ELECTIONS:
Où sont passé les 500 millions de gourdes promis ?
Alors que la campagne électorale pour les élections législatives (Sénatoriale partielle et députation) a débuté mercredi, les entités politiques agrées n’ont reçu de l’État, aucun financement pour leur campagne. Un financement pourtant prévu dans le décret électoral à l’article 125 qui stipule « l’État accorde aux partis politiques, aux groupements politiques ayant des candidats agréés aux élections, une subvention pour les aider à mener leur campagne électorale [...] »
Le Gouvernement avait programmé un montant de 500 millions de gourdes pur aider l’ensemble des entités politiques acceptées par le CEP
Et tout le monde se demande avec raison ce qui se passe.
La campagne électorale a été lance au CEP.
Rappelons aussi que le ministre de l’économie et des finances Wilson Laleau avait confirmé une augmentation de 150 millions de gourdes pour le financement des Partis Politiques.
Fin Avil le Premier ministre Evans Paul avait lui aussi confirmé que 500 millions de gourdes avaient été mobilisés pour aider les partis politiques.
Mais rien n’a été décaissé à l’arrivée de la date prévue pour ce décaissement.
Haïti - France : 5,3 millions d'euros pour la formation professionnelle dans le domaine de l’eau
Suite à la visite du Président français François Hollande le 12 mai dernier et de la signature d’un accord de la France notamment dans la formation professionnelle, un des engagements, concernant la création d’une filière autour des métiers de l'eau au Centre Pilote de l’Institut National de Formation Professionnelle (INFP) a été lancé.
Ce lancement a eu lieu en présence entre autres de : Marina Gourgue, Secrétaire d’État à la Formation Professionnelle, de Mervil Guillaumette, Directeur Général de l’INFP, de Benito Dumay, Directeur Général de la Direction Nationale de l'Eau Potable et d'Assainissement (DINEPA), de Mme Sassine, Directrice Exécutive de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) et de Mme Bénédicte Gazon, Directrice de l’Agence Française de Développement AFD) en Haïti.
L’objectif de ce projet est de mettre en place des cursus de formation professionnelle dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Il vise également à réhabiliter et à renforcer le Centre Pilote de l'INFP, situé à proximité de Cité Soleil, notamment les liens entre offre de formation et milieux économiques.
Ce projet financé par l’AFD, à hauteur de 5,3 millions d’euros a été remporté par un groupement franco-haïtien, mené par l’Institut Forhom du groupe Egis International en partenariat avec Institutions et Développement et la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti. Il se déroulera sur 4 ans, dont 6 mois pour son démarrage. Il sera accompagné par une équipe d’experts de différents domaines (gestion, comptabilité, passation de marché, articulation avec le secteur privé, formation, eau et assainissement, égalité femmes-hommes).
En attendant, des leaders de Partis Politiques déplorent que jusqu’à présent le gouvernement n’a pas encore déboursé une gourde de cette subvention et exhortent les autorités à faire preuve de responsabilité. Pour plusieurs d’entre-eux, c’est une preuve que les autorités ne souhaitent pas véritablement la tenue d’élections cette année, malgré les garanties maintes fois répétées par le Conseil Électorale Provisoire, que ces élections auront bien lieu.
À un mois de l’ouverture des bureaux de vote (9 août à 6h00 a.m.) pour le premier tour des législatives, c’est clair que tout n’est pas aussi prèt qu’on voudrait nous le faire croire.
L »EAU est un problème certain dans la capitale.
Des quartiers qui jamais n’avaient ´gé privé d’eau, n’ont plus une goutte d’eau de la DINEPA, et ceci depuis près d’un an. C’est le cas du Bois Verna, zone NATCOM, donc le haut du Bois Verna. Et pourtant les bordereaux n’ont jamais été aussi reegulier. A chaque fois, on le leur signale. Mais jamais la DINEPA n’envoie un technicien voir ce qui se passe.
C’est à croise qu’ils savent tr ès bien pourquoi les robinet sont à sec.
En tout cas on apprend que
PASSONS à un autre domaine, celui de l’INSECURITE
ASSASSINAT DE L’INGENIEUR AGRONOME TEBERT OSCAR
P-au-P, 09 juil. 2015 [AlterPresse] --- L’ingénieur-agronome Tébert Oscar, 39 ans, professeur à la Faculté d’agronomie et de médecine vétérinaire (Famv) de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh), a été tué par balles, le mercredi 8 juillet 2015, à La Saline, quartier populaire situé à l’ouest de Port-au-Prince, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
Les circonstances de cette agression par balles de l’ingénieur-agronome Tebert Oscar ne sont pas encore déterminées.
Il s’agit d’un 6e cas de décès par balles d’ingénieurs-agronomes en 2015, signale l’organisation Promotion pour le développement (Promodev).
Le jeudi 29 avril 2015, des bandits armés ont assassiné l’ingénieur-agronome Jean-Yves Banatte (Agro Ba), 67 ans (8 novembre 1947 - 29 avril 2015 ; il fut diplômé de la Famv en 1975), aux Cayes, troisième ville du pays à 191.9 km au sud de Port-au-Prince.
