Les membres déjà désignés par l’Exécutif et le CSPJ seront-ils maintenus ou renvoyés ?
La deuxième rencontre entre les représentants de l’Exécutif et du Parlement autour de la formation du CEP appelé à organiser les prochaines élections, s’est tenue vendredi (30 décembre) sous l’arbitrage de la plateforme "Religions pour la paix".
Les deux parties se sont entendues autour d’une proposition de protocole d’accord dont les termes ne devraient pas être dévoilés avant que les principaux acteurs n'en soient mis au courant, a rapporté Monseigneur Pierre André Dumas, l’un des facilitateurs des discussions.
Monseigneur Dumas se réjouit toutefois de ce qu’il appelle la volonté manifestée par les deux secteurs pour contribuer à la résolution de la crise préélectorale. Il a dit souhaiter que d’ici peu, l’accord soit paraphé et que les prochaines élections puissent avoir lieu.
Interrogés à l’issue de la rencontre, le sénateur Jean William Jeanty et le député Dupner Clément des Baradères, n’ont pas voulu faire de commentaires sur les termes de l’accord trouvé avec leurs interlocuteurs.
Ces parlementaires ont fait savoir que des discussions doivent avoir lieu au préalable au niveau des assemblées qu’ils représentent avant toute déclaration autour de ce qui a été dit ce vendredi.
Dimanche ce sont les trois pouvoirs qui sont entrés en conciliabules (exécutif, législatif et judiciaire). La question tourne autour du maintien ou du renvoi des membres déjà nommés par l’exécutif et le judiciaire (CSPJ) pour faire partie de l’organe devant organiser les prochaines élections.