REVUE DE LA SEMAINE

A la tête de la revue, cette semaine l’INSECURITE, qui frappe partout, n’importe où et qui a été l’objet d’une marche de protestation à la quelle ont pris part Etudiants et professeurs et qui, arrive au Champs de Mars, a démoli les stands en construction pour le Carnaval.
Les manifestants ont hurlé : NON AU CARNAVAL…
Nous n’en voulons pas alors que nos enfants meurent chaque en nombre important, alors que ce gouvernement se trouve dans l’impossibilité de faire quoique ce soit pour assurer la sé curité des habitants du pays.

Le Carnaval aura t-I lieu ? 

Le PM Jean Michel Lapin a rencontré le maire de Port-au-Prince autour des festivités carnavalesques
Le Premier Ministre a.i et Ministre de la Culture, Jean Michel Lapin a rencontré, lundi 10 février, le maire de Port-au-Prince, Ralph Youri Chevry et le comité d’organisation du carnaval pour planifier les festivités de cette année.
Les préparatifs pour le déroulement du carnaval national avancent à grand pas. Le gouvernement fait montre de sa détermination à accompagner la Mairie de Port-au-Prince ainsi que le Comité d’Organisation du Carnaval pour la pleine réussite de ces festivités en dépit de la situation économique complexe à laquelle fait face le pays. LÉtat semble vouloir à tout prix que ces festivités qui se dérouleront autour du thème « Ann Pote Kole Pou Ayiti Dekole » réussissent.
De son côté, Ralph Youri Chevry a mis l’accent sur les dispositions prises par la municipalité pour le bon déroulement du carnaval 2020. Il a annoncé par ailleurs que la Mayotte, cette grande plate-forme pour la performance des bandes à pieds et déguisées sera érigée à la Rue Saint-Honoré.
Et comme pour bien montrer à quell point il tenait au CARNAVAL,

Signalons,
La Visite surprise du Président Jovenel Moïse sur le stand de la Mairie de Port-au-Prince
À l’occasion de la quatrième journée des festivités pré-carnavalesques ce dimanche 9 février, le Président de la République a effectué une visite surprise sur le stand de la Mairie de Port-au-Prince.
Après s’être entretenu avec le Maire de la capitale, Ralph Youri Chevry, le Chef de l’Etat a passé en revue l’aspect organisationnel du carnaval 2020 et les conditions de sécurité y afférentes, informe le Ministère de la Culture et de la communication dans une note de presse.
Le Chef de l’Etat en a profité pour saluer les dispositions de la Municipalité en vue de la tenue de ces festivités qui ont lieu autour du thème « Pote Kole Pou Ayiti Dekole » les 23, 24, 25 février 2020.

Port-au-Prince : la phobie du kidnapping s’empare des parents des élèves

Haïti standard, le 12 février 2020.- Une peur bleue s’installe à Port-au-Prince. La tension est montée d’un cran dans la matinée du 12 février 2020. Des parents se sont bousculés dans les rues de Port-au-Prince pour récupérer leurs enfants à l’école.
À l’origine de cette situation de tension constatée dans plusieurs rues de la Capitale ce 12 février, les nouvelles de l’enlèvement de deux (2) élèves à Port-au-Prince. Des nouvelles non encore confirmées par les sources officielles…
Les autorités, elles, ne cessent de multiplier les appels au calme et à la sérénité jusqu’à présent sans effet. Pourtant, les kidnappeurs continuent d’imposer leur loi au détriment des Citoyens…
HS/Haïti standard
Kidnapping : le ministre de la justice et de la sécurité publique annonce une riposte…
Haïti standard, le 11 février 2020.- Le ministre de la justice et de la sécurité publique du gouvernement démissionnaire, Me Jean Roudy Aly s’est dit préoccupé par l’insécurité couplée aux actes de kidnapping qui se réalisent dans le pays notamment à Port-au-Prince et ses environs.
La cellule anti-enlèvement basée au niveau de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et le service de renseignement de la Police nationale d’Haïti (PNH) vont s’activer davantage, afin d’apporter une réponse appropriée à l’insécurité qui s’installe dans le pays, a indiqué le ministre au cours d’une conférence de presse donnée le 11 février 2020.
L’ensemble du gouvernement est préoccupé par cette situation et souhaite apporter des réponses appropriées face à l’insécurité caractérisée par le kidnapping, a poursuivi le ministre démissionnaire Jean Roudy Aly.
En s’abstenant de fournir des précisions, le ministre a informé que des opérations de police sont en train d’être réalisées à plusieurs endroits du pays et devraient permettre au calme de revenir dans la cité, a-t-il expliqué.
Au terme de cette conférence de presse, le ministre a.i de la justice et de la sécurité publique a martelé que les forces de l’ordre (la police et la justice) s’évertuent à traquer les bandits, pour les mettre hors d’état de nuire.
HS/Haïti standard

