François Jean22 mai 2019
HPN - Suite aux actes de viol perpétrés contre deux étudiantes de l'Université Quiskeya le 17 mai dernier, les responsables de l’institution annoncent un ensemble de mesures et lancent la campagne "pale saw wè".


Ces derniers temps, un nouveau phénomène se développe dans la capitale haïtienne. Il s'agit du viol.
Ainsi, en date du 17 mai 2019, deux étudiantes de l'Université Quiskeya ont été attaquées puis violées par des individus, alors qu'elles revenaient de l'université.
Le rectorat de l’université Quisqueya dénonce cette pratique et annonce des mesures. Ainsi, le rectorat de l'UNIQ et les autres services concernés, ont rencontré les responsables du sous-commissariat de police du Canapé-vert pour discuter sur des mesures à envisager pour diminuer les risques dans les zones limitrophes.
À l'issue de cette rencontre, ils ont adopté les 3 mesures immédiates suivantes:
À partir de 17h (5h pm), toutes les 20 minutes, un bus de l'Université assurera la navette entre le campus et le Star Mart de Turgeau, une patrouille du sous-commissariat fera des rondes régulières dans le quartier, des lampadaires fonctionnant à l'énergie solaire ainsi que des caméras de surveillance seront installés dans le voisinage immédiat de l'Université, selon le communiqué.
En outre, le rectorat de l'UNIQ recommande aux étudiants qui laissent le campus à pied de se mettre en groupe de 8 ou 10, rester sur la grande route, éviter les raccourcis par les bidonvilles avoisinants, notamment par les routes de Mont Joli et de Villa Rosa.
Aussi, le rectorat annonce aussi le début d'une campagne appelée "pale saw wè" avec des affiches indiquant des numéros à appeler en cas de problèmes et invitant les étudiants à signaler toutes situations potentiellement dangereuses.
"La sécurité est une affaire collective et c'est ensemble que nous parviendrons à rendre notre campus plus sécuritaire", conclut le communiqué.
François Jean