HPN - Il s’agit d’un programme de formation et de financement ciblant des jeunes qui aspirent à devenir entrepreneurs.
En 12 mois, le participant aura droit à un vaste programme de formation sur le milieu des affaires et pourrait bénéficier d’un appui financier pouvant aller jusqu’à 1 million de gourdes pour lancer son entreprise. C’est dans un hôtel de Pétion-Ville, Kinam 1, que le RENEPH, le réseau national des étudiants pour le progrès d’Haïti a rendez-vous, le dimanche 19 septembre à midi, avec les jeunes étudiants, professionnels ou cadres, à l’occasion du lancement de son programme d’aide financière, le PAF Entrepreneurship.
Des professionnels de l’économie et des finances dont Etzer Émile, des universitaires chevronnés à l’instar de l’ex-premier ministre Jacques Edouard Alexis ou encore des cadres de la trempe de Jacques Maurice, spécialiste en communication, animeront des ateliers pourtant sur les thématiques liés au milieu des affaires.
La planification et la gestion des opérations d’une entreprise, les techniques de négociation des affaires, des techniques de création d’un modèle d’entreprise, tels sont entre autres les thèmes qui seront développés, annonce Peterson Gédéus, le président du RENEPH.
Au terme de la formation qui s’échelonnera sur un an, le participant aura la possibilité d’intégrer le programme PAF-Entrepreneurship et de participer à des colloques d’affaires à l’étranger notamment au Canada, aux États-Unis et en Europe, a informé M. Gédéus, rappelant que les frais de participation sont fixés à 1500 gourdes.
L’objectif c’est de contribuer à l’érection d’un millier d’entreprises d’ici à 2022, a-t-il dit, précisant que les bénéficiaires des bourses, ou allocations, seront choisis sur la base de la pertinence et de la viabilité de leurs projets. Il n’y aura aucune forme de favoritisme, a-t-il dit, soulignant que cela participe de la continuité du programme PAF-Entrepruneurship car les bénéficiaires auront à retourner au programme, l’argent qu’ils avaient reçu pour démarrer leurs affaires, afin de permettre à d’autres projets de voir le jour.
Les projets ayant une valeur ajoutée pour l’économie, dont les entreprises de production et de service, seront prisés, au détriment de ceux portant sur le commerce, a précisé M. Gédéus, qui croit dur comme fer que l’avenir du pays passe par l’émergence d’une nouvelle classe d’entrepreneurs.
Par Dodeley Orélus