Pour commencer la REVUE cette semaine, rappelons que ajourd’hui est le 7 Février 2020.
Il y a t-il quelque chose de prévu pour comemorer ce 7 Février?

Nous commençons la Revue avec l’hebdomadaire Haïti en Marche.
En page de couverture, on parle de Coronavirus et l’hebdomadaire pose la question : Haïti en est-elle protégée?
Puis concernant la crise politique, encore une question : L’Opposition est-elle prête à aller aux eelections?
Nous poursuivons, toujours sur cette première page de l’hebdomadaire avec un communiqué du Core Group qui réitère son soutien au peuple ha itien,
Et uis une photo de Mme martine Moïse en visite officielle à Belize
Aussi une photo de l’avion chinois qui a passé plusieurs heures à l’aéroport international de Port-au-Prince, sans que les passagers aient reçu l’autorisation de descendre.
Et puis un grand article Haïti Media avec une affirmation: Dernière chance pour la télé numérique et pour notre culture

Il s’agit d’un séminaire qui a eu lieu en Floride (plus précisément sur deux sites dont l’un à Miami Gardens, le second à la station satellitaire de Port St. Lucie).
On est les invités de la United Teleports, spécialisée dans la transmission des signaux
télé par satellite. Commentlesignal
(autrement dit les émissions
de télévision) est capté au
pays producteur, envoyé au
pays de redistribution, tout
cela via United Teleports, puis redistribué à travers le monde, en premier lieu sur le continent américain.
Mais pas sans avoir subi un traitement haut de gamme pour garantir une réception parfaite dans plusieurs millions de foyers, y compris dans la diaspora haïtienne, du Canada au Brésil, ainsi que la protection contre les aléas techniques (panne d’électricité ou d’internet et autres) ou naturels comme les ouragans.
Et tout cela, comme on dit, en temps réel.
Directement du producteur au consommateur, mais nous parlons de plusieurs millions de consommateurs, sous plusieurs cieux et qui en jouissent à la même heure.
Comme la finale du Super Bowl, championnat de football américain qui se déroule ce dimanche 2 février dans cette même ville de Miami, drainant des centaines de milliers de touristes dans la jeune mégapole floridienne.
C’est la télévision d’aujourd’hui.
Haïti traine depuis plusieurs années, sans pouvoir jusqu’à présent faire le bond.
Les causes sont multiples. Exiguïté du marché haïtien. En publicité ainsi qu’en nombre d’abonnés.
Mais surtout l’absence jusqu’à présent de l’esprit de corporation (‘corporate’, mise en commun) qui est la seule façon d’aborder une technologie fonctionnant avec des équipements de l’ordre de plusieurs milliards de dollars.
Comme les deux stations du United Teleports où nous débarquons ce samedi à l’invitation du CONATEL (Conseil National de Télécommunications d’Haïti).
Beaucoup de renseignements au fur et à mesure qu’on parcourt cette véritable caverne d’Ali Baba et qui font la joie surtout des confrères versés dans la gestion technique tandis que les patrons eux aussi emballés, ne cessent cependant de s’enquérir des coûts, craignant que le carnet de chèques haïtien, aujourd’hui plus que jamais, ne soit à la hauteur des ambitions. Mais fini les hésitations. Cette fois c’est marche ou meurs.
D’un côté une technologie à son plus haut niveau et à notre portée ; de l’autre côté se condamner à disparaître dans l’indigence à la fois financière et surtout socio-médiatico- culturelle.
Car la mort de la télévision haïtienne, déjà inscrite
dans les faits, provoquerait une autre catastrophe : la disparition aussi d’Haïti sur l’échiquier culturel, national et international s’il est vrai que la télé est aujourd’hui à la fois l’œil mais aussi le cœur et l’esprit du monde où nous vivons.
Il est par conséquent urgent que les professionnels haïtiens dans cette branche, dans un sursaut (ultime) d’auto- défense, et aussi dans l’intérêt de leur pays et des générations à venir, fassent le pas décisif de mettre leurs ressources en commun pour ... sauver la télévision haïtienne ainsi que les trésors qu’elle dissimule à tout point de vue.
Un article don’t nous vous recommandons chaudement la lecture. Il ouvre des horizons nouveaux.

