HPN - Lors d'une conférence de presse donnée ce mercredi, les membres du secteur démocratique mettent la pression sur le président Jovenel Moïse épinglé dans une affaire de corruption. Si l'opposition démocratique reçoit favorablement la demande de démission de Jovenel Moïse exigée par l'homme d'affaires Réginald Boulos, l'un des porte-parole de cette frange de l'opposition, Me André Michel, dit être en désaccord avec M. Boulos.
"Nous n'attendrons pas 90 jours pour le départ de Jovenel Moïse, nous allons continuer la mobilisation" a lancé André Michel faisant référence à la grande mobilisation du 9 juin prévue dans plusieurs villes du pays.
Le deuxième désaccord est dans la formation d'un gouvernement de transition. Me André Michel avance que Jovenel Moïse n'a aucune moralité pour mettre en place un nouveau gouvernement pour assurer la transition, comme l'a demandé l'homme d'affaires Réginald Boulos dans une lettre ouverte au Président de la République.
Dans une autre conférence de presse, le leader de "Pitit Desalin", Moïse Jean Charles, donne de son côté trois(3) jours francs au président Jovenel Moïse pour se démettre du pouvoir. Moïse Jean charles rappelle qu'il avait clairement indiqué à la population que Jovenel Moïse est un ‘menteur et un fraudeur’.
Aujourd'hui, si les secteurs ne semblent pas encore trouver la bonne formule pour assurer la transition après le départ du Président Jovenel Moïse, ils s'entendent tous sur un point capital : la démission immédiate de Jovenel Moïse après sa mésaventure indexée par les juges de la Cour des Comptes dans un deuxième rapport sur l'utilisation des Fonds Petro Caribe.
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