21 OCTOBRE LA REVUE DE LA SEMAINE

Réunion du Conseil de sécurité en session extraordinaire sur Haïti
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10/19/2022
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit mercredi après-midi, de façon extraordinaire, pour faire face à la crise en Haïti et mettre un frein en quelque sorte à la détérioration de la sécurité que connaît le pays, aggravée par une épidémie de choléra.
La reunion a été convoquée à l’improviste, malgré le fait qu’au même moment il y en avait une autre prévue pour discuter de la guerre en Somalie, qui a également créé une catastrophe humanitaire dans le pays africain.
Les membres du Conseil s’étaient déjà réunis lundi pour aborder la situation en Haïti, devant discuter de deux résolutions différentes – l’une pour promouvoir une intervention armée étrangère en soutien aux forces haïtiennes pour reprendre le contrôle de grandes parties du pays contrôlées par des gangs criminels et l’autre pour prendre des sanctions contre les responsables des violences, dont les chefs de gangs.
On ne sait pas si l’une des deux résolutions sera votée ce mercredi, ni quelle est la possibilité réelle qu’elles soient mises en œuvre, puisque la Russie et la Chine ont exprimé leurs doutes quant à l’opportunité et à l’efficacité des deux mesures.
C’est le Gouvernement haïtien lui-même qui a demandé le 7 octobre l’appui d’une force armée internationale pour débloquer les principales autoroutes et ports du pays et garantir ainsi la libre circulation de l’eau, du carburant et du matériel médical pour éviter que la situation dans le pays ne se détériore davantage.
Rlnews ( RLN)

Helen La Lime réitère la demande d’envoi d’une force armée internationale en Haïti, ajoutant ‘‘qu‘une urgence humanitaire est désormais à nos portes’’…
RHInews– L’argument ‘‘urgence humanitaire’’ lié à la brusque réapparition du cholera est sur toutes les lèvres aux Nations-Unies pour justifier une intervention étrangère en Haïti.
Lundi, l’intervention de la cheffe du bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), Helen La Lime au conseil de sécurité de l’ONU, a été largement dominée par la situation humanitaire due notamment à la résurgence des cas de choléra, aux crises économique, sécuritaire et politique.
Selon Helen La Lime, ‘‘en quelques semaines, des dizaines de cas supplémentaires ont été confirmés, dont plus de la moitié ont entraîné la mort, et des centaines d’autres suspects dans les départements de l’Ouest et du Centre. Vingt-cinq de ces décès se sont produits dans la seule prison de Port-au-Prince. Des cas sont également suspectés à la prison de la Croix-de-Bouquet’’, a-t-elle précisé.
Elle a souligné qu’alors que des cas de choléra non-documentés sévissent dans certaines parties de Port-au-Prince, en particulier à Cité Soleil, les gangs continuent de bloquer le terminal de Varreux où la majeure partie du carburant du pays est stockée.
La diplomate a déclaré que ‘‘les conséquences pour les infrastructures de base d’Haïti ont été graves, perturbant les opérations des hôpitaux et des fournisseurs d’eau du pays, impactant la réponse au choléra. Sans carburant, les déchets ne sont pas évacués des quartiers, tandis que les pluies torrentielles favorisent les inondations, qui se mélangent aux ordures pour créer des conditions insalubres propices à la propagation des maladies’’, a-t-elle soutenu.
« Ni le travail ‘‘héroïque’’ de la police – qui manque cruellement de personnel et de ressources – ni les efforts politiques n’ont réussi à apaiser la situation. Comme toujours, ce sont les citoyens les plus pauvres et les plus vulnérables d’Haïti qui sont les plus touchés », a déclaré La Lime.
Mme La Lime estime que, ‘‘la réalité est que sans la libre circulation du carburant, Haïti ne sera pas en mesure de sortir de la crise actuelle.’’
Elle a ajouté que,’’ malgré toutes les réalisations de la police nationale dans la réouverture des routes et des quartiers, le port où le carburant est stocké reste un défi. De plus, la pénurie de carburant a maintenant un impact sur la mobilité et l’intervention de la police. Les appels lancés par le corps diplomatique et d’autres, y compris l’ONU, pour la création d’un corridor humanitaire sont restés lettre morte’’
Selon La Lime, « près d’un millier d’enlèvements ont été signalés rien qu’en 2022, et l’insécurité générale continue d’empêcher des millions d’enfants d’aller en classe, isole des quartiers entiers et laisse des familles extorquées et brûlées dans leurs propres maisons. Il faut espérer que les arrivées ce week-end à Port-au-Prince d’importants équipements tactiques achetés par des Haïtiens, livrés par le Canada et les États-Unis, aideront la police à reprendre le contrôle de la situation », a poursuivi La Lime.
Sur le plan politique, elle a fait état des efforts pour réunir les différents acteurs autour d’une table en vue d’un consensus, mais a déploré que les pourparlers aient échoué, ajoutant que ‘‘l’esprit de compromis s’est estompé et, dans un triste cas de déjà-vu, des intérêts particuliers ont commencé à rediriger le récit.’’
Soulignant que les pourparlers se poursuivent entre les représentants de la société civile en vue de renouer avec un large consensus, elle a ajouté que ‘‘les bons offices des Nations Unies restent de plus en plus essentiels pour offrir aux Haïtiens des opportunités de se rassembler et de s’entendre sur la voie de la stabilité pour le pays.’’
Elle a indiqué que, les acteurs du secteur privé qui se sont montrés disposés à soutenir la réforme devraient continuer à apporter leur aide à cet égard, reconnaissant qu’ils ont un rôle important à jouer.
Rappelant que le 7 octobre, le Conseil des ministres a autorisé le Premier ministre à solliciter l’appui d’une force armée internationale spécialisée, pour l’aider à faire face à la crise humanitaire, Helen La Lime a déclaré : « Je ne peux que réitérer l’appel du Secrétaire général aux partenaires d’Haïti pour qu’ils considèrent cette demande de toute urgence pour le secours immédiat des personnes déjà les plus vulnérables ».
Elle a rappelé que les gangs continuent de blesser, kidnapper, violer et tuer., ajoutant que le rapport des droits de l’homme sur les violences sexuelles commises par les gangs publié vendredi souligne à quel point les femmes et les jeunes sont particulièrement touchés.
« Le viol est systématiquement utilisé comme arme de contrôle et de terreur », a-t-elle déclaré.
Selon Helen La Lime, ‘‘tout soutien renforcé en matière de sécurité à la police nationale devrait également s’accompagner d’un soutien au système judiciaire : à la fois pour garantir une responsabilisation appropriée, mais aussi pour renforcer les initiatives menées au niveau national, telles que les unités judiciaires proposées spécialisées dans le jugement des crimes commis par les gangs, ainsi que des délits financiers.
Elle a réitéré que toute résolution globale nécessite une solution politique dirigée par les Haïtiens. Mais, a-t-elle poursuivi, une solution politique reste insaisissable et ne suffit plus à elle seule à résoudre la crise actuelle.
Elle déclaré également que, ‘‘Pour soutenir les institutions haïtiennes dans leur quête d’ordre civique et de responsabilité – et pour sauver des milliers de vies qui seraient autrement perdues – les membres de ce Conseil doivent agir, et de manière décisive, pour aider à lutter contre les fléaux persistants de l’insécurité et de la corruption en Haïti.’’
Edmonde Bauzile Proteste contre des Déclarations Prêtées à Moïse Jean Charles