Mais la population n’en a cure, elle ne veut pas de declarations.
Elle veut de l’action.
Ainsi cette semaine, un jeune qui apportait l’rgent de la rançon, pour ob tenir la liberation de 5 autres jeunes kidnappés, alors qu’ils sortaient d’une rencontre religieuse, a été execute par les bandits qui venaient de toucher l’argent de la rançon.

Voici comment l’AHP, l’Agene Haïtienne de presse raconte les faits:

Les 5 jeunes enleves samedi a Delmas 33 alors qu’ils revenaient d’une rencontre a l’Eglise « Le Phare » de Martissant 7 (sud de la capitale) liberes mardi soir.

Ces liberations sont intervenues un jour apres l’assassinat par balles du president de l’association de jeunes de cette Eglise, Jean Rubens Eugene, a la 4 eme Avenue Bolosse. Il était aller remettre une partie de la rancon exigee par les kidnappeurs.

L’autre partie qui se trouvait vraisemblablement aux mains d’un autre emissaire n’aurait pas été remise. Selon des informations, c’est en raison du fait que l’argent n’était pas complet que les ravisseurs ont assassine Rubens. Une autre source laisse croire que c’est parce qu’un des ravisseurs connaissait Jean Rubens Eugene, qu’ils l’ont liquide apres avoir pris la somme d’argent.

Mardi, le Ministre de la Justice Jean Rudy Aly, avait tente de rassurer en donnant la garantie que les autorites etaient a pied-d’œuvre et qu’elles iraient chercher les kidnappeurs jusque dans leurs derniers retranchements, s’il le faut dans le ventre de leur mere.

M. Aly avait appele la population a rester calme et a ne pas ceder a la panique, faisant savoir que tout etait sous contrôle. Toutefois, dans le meme temps, des cas d’enlevement etaient enregistres en plusieurs points de la capitale, notamment a Turgeau et Delmas.

Les autorites avaient pendant un certain temps, tente de banaliser le kidnapping et les actes de violence. -Le porte-parole de la police nationale , Michel-Ange Louis Jeune avait du revenir lundi sur des declarations recentes qui ont exaspere la population, selon lesquelles, le kidnapping n’avait pas toute l’ampleur qu’on lui donnait et que c’était la creation des reseaux sociaux et d’un secteur de la presse.

Le kidnapping, s’il paralyse deja le fonctionnement des ecoles, risque d’avoir de serieux impacts sur le derouloement du Carnaval 2020 prevu du 23 au 25 fevrier, et qui devrait se derouler dans 5 departements.

Malgre le grand attachement de la population a la plus importante activite culturelle du pays, on ne la voit pas’s’exposer au fleau de la violence et du kidnapping.

De plus, des stations de radio ont arrete de faire la promotion du Carnaval, en attendant que les autorites competentes montrent des signes qu’elles veulent mettre un terme a la spirale de violence.

