Plusieurs sénateurs de l'opposition, dont Andrice Riché et Francisco Delacruz, exigent le départ de Josué Pierre Louis, actuel président du Conseil Electoral Permanent (CEP), installé par le gouvernement et contesté par les parlementaires.
Le vice-président du Sénat, Andrice Riché (OPL), se demande si un mauvais sort a été jeté contre le juriste. Il rappelle que l'ex-ministre de la justice a été impliqué dans des scandales à répétition dont l'arrestation d'un député en fonction et sa désignation comme président du Conseil Electoral par le chef de l'état.
Le sénateur Riché se demande comment un ex-chef du Parquet et ministre de la Justice puisse se rendre coupable d'un crime puni par la loi. Selon le sénateur Riché, la démission de M. Pierre Louis devrait être un préalable à l'enquête des autorités judiciaires.
Cet avis est partagé par le sénateur Francisco Delacruz (OPL) pour qui M. Pierre Louis aurait du offrir sa démission dès le début du scandale. Le gouvernement devrait prendre ses distances vis-à-vis de M. Pierre Louis en attendant que la justice confirme ou infirme les accusations.
Entre-temps, ce scandale ne devrait pas influencer les négociations entre l'exécutif et le législatif autour de la formation du CEP. Le sénateur François Lucas Saint Vil (Inite) n'a pas voulu faire de commentaires sur l'affaire estimant qu'il reviendra aux autorités judiciaires d'identifier le coupable.
Selon M. Saint Vil, les noms des futurs conseillers électoraux devront également être l'objet de consensus entre les parties.