passé paysan pour bien faire comprendre qu’il ne saurait trahir le peuple d’où il est issu.
Puis il a parlé de ces gros dossiers qu’il n’a pas eu la chance de traiter. À cause de ces cerveaux, de ces gros stratèges qui avec beaucoup d’adresses résiste à chaque fois qu’on veut le capoter.
Et il cite les gros dossiers qu’il n’a pas eu le pouvoir d’attaquer: L’affaire de courant, le dossier de la Contrebande, celui de la Production Nationale… tous ces dossiers sont entourés de gens qui téléguident les décisions de l’état, pour défendre leurs propres intérêt, sans jamais penser , pas même pendant Une Minute à ceux qui sont les plus pauvres.
Après mures réflexions, continue Jovenel Moïse, j’ai décidé de toucher les dossiers des Intouchables, J’ai aussi décidé de poser des questions au groupe de gens qui pensent être les matadors superbes, ces gens que personne n’a le droit de regarder de travers. Je savais quelles allaient être les conséquences pour moi, mais je sus prèt à assumer les conséquences.
Je leur donne les garanties que je ne vais pas me comporter en lâche, en courant pour eux, pour leur permettre de déclarer victoire et s’installer au pouvoir alors que la majorité du peuple haitien continue à vivre dans la misère, le chômage, la fain et l’insécurité J’ai décidé de me mettre debout pour me battre pour empêcher à cette mafia économique et aux bénéficiaires du système de continuer leur tâche malfaisante.
Peuple Haïtien continue Jovenel Moïse, l’instabilité, la déstabilisation, le « déchoucage », le renvoi d’un président … ce sont là les moyens et la stratégie utilisé par ce système pour se reproduire, à chaque fois qu’on le met en question. Comme ça les riches deviennent plus riches pendant la transition dans la confusion qui s’en suivra.
Voilà c’était un extrait de cette allocution de Jovenel Moïse. En clair, il ne s’en va pas et il rend responsable de la situation actuelle, ceux qui profitent du système et qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour qu’on ne touché pas à ce système.

Cette allocution a été présentée le Mercredi 12 Juin par le président Jovenel Moïse.

 

Cependant rare sont ceux qui sont d’accord avec Jovenel Moïse.
Qui sont ceux qu’il accusent?
Ne devrait il pas être plus précis?

En tout cas on lit dans Le Nouvelliste le rappel suivant:
Dans sa note de presse datée du 15 février 2019, le Forum économique du secteur privé exhortait vivement le président de la République, S.E.M. Jovenel Moïse, les Parlementaires ainsi que l'opposition à tout mettre en œuvre, de façon urgente, afin d'entamer un dialogue sincère pour la recherche d'un grand consensus devant aboutir à un accord politique, condition indispensable à la résolution de la crise multidimensionnelle à laquelle fait face notre pays.
Quatre mois plus tard, ( bc’est à ire maintenant JUIN 2019), le Forum constate un échec total : aucun dialogue, aggravation de la situation économique et sociale, insécurité inacceptable, perte de contrôle des départements géographiques par les pouvoirs publics, et tant d'autres problèmes connus de tous... Le pays est au bord du précipice.
Et le Forum économique du secteur privé poursuit en ces termes :

Tout en reconnaissant la responsabilité collective de tous les Haïtiens et Haïtiennes à cette faillite, force est de constater que si le président de la République, M. Jovenel Moïse, ainsi que le Parlement ont hérité d’un pays en dysfonctionnement, ils ont, par un ensemble de décisions irréfléchies et répétitives, contribué à enfoncer le pays davantage dans la crise et ont prouvé qu’ils font partie du problème et non de la solution.
Le Forum supporte et encourage vivement une concertation de tous les secteurs de la vie nationale, accueille favorablement l'appel au dialogue de la Plateforme interreligieuse Religions pour la Paix Haïti et se déclare prêt à contribuer à la recherche d'une solution réaliste devant mener à une révision complète des systèmes politique et socio-économique afin de construire ensemble une nouvelle Haïti digne, dynamique, prospère, équitable, juste, solidaire et résolument tournée vers l’avenir.
Fait à Pétion-Ville, le 8 juin 2019
Pour le Forum économique du secteur privé,
Frantz Bernard Craan, CCIH
Georges Sassine, ADIH
Laurent Saint-Cyr, AMCHAM
Edouard Baussan, AMARH
Geoffrey Handal, CFHCI
Martine Cuvilly, CCIO
Raina Forbin, ATH

Cette intervention du Forum économique porte la de du 8 JUIN 2019 et est dibc abtérieur à la declaration du president en date, elle le 12 Juin.
Es-ce la réponse aux propositions du Forum économique du Secteur Privé ?

 

Passons à un autre media, le journal : Haiti Times
Ce journal souligne :
Moise ne dzeemissionnera pas.
Le president haïtien Jovenel Mozuise, écrit Haitian Times ne compte pas se plier aux demandes des manifestants qui veulent de son depart.
Et le journal souligne cette phrase par laquele le president se comporte comme si il s’adressait à des petits gamins: Votre president n’est pas impliqué dans la corruption. ( soit dit en passant, on ne vous demande de prouver que vous n’êtes pas impiqué dans aucune corruption ! )
“ Je vous regarde droit dans les yeux pour vous dire aujourd’hui que votre président celui que vous avez élu , n’est pas impliquEe dans la corruption”.
Mais quel est le pourcentage de ceux qui l’ont élu?