Autre titre faisant l’actualité pour la semaine:

Migration : 67 Haïtiens rapatriés par le Mexique

Le Gouvernement mexicain a refoulé pas moins de 67 Haïtiens à Port-au-Prince ce lundi à bord du Boeing 727 de la police fédérale.
Ces ressortissants haïtiens -34 hommes, 15 femmes et 14 mineurs- se trouvaient en situation migratoire irrégulière, a appris Juno7.
Pour éviter une mutinerie comme ce fut le cas en juin 2019, les autorités migratoires mexicaines ont mis en place un dispositif de sécurité assez imposant. Environ 13 policiers, 11 agents des migrations et 11 militaires de la Garde nationale ont accompagné les Haïtiens.

Parallèlement, en République dominicaine, près de 2 mille compatriotes haïtiens ont été appréhendés par les autorités à la mi-janvier, selon les chiffres communiqués par la Direction Générale de la Migration (DGM).

A LA UNE DU NOUVELLISTE:

DES cas de kidnappings recensés au Cap Haïtien

 

Le Désarmement pour réduire l’Insécurité aux Gonaïes

Et puis ce titre sur la manif de Port-au-Prince:
Manifestation, Baricades, “bat tenèb” Port-au-Prince dit non à l’Insécurité.

 

À Port-au-Prince, la mobilisation contre l’insécurité s’organise alors que les cas d’enlèvement se multiplient. Ce mercredi, plus d’un millier de personnes ont manifesté à Fontamara et à Martissant. Les protestataires ont dénoncé la remontée spectaculaire de l’insécurité et réclamé la paix. " Trop de gens meurent ! Il faut mettre un terme au phénomène du kidnapping !", ce sont entre autres les slogans qui ont été scandés au cours de cette manifestation.

Des dizaines d’étudiants et d’autres militants ont également manifesté dans les rues de la capitale pour dénoncer l’insécurité. Les protestataires ont appelé les autorités à assumer leurs responsabilités. Pour exprimer leurs désaccords à l’organisation du carnaval cette année alors que les cas de kidnapping se multiplient, certains protestataires s’en sont pris à quelques échafaudages installés au Champ de Mars pour la construction des stands. Des heurts ont éclaté entre protestataires et forces de l’ordre alors que les agents de la PNH ont tenté de disperser la foule en ayant recours au gaz lacrymogène.
La journée de ce mercredi a été également marquée par le respect de la consigne « bat tenèb » lancé par des militants. À midi, des sifflets, des concerts de klaxons, entre autres bruits ont été entendus notamment dans l’aire du Champ de Mars. Une chaîne humaine a été remarquée à la même heure dans les parages du Palais national. Des barricades de pneus enflammés ont aussi été remarquées à l’avenue Christophe, aux rues Magloire Ambroise et Oswald Durand où sont situées plusieurs facultés de l’Université d’État d’Haïti.

 

Rencontre entre le ministère de la Justice et l’ambassade des Etats-Unis

La question de la détention préventive prolongée, la corruption publique, la lutte contre la traite des personnes, la garantie judiciaire dans les affaires La Saline, Bel-Air, entre autres, ont été au cœur d’un échange entre le ministre Jean Roody Aly et l’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, Michele J. Sison, le mercredi 12 février 2020. « Nous avons discuté avec le ministre de la Justice, M. Jean Roudy Aly, de la question de la détention préventive prolongée, de la lutte contre la traite des personnes et de la garantie de la justice dans les affaires La Saline, Bel Air et de la corruption publique. -#AmbSison », a posté l’ambassade américaine sur son compte Twitter.