Récemment, la commission épiscopale Justice et paix (Jilap) de l’église catholique romaine s’est dit préoccupée par les violences sévissant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Des gangs se battent pour des territoires au sein de certaines zones, à l’image de Cité Soleil (grande agglomération populaire, au nord de Port-au-Prince) au profit de politiciens engagés dans les élections prévues entre août et décembre 2015.
Pour le premier trimestre 2015, 138 personnes sont mortes par balles, sur 164 victimes de violences, recensées par la Jilap dans la zone métropolitaine de la capitale.
Une tendance à un regain d’actes d’insécurité est observée au début de l’été 2015.
Parmi les victimes, dimanche soir 5 juillet 2015, des bandits armés ont assassiné Wilkenson Bazile, employé technique du Conseil électoral provisoire (Cep), qui travaillait au cabinet du conseiller Jaccéus Joseph.
SANTE :
Mesures pour prévenir la transmission de maladies transmissibles
Le Dr. Georges Dubuche, Directeur Général du Ministère de la Santé et de la Population (MSPP) a présenté en début de semaine, les grands chantiers du Ministère en vue de servir la population à l’échelle nationale. Construction et réhabilitation d’hôpitaux ou Centres de santé, formation d’agents communautaires, modernisation du système de Santé haïtien, sont autant d’intervention du MSPP en vue de garantir sa présence sur tout le territoire.
- 240 Centres de santé et hôpitaux ont été construits ou réhabilités à date et plusieurs autres seront inaugurés incessamment : l’hôpital Simbi de Martissant, celui de San-Fil, l’hôpital Notre-Dame du Perpétuel Secours à Bon Repos et d’autres hôpitaux communautaires pouvant offrir des soins de qualité aux niveau des différentes communes du pays.
En outre, afin d’assurer une meilleure collecte de données pour une meilleure performance en matière de décision, le Ministère à formé plus de 10,000 agents de santé communautaires, a indique le Dr Dubuche qui a annoncé que ce nombre doublera dans les cinq prochaines années.
S’agissant des retours volontaires ou des prochains rapatriements de nos compatriotes vivant en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine, le Dr Georges Dubuche a fait savoir que le Ministère de la Santé Publique, est en train de prendre le maximum de mesures avec d’autres entités de l’État sur la zone frontière, en vue de fournir les premiers soins à ceux qui en auraient besoin et prévenir également d’éventuelles maladies transmissibles dont un migrant pourrait être porteur.
Ces info sont tires de l’Agence Haïti Libre
Du côté de l’agence Alter Presse, on note cette information:
Installation d’une seconde équipe au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire
Ils sont 9 membres à avir été installés le Jeudi 9 Juillet.
Pour redorer le blason de la justice haïtienne tant décriée, Jules Cantave affirme qu’il faut « redonner confiance au justiciable, refaire l’image de la justice, renouveler aux magistrats leur honorabilité ». Ces ambitions « exigent un travail sérieux et profond qui ne pourra pas être incomplet », reconnait-il.
Le Cspj a déjà reçu plus de trois cent plaintes, provenant tant du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), que des doyens et des justiciables eux-mêmes, s’estimant victimes de comportements déplorables de juges.
À court terme, le Cspj devra adresser plusieurs défis dont la détention préventive prolongée et le non-renouvellement du mandat des juges.
À St-Marc (nord), Hinche (est), les Cayes (sud), les mandats des juges d’instruction sont arrivés à terme.
Cantave, faisant plusieurs promesses, assure que le Cspj va travailler sans relâche afin de proposer des avant-projets d’amendements de la Constitution et de la loi du 13 novembre 2007 créant le Cspj.
« Le Conseil du Cspj entend prioriser autant que possible le respect du quota de 30% des femmes dans le système tel que le recommande la Constitution haïtienne en vigueur », souligne-t-il.
Le chef de l’Etat Michel Martelly, réitère, pour sa part, sa volonté de construire un État de droit.
Il invite les 9 nouveaux membres à s’intégrer dans la marche de la communauté, en ayant pour boussole des prescrits légaux et le sens du bien commun.
« Le pouvoir judiciaire est le lieu de convergence de tous les pouvoirs. La stabilité et la consolidation de la démocratie passent par le renforcement de la justice sociale et exigent un pouvoir judiciaire fort, capable d’aménager une structure judiciaire dégagée de toute influence », fait valoir Michel Martelly.
Il encourage le nouveau conseil à faire bon usage de son pouvoir, de le mettre au service de la population haïtienne, car les justiciables doivent faire confiance à l’État.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Ministre de la justice et de la sécurité publique, Pierre Richard Casimir, du président du Sénat Andris Riché, des membres du Conseil électoral provisoire, des représentants de l’Organisation des États américains (Oea) et des Nations Unies, des représentants des universités publiques et privées, des doyens et juges des cours d’appel et tribunaux de Première instance.