APRES HAITI EN MARCHE, N COUP D’OEIL SUR LE NOUVELLISTE.
TELE 20 SUPERSTAR ET TELE NATIONAL
Tout le swing du konpa attend les téléspectateurs sur le petit écran à partir du vendredi 7 février. Les émissions de Konpa Danse Challenge (KDC) seront diffusées « dans l’ordre : Télé 20, TNH, Superstar », a précisé la présidente de KDC, Gaëlle Jasmin, ce mercredi au journal Le Nouvelliste. À l’Université Quisqueya (Uniq), mardi, un parterre d’invités a eu le privilège de visionner sur grand écran l’une des émissions réalisées par Dream Master.
Toute la beauté de cette révolution culturelle qui s’opère en Haïti se réalise dans les gestes conçus par des professionnels de la danse. En effet, Ayitidans, une association culturelle reconnue pour son travail de valorisation et de promotion des danses sociales, offre au pays et au monde une écriture chorégraphique pour que les corps bougent dans la fluidité des figures dans le temps et l’espace.
Les postures dans le konpa sont notées et se lisent comme une partition. Pour le pas typique du konpa, vous dira le couple Clifford et Gaëlle Jasmin, « on relâche la hanche sur le contre-temps avant de mettre l’appui sur le temps ». Une belle approche pour noter les pas à exécuter dans la subtilité d’un mouvement.

Autres titres à la une du Nouvelliste: Echec des négociations à la nonciature apostolique, la durée du mandt du president Moïse est sur la table.
Détournement d’un camion de marchandises, un policier arête
Petro Caribe: La Cour des coptes rendra public son dernier rapport début mars.
Et puis cet article : Reprise des négociations pour une solution concertée à la crise politique Après le deuxième échec consécutif des négociations sur la crise politique, les pourparlers ont repris lundi entre des signataires de l’accord de Marriott, celui de Kinam, des représentants du président de la République, les partis politiques non alignés et des membres de société civile dans un autre espace autre que celui de la nonciature apostolique, a confié mardi au Nouvelliste Jean Robert Charles, membre du Comité haïtien d’initiative patriotique (CHIP) qui organise ces rencontres. Il dit espérer la signature d’un accord politique avant la fin de cette semaine…
Troisième round de négociations sur la crise politique. Cette fois-ci, les acteurs politiques se rencontrent sans l’appui de la communauté internationale. « Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas vous dire où l’on se rencontre, mais ce sont encore les mêmes acteurs à la nonciature apostolique qui poursuivent les négociations », a confié mardi au Nouvelliste Jean Robert Charles, membre du Comité haïtien d’initiative patriotique (CHIP).
À la nonciature apostolique vendredi dernier, les négociations ont achoppé sur deux points litigieux. Les pourparlers ont repris sur ces deux points de désaccord, a-t-il fait savoir. Il s’agit premièrement du calendrier dans lequel il y a la réduction du mandat du président de la République, la conférence nationale, les élections, l’assemblée constituante, le référendum, entre autres. Le deuxième point litigieux réside dans le choix d’un Premier ministre, a fait savoir au journal Jean Robert Charles. 

D’autres signataires de l’accord de Marriott comme l’Alternative consensuelle, le Forum patriotique et des organisations politiques comme Fanmi Lavalas sont du nombre des absents à ces négociations.

