Une rencontre de responsables de partis politiques de l'opposition a été violemment perturbée samedi par des présumés proches du pouvoir faisant au moins un blessé, ont annoncé des dirigeants politiques présents à la rencontre, parmi eux Myrlande Manigat, Turneb Delpé ainsi que Pierre Espérance, dirigeant d’une organisation de défense des droits humains (RNDDH).
"Des manifestants portant des bracelets roses se présentant comme des proches du pouvoir ont fait irruption dans la salle où des leaders politiques étaient rassemblés. Ils ont jeté des pierres aux personnes présentes à la réunion", a témoigné l'avocat André Michel.
"Nous n'avons pas pu terminer la rencontre à cause de cet acte d'agression. La démocratie est menacée", estime l’homme de loi.
La Présidence a immédiatement condamné cette action et souhaité que les auteurs soient poursuivis par la justice. "Nous condamnons énergiquement cet acte de violence contre des chefs de partis politiques qui sont libres de se réunir. La Présidence n'a aucune implication dans cette affaire", a réagi Lucien Jura, porte-parole du palais national.