( c’est ce que rapporte Haitian Times dans sa dernière édition)

 

Cette semaine aussi, il y a eu aussi cette Circulaire du Premier Ministre aux ministres et Directeurs généraux de l’Administration Publique.
Jean Michel Lapin, premier ministre nommé mais pas ratifié , constate un total dysfonctionnement des services publics depuis ces dernier jours. Cett situation ne saurait durer, poursuit le Premier Ministre. L’administration publique dit être toujours à la hauteur de sa mission d’offrir en permanence des services ¡à la population.
Et le Premier Ministre Jean Michel Loin en profite pou rapeler la note de presse conjointe du 11 Juin du Ministère de la Justice et du ministère de l’Intérieur sur le maintien du dispositif de sécurité en place pour permettre aux citoyens de reprendre leurs activités en toute quiétude.

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Pendant ce temps lINSECURITE gagne du terrain
Israël Jacky Cantave, en larmes, a confirmé lundi soir, vers 22h, la mort du journaliste présentateur de Radio sans fin (RSF) Pétion Rospide. « Ils ont tué le projet, ils ont tué le rêve de RSF », a lâché, en pleurs, l'ancien journaliste de Radio télévision Caraïbes, actuel cadre de RSF. Pétion Rospide se rendait chez lui quand sa voiture a été la cible d'individus armés non identifiés à Portail Léogâne, tout près du Théâtre national. Blessé, il a continué à rouler, a rapporté Israël Jacky Cantave. Son corps sans vie a été retrouvé aux environs de la rue des Arts plastiques. La nouvelle de l'assassinat du présentateur de l'émission «Ti bat bouch» a choqué plus d'un.
Parmi les nombreux cas d’insécurité de la semaine, signalons que le commissaire Dimitri Hérard, responsable de l’SGPN 9 Unité de sécurité générale du palais national) a été attaqué le lundi 10 JUIN aux encirons de 11 h du matin dans les parages de sa résidence privée à Delmas 31, zone de l’aéroport.
Joint au téléphone Dimitri Hérard a confirmé qu’il a été attaqué p rune centaine de motards lourdement armés et qui ont fait feu en sa direction.
Sorti sain et sauf de cet attentat, il est maintenant accompagné es membres des unités BRI, DCPJ et de l’USGPN pour commencer les premières enquêtes.
( Louko Désir 4 454 5757 pour authentification)

 

Pour finir, cet article du journal LE MONDE, intitule:
En voici un extrait:

La « génération fin du monde » mène la contestation qui bouleverse Haïti
Le recours à l’état d’urgence, les contrats fractionnés, signés avant même que le projet ait été approuvé, pour éviter les appels d’offres et tout contrôle, des factures et documents manquants, des retards accumulés, des travaux inachevés… C’est toute la chaîne de réalisation des projets, depuis la planification jusqu’à la supervision et la restitution finale qui a été, non pas défaillante, mais purement et simplement contournée et détournée. Et ce jusqu’au sommet de l’Etat, puisque l’actuel président, Jovenel Moïse, est l’ancien directeur d’une entreprise de bananes, Agritrans, engagée de manière frauduleuse pour réhabiliter une route… toujours en aussi mauvais état.
Impuissance et politique
L’audit de PetroCaribe sidère. Pourtant, à y regarder de plus près, au-delà de l’accablement, il dessine une autre architecture de la corruption en Haïti, qui ne se laisse ni naturaliser ni isoler dans la classe politique. Car ce n’est pas seulement une crise des contre-pouvoirs et des institutions que dévoile le rapport de la Cour des comptes, mais bien un processus de désinstitutionalisation, qui plonge ses racines dans la politique de privatisation mise en œuvre depuis quatre décennies.
En ce sens, la corruption à grande échelle en Haïti n’est que la contrepartie de la « sagesse » des puissances internationales. Composé des représentants spéciaux du secrétaire général des Nations unies et de l’Organisation des Etats américains, des ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des Etats-Unis, de France et de l’Union européenne, le Core group appelle ainsi au dialogue, à la bonne gouvernance… Avec toujours le même objectif : stabiliser le pays pour attirer les investissements. Et, à court terme, bénéficier du prochain prêt du FMI…, dont les conditions avaient cependant déclenché les émeutes de juillet 2018.
Bref, la « communauté » internationale ne voit pas plus loin que la moralisation de l’élite haïtienne et la poursuite d’une même stratégie néolibérale, pourtant à la source de l’effondrement des institutions, des politiques publiques et des contre-pouvoirs, qui catalyse la corruption. A l’encontre d’une telle vision bornée et erronée, les dizaines de milliers de Haïtiennes et Haïtiens, qui descendent régulièrement dans la rue depuis un an, ne dénoncent pas seulement le vol des millions de dollars, mais aussi celui, plus radical, de sa capacité collective de diriger. D’où l’appel à changer la classe gouvernante, et, avec elle, les politiques dont elle est à la fois le vecteur et le marqueur.