Passons aintenant à Alter Presse qui annonce: Une nouvelle convocation de protagonistes politiques, annoncée pour le 7 février 2020 en Haïti

Et l’agence d’écrire: Le 7 février 2020 ramène le 34e anniversaire de la chute de la dictature des Duvalier (François Duvalier 22 septembre 1957 - 21 avril 1971, Jean-Claude Duvalier 22 avril 1971 - 7 février 1986), que les gouvernements tèt kale, qui se sont succédé au pouvoir, tendent à banaliser.
L’Initiative de la société civile écrit :
Les partis politiques devraient faire les concessions nécessaires pour parvenir à un accord, suggère desroches.
« Nous sommes sortis de l’ordre constitutionnel et du régime démocratique, puisqu’il n’y a pas de parlement. Il faut qu’un accord politique soit signé avec l’opposition. Il faut qu’il y ait un gouvernement de consensus. Autrement, nous nous retrouverons dans un régime purement autoritaire », met en garde l’Isc.

Une frange de l’opposition annonce la reprise de la mobilisation antigouvernementale, à partir du 7 février 2020, en Haïti

HPN MAINTENANT: HAITI PRESS NETWORK.

Haïti-économie : déficit budgétaire au 1er trimestre de 2019-2020 : « Il faut arrêter l'hémorragie », (Fritz Alphonse Jean)

L’économiste et ancien gouverneur de la Banque Centrale, Fritz Alphonse Jean a réagi à la note sur la politique monétaire émise par la Banque de la République Haïti (BRH) du 1er trimestre 2020 qui fait état d’un financement monétaire de 15 milliards, d’un taux d'inflation de 20.1%, et des licenciements de 10 à 25% des effectifs des entreprises.



« Déficit budgétaire record en vue. Pour les 3 premiers mois seulement de l’exercice fiscal en cours, la BRH a déjà financé le déficit budgétaire de l’Etat à hauteur de près de 16 milliards de gourdes contre 6,28 milliards pour la même période de l’exercice précédent », a tweeté l’économiste.



Selon la note de politique monétaire de la BRH, le ralentissement de l’activité économique, notamment durant les deux premiers mois du trimestre a eu des incidences négatives certaines sur la situation des finances publiques. Toutefois, la relative reprise des activités à partir de la fin du mois de novembre a eu en ce sens des effets positifs.

TOUJOURS HPN: Haïti-Energie : Le directeur de l'ED'H, Hervé Pierre Louis a fait le point autour des difficultés de l'institution
Des difficultés qui vont de la situation technique, passant par des interventions illégales de certains individus sur le réseau de l'ED'H sans oublier les dettes accumulées par les grands clients ajoutées aux nombreux bordereaux non payés. Sur un total de plus de 140 mille bordereaux émis par la Compagnie d'énergie dans la région métropolitaine seulement 26,111 clients ont honoré leurs dettes.
C'est une institution qui a besoin de moyens pour renforcer son réseau de distribution vétuste pour mieux desservir la population de la région métropolitaine qui est aujourd'hui d'environ 3 millions d'habitants. Pour le moment, les résidents ne peuvent recevoir en moyenne qu'entre 6 et 10 heures d'électricité par jour dans la région. Le Directeur de l'ED'H Nicolas Jean Hervé Pierre Louis, encourage, dans ce sens, les clients à honorer leurs obligations.
Nicolas Hervé Pierre Louis souligne que les dettes au niveau des résidences ont atteint les 13 milliards de gourdes; pour le secteur commercial, elle a atteint plus de 1,7 milliard de gourdes, les mairies à travers les lampadaires doivent 4,7 milliards de gourdes à l'ED'H tandis que les organes publiques ont une dette de plus de 1,8 milliard de gourdes.

Cette situation ne facilite pas la compagnie dans la distribution du courant électrique a indiqué l'Ingénieur Nicolas Jean Hervé Pierre Louis. Il souligne que certaines zones ne seront desservies qu'après 36 heures. Le Directeur général de l'ED'H annonce que les technologies seront utilisées dans la commercialisation de l'électricité dans les prochains jours.