Selon plusieurs sources, l'exécutif travaillerait actuellement sur la création d'une Commission de garantie électorale en appui au CEP, pour essayer d'identifier les problèmes et proposer des solutions ... Alors que cette Commission n'existe pas encore, elle fait déjà des vagues.
Plusieurs personnalités auraient déjà été contactées par la Primature, entre autres : le professeur Rosny Desroche, Mgr Zaché Duracin Kettly Julien, l'ancien général Hérard Abraham, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue ou encore l'homme d'affaires Réginald Boulos... Toutefois, ce dernier dément avoir été contacté et affirme ne pas être intéressé à participer à cette éventuelle commission. Marie-Laurence Jocelyn Lassègue qui revient d'un voyage en Afrique, affirme n'être au courant de rien.
Joël Vorbe, du directoire du parti Fanmi Lavalas, dit ne pas avoir été contacté et qu'il n'y a aucune discussion au sein du parti à ce sujet. Jean Hector Anacasis, Coordonnateur général de la « Ligue Alternative pour le Progrès et l'Émancipation Haïtienne » (LAPEH), explique que cette Commission n'aboutira à rien. Le RNDDH dénonce aussi cette Commission expliquant que l'exécutif ne peut être à la fois juge et partie.
Suite à cela, les Conseillers électoraux préviennent et menacent de démissionner en bloc si le CEP venait à être coiffé par une telle Commission. La conseillère Marie Carmelle Paul Austin, qui affirme parler au nom de ses collègues, a expliqué que si cette Commission empiète sur les prérogatives et l'indépendance du Conseil électoral ou « vient refaire le travail que le CEP a déjà fait ou vérifié », les Conseillers démissionneraient en bloc.