FUSION
Camarades, Sympathisant(es), Citoyens et Citoyennes,

Le parti partage avec vous son communiqué de presse condamnant énergiquement les propos attentatoires à la vie des officiels du gouvernement haïtien et leurs proches menaçant clairement la sécurité intérieure de l’Etat à son niveau le plus élevé.

Camarades, Sympathisant(es), Citoyens et Citoyennes, la FUSION vous demande de recevoir ses salutations patriotiques.

Sén. Emonde S. Beauzile
Présidente

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Communiqué de Presse
Port-au-Prince, le 18 octobre 2022

Le parti Fusion condamne énergiquement les déclarations agressives et irresponsables du représentant de la plateforme politique « Pitit Desalin », Moise Jean-Charles, invitant des individus à attenter à la vie des officiels du gouvernement haïtien et leurs familles dans leur résidence respective.

Ces déclarations incendiaires prononcées lors d’une conférence de presse datée du 17 octobre 2022 puis diffusées sur les ondes de plusieurs stations de radio de la Capitale menacent clairement la sécurité intérieure de l’Etat à son niveau le plus élevé.

La perpétration de tels actes contre des autorités dans l’exercice de leurs fonctions est clairement qualifiée de crime selon l’article 170 du code pénal et l’auteur de ces déclarations doit être réprimandé selon les rigueurs de la Loi.

Des dispositions célères auraient dû être déjà prises par le Commissaire du gouvernement pour mettre l’action publique en mouvement pour sévir à l’encontre de tout contrevenant qui menace la sécurité de l’État verbalement ou par des actions.

Dans un environnement fortement empreint de haine où plusieurs malfrats ont déjà passé de la parole aux actes en manipulant des individus en vue de piller et d’incendier les biens et commerces de paisibles citoyens, les autorités doivent sérieusement se pencher sur ces déclarations intempestives et continues.

Le peuple haïtien, éprouvé, comprend la différence entre révolution de la mentalité axée vers le progrès et celle du chaos menant tout droit au suicide collectif. Il sait que le pillage, les incendies, les viols et le kidnapping sont propres aux pêcheurs en eau trouble. Il sait aussi que la révolution est un changement radical visant à l'amélioration des conditions de vie d'un peuple trop souvent bafoué.

La Fusion ne cesse de croire que dans un système démocratique, les désaccords se règlent par le dialogue, la recherche de consensus et non par l’élimination physique de l’autre. La démocratie, c’est le lieu de la tolérance et du débat, c’est très loin de la pensée unique.

La Fusion demande aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions pour réprimander ces actes avec la plus grande rigueur. Du même coup, le parti invite le gouvernent à redoubler d’efforts pour le rétablissement du climat sécuritaire en vue de faciliter la libre circulation des personnes et des biens.

Ayiti pap peri, N’ap chanje sa !

Edmonde S. Beauzile
Présidente

Le Bureau de la Banque Mondiale fermé pour insecure banté
VBI
La Banque Mondiale a fermé son bureau en Haïti depuis le 14 octobre cette decision a été prise à cause du climat d’insécurité preevalant dans le pays et de la crise humanitaire aigue provoquée par le blocage de Varreux, souligne une note de la représentante des operations en Haïti. Cette suspension temporaire s’étend sur une période de 30 jours.