Voici les membres du nouveau Conseil :
Jules Cantave, président
Wendel Télot Cop, vice-président
Tiers Malette, membre
Max Elibert, membre
Noé Pierre Louis Massillon, membre
Clamé-Ocnam Daméus, membre
Jean Etienne Mercier, membre
Dilia Lemaire, membre
Patrice Cadet, member
L’AHP renseigne sur : Rencontre entre le CEP et des représentants de partis politiques autour du processus de désignation des membres des bureaux de votes, rencontre quelque peu perturbée par un représentant de la plateforme Vérité. Le président du CEP promet de tout mettre en œuvre en vue de l’organisation des élections aux dates prévues.
Pierre-Louis Opont en a profité pour donner la garantie que le premier tour des législatives partielles aura lieu comme prévu le 9 aout prochain, précisant que le CEP dispose de fonds suffisants pour réaliser ce scrutin. Il appartient au gouvernement de dégager des fonds additionnels pour la réalisation des autres élections, a dit Pierre-Louis Opont.
Dans l’ensemble, les responsables des partis politiques ayant pris part à la rencontre de ce mardi, se sont montrés satisfaits et affirment noter la volonté du conseil électorale de réaliser le scrutin du 9 aout.
Ces leaders politiques ont fait savoir que leurs formations sont prêtes à prendre part au scrutin même s’ils estiment que le CEP n’a pas la maitrise de tous les paramètres.
Nous allons encore revenir à l’Insécurité avec ces declarations du president du CEP affirmant prendre tres au serieux l’assassinat du directeur de cabinet d'un conseiller électoral et les menaces qui auraient été proférées à l'encontre de l'organisme électoral: Le Collectif des Candidats Non-Agrées encourage les autorités judiciaires à questionner le conseiler N
On it dans l’ahp QUE éhémy Joseph…
M. Opont rappelle que cet assassinat est intervenu à un moment où les conseillers électoraux sont l’objet de toutes sorte de menaces.
Ils ont organisé nos funérailles et certains disent que nous ne serons pas là au moment du scrutin, a indiqué Pierre-Louis Opont qui dit souhaiter que le mal ne se soit pas concrétisé.
Le president du conseil a assuré que le CEP ne va pas reculer.
La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Haïti, Sandra Honoré, a condamné le meurtre dimanche de Wikenson Bazile du cabinet du conseiller électoral Jaccéus Joseph.
La chef civile de la MINUSTAH a dit souhaiter que l’enquête ouverte par la police nationale d'haïti (PNH) dans le cadre de de ce dossier, permette rapidement de déterminer le mobile de ce crime et d’en traduire le ou les auteurs devant la justice.
ENFIN Haïti en marche dans sa dernière édition, son numéro 25 écrit sr sa page couverture :
ELECTIONS ; Le décret oPONT
CARICOM : Martelly fustige les autorités dominicaines
ECONOMIE «
A la veille de l’expansion du commerce maritime dans la région
Des Taxis moto à l’image du pays
Et puis une question : A qui parlait le président Martely.
Le président Michel Martelly a reçu vendredi (26 juin) la visite de deux sénateurs américains, Mrs. Dick Durbin et Bill Nelson.
Cependant le palais national n’a pipé mot de cette importante rencontre alors que, selon une note de l’Ambassade américaine, il y avait à l’agenda des questions des plus importantes : ‘les élections haïtiennes fixées pour cette année ; des problèmes de migration avec la République dominicaine et du support pour le développement d’Haïti.’
Pourquoi le palais national, toujours si friand de nouvelles sensationnelles à mettre à l’actif du chef de l’Etat, a-t-il voulu passer cette visite sous
silence ? Est-ce que le message dont ces deux sénateurs étaient porteurs n’était pas de nature à plaire au président Martelly ?
En tout cas, si la rencontre avait été agréable pour notre président à la gâchette si facile, les scribes officiels se seraient empressés d’emboucher les trompettes de la renommée. Comme nous y a habitués depuis 4 ans, le régime en place.
Mais qu’est-ce qu’ont bien pu dire au chef de l’Etat (ainsi qu’à ‘d’autres officiels de haut rang au palais national’, précise la note de l’Ambassade américaine) pour soulever ainsi l’ire présidentielle ?
En effet, vendredi soir, comme tous l’ont relevé, Michel Martelly était hors de lui-même. Au point qu’un observateur a commenté : ce jour-là ‘le président n’avait pas bu de l’eau !’
Il se peut que ce soit autre chose, mais qui lui est en tout cas resté en travers de la gorge. Et dont il avait toutes les peines du monde à se débarrasser, n’était son fils Olivier qui est venu le prendre par le bras pour l’accompagner tranquillement hors scène.
( un article à lire dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Haïti en Marche. C’est le numéro 25 et il est vente à travers les rues de la capital.
C’était la Revue de Presse de la semaine du 6 au 10 Juillet 2015
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