La plateforme politique Vérité continue de réclamer du CEP la réintégration dans la course électorale de son candidat à la présidence, Jacky Lumarque. En conférence de presse, le jeudi 25 juin, des candidats de la plateforme ont vertement critiqué le conseil électoral, qualifiant encore une fois sa décision de politique et d'injustice.
Une marche pacifique a été organisée ce lundi 29 juin. Plusieurs centaines de partisans portant le T-shirt vert au numéro 69 ont remonté l'autoroute de Delmas pour se rendre jusqu'au siège du Conseil électoral à Pétionville en criant « Kou sa a pap pase !'.
Pas moins de sept candidats aux postes législatifs sous la bannière de la plateforme Vérité, se sont fait les porte-parole de Jacky Lumarque, arguant que le recteur de l'université Quisqueya n'a jamais été comptable de deniers publics.
''Si Jacky Lumarque avait écrit à la Cour supérieure des Comptes pour demander audit de sa gestion en tant que membre d'une commission présidentielle, ce n'était que par souci d'équité'', a laissé entendre Wilner Joseph, candidat à la députation pour la 3e circonscription de Port-au-Prince.
Pour sa part, le candidat au Sénat pour le département de l'Ouest, Didier Fils-aimé estime que la décision du CEP d'écarter Jacky Lumarque de la course électorale, est politiquement motivée. ''A décision politique, réponse politique, c'est en ce sens que la plateforme Vérité a organisé le lundi 29 juin, une manifestation pacifique mais qui n'est qu'un début'', a annoncé l'homme d'affaires-candidat.
''Pour obtenir la réintégration de Jacky Lumarque sur la liste des candidats à la présidence agréés, la plateforme "Vérite" entend aller jusqu'au bout'', a martelé de son coté, Jude Edouard Pierre.