P-au-P, 17 févr. 2014[AlterPresse] --- Le dialogue politique inter-haitien, lancé en janvier dernier avec les bons auspices de la Conférence épiscopale d’Haïti, est en difficulté suite à l’impossibilité de parvenir à un accord entre les parties.


La signature de l’entente entre les pouvoirs exécutif, législatif et les partis politiques reste suspendue désormais à celle qui sera trouvée entre le président de la République Michel Martelly et le Sénat haïtien représenté par le président de l’Assemblée nationale, Dieuseul Simon Desras.
« On va continuer le dialogue institutionnel (…) c’est-à-dire entre l’Exécutif et le Parlement », assure à AlterPresse Monseigneur Patrick Aris, porte-parole de la Ceh, médiatrice dans le dialogue inter-haïtien.
« Ils vont continuer à dialoguer », espère le prélat, qui ne fournit pas de détails sur les démarches qui seront mises en œuvre pour la suite des pourparlers, lancés le 27 janvier.
A deux reprises, les 14 et 15 février, l’accord entre les différentes parties n’a pu être paraphé, en raison de désaccord entre la présidence et le Sénat sur la question de la nomination des juges de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca).