Le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) a présenté un rapport sur la planification familiale pour l’année 2012, l’idée principale de ce rapport est de faire de la planification familiale volontaire une priorité pour le développement.
Ce rapport explique en quoi la planification familiale est un droit. Il examine les défis à relever pour faire en sorte que tout le monde soit capable d’exercer ce droit. Il suggère aussi des mesures que les autorités nationales et les organisations internationales peuvent prendre pour donner à tous le pouvoir et les moyens de décider librement combien d’enfants qu’il veut avoir.
Ce rapport s’intiule : « oui, au choix, non au hasard : planification familiale, droits de la personne et développement ».
L’Unfpa stipule dans son rapport que mettre la planification familiale volontaire à la disposition de tous les habitants des pays en développement réduirait le coût des soins de santé maternelle et néonatale de 11,3 millions de dollars, elle bénéficie aussi aux femmes, aux familles et aux communautés de par le monde.
Le rapport poursuit qu’il faudrait 4, 1 millions de dollars par an pour répondre aux besoins non satisfaits de planification familiale des 222 millions de femmes qui souhaiteraient participer mais n’y ont pas accès actuellement.
Pour sa part le représentant du ministère de la planification, Michelot Pierre, présent à cette rencontre, a indiqué qu’il faut à tout prix maitriser la croissance de la population haïtienne.
« L’année dernière la population haïtienne s’élevait à environ 10 millions d’habitants. Si nous ne prenons pas de mesures pour réduire la croissance, en 2030 nous aurons une population de plus de 15 millions d’habitants que nous ne serions pas en mesure de soutenir avec notre faible capacité de production », a-t-il fait remarquer.
« Tant que la population augmente et que les ressources diminuent, la vie deviendra impossible, d’où l’importance de faire un choix », a-t-il conclu. HPN