Marche citoyenne contre l’insécurité, prévue le vendredi 14 février 2020, à Port-au-Prince
Plus de 70 cas de kidnapping, de fin décembre 2019 à début février 2020

Le regroupement citoyen Collectif 4 décembre 2013 et ses alliés annoncent, pour le vendredi 14 février 2020, à Port-au-Prince, une marche citoyenne contre l’insécurité, lors d’une conférence de presse, ce lundi 10 février 2020, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Nous demandons aux autorités de faire des interventions claires, avec des résultats incontestables », exige Jean-Robert Argant, coordonnateur du Collectif 4 décembre 2013.
Le regroupement de citoyennes et de citoyens invite toutes les actrices et tous les acteurs de la vie nationale à prendre part à cet événement, qui débutera au niveau du Carrefour des routes de l’Aéroport international et de Delmas, pour terminer devant le Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), situé à l’avenue Charles Summer (centre-ville de Port-au-Prince).
Plusieurs autres organisations expriment leurs inquiétudes, à propos de l’intensification de la criminalité sur le territoire national, plus précisément en ce qui concerne les nombreux cas de kidnapping (actes d’enlèvements et de séquestrations de personnes), enregistrés, depuis le mois de décembre 2019, dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.
Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) se dit très préoccupé face à la recrudescence de l’insécurité, ces derniers mois, en Haïti.
Le Rnddh demande au président du Conseil supérieur de la police nationale (Cspn), Jean Michel Lapin, également premier ministre démissionnaire, de prendre toutes les mesures qui s’imposent, en vue d’une amélioration de la situation, dans une lettre ouverte en date du vendredi 7 février 2020.
De nombreuses victimes, enlevées en janvier 2020, ont été séquestrées à Village de Dieu (au sud de Port-au-Prince) et à Gran ravin (sur les hauteurs de Martissant, dans la périphérie sud de Port-au-Prince).
« En plus des enlèvements proprement dits, ce qui inquiète la population, c’est la facilité, avec laquelle les bandits armés opèrent, sans même se préoccuper de cacher leurs armes à feu, prouvant, par là, que le contrôle du territoire a complètement échappé aux autorités étatiques », peut-on lire dans la lettre ouverte du Rnddh.
Plus de 70 cas de kidnapping ont été enregistrés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, depuis la fin de l’année 2019 jusqu’au 10 février 2020, indique le coordonnateur de l’organisation Gardiens des droits humains (Gdh), Rovelson Apollon, interrogé par AlterPresse.
L’organisation Gardiens des droits humains exhorte l’Etat à prendre ses responsabilités, face à l’augmentation des cas de crimnalité dans le pays.
« Les agents de la police nationale sont démotivés. Leur niveau de frustration est grave. Ils ne sont plus à même d’assurer la sécurité de la population. Quant à l’Etat, il a failli à sa mission, il n’y a plus d’institution ».
Un réseau mafieux de fausses offres d’emploi en opération en Haïti
Un vaste réseau mafieux de fausses offres d’emploi dans le domaine de l’informatique opère, depuis quelques temps, en Haïti, selon les informations recueillies par AlterPresse.
À travers une manœuvre manipulatoire, les membres travaillant pour ce réseau de mafieux font croire aux postulantes et postulants qu’ils seront employés, comme informaticiennes et informaticiens, pour une Organisation non-gouvernementale (Ong).
En contrepartie, un salaire, qui varierait entre 1,500.00 à 2,000.00 dollars américains, leur est promis, pour une durée d’environ 2 mois.
Obligation est faite, à chacune et à chacun, d’avoir des matériels, comme un ordinateur portable.
Le réseau de mafieux exige également, aux postulantes et postulants, de verser un montant, estimé à environ 300.00 dollars américains, pour briguer le poste.
Un membre du réseau de mafieux prend rendez-vous avec la postulante ou le postulant, en faisant semblant de l’emmener, dans un véhicule, au local de l’employeur, pour un premier entretien.
C’est à ce moment là que ce membre du réseau de mafieux en profite pour, d’abord, dépouiller la personne postulante de tous ses effets (ordinateur, téléphone, argent) et, ensuite, pour l’enlever et la séquestrer.