A cause de la précision des nouvelles données géo-spéciales que l'étude sur la cartographie a permis à l'État haïtien de disposer, le contenu de la Carte géographique d'Haïti doit être et sera modifié, a indiqué Boby Emmanuel Piard, directeur du Centre National de l'Information Géo-Spatiale (CNIGS), lors de la présentation, vendredi 4 mars, à Pétion-Ville, de la photographie aérienne et le LIDAR 2014-2015.

 

Cette information a été communiquée lors d'un atelier de travail tenu à l'initiative du ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT), dans le cadre du Projet de reconstruction et de gestion des risques et des désastres (PRGRD), autour du thème : « Compréhension des risques naturels à travers les Nouvelles technologies de l'information et de la communication ».
L'objectif a été non seulement de présenter la photographie aérienne de l'espace, mais aussi de sensibiliser les décideurs haïtiens sur la nécessité de prendre en compte ces produits dans leur prise de décisions dans tous les programmes et projets de développement.
C'était ainsi l'occasion pour M. Boby Emmanuel Piard de faire savoir que les nouvelles informations géographiques que dispose l'État sur Haïti, vont permettre de voir le territoire autrement, à cause de la précision de ces nouvelles donnée « Il faut qu'on produise de nouvelles cartes. Il faudrait même qu'on recalcule la superficie du pays par rapport à ces nouvelles précisions disponibles en termes d'imageries et de données. Il faut confronter ce nouveau calcul de superficie par rapport aux données qu'on disposait avant », déclare M. Piard.
Pour corroborer son assertion, Boby Emmanuel Piard dit qu'il y a différents phénomènes entropiques qui ont fait rétracter la mer en certains endroits. Aussi croit-il qu'il y a lieu de faire aisément le calcul et produire d'autres cartographies au niveau de la géographie et de la délimitation de nos départements, de nos communes et de nos sections communales.
« Je pense qu'à partir de ces données-là on peut produire tout un ensemble de nouvelles cartographies, avoir une nouvelle connaissance et complète du pays », souligne-t-il, informant au passage qu'il en a d'autres connaissances qui viendront des résultats des chercheurs, de l'université et des bureaux de production comme le CNIGS », conclut le technicien.