Vant Bèf Info (VBI)
En cette période de Noël, la Conférence Épiscopale d’Haïti (CEH) exprime son inquiétude face à la gravité de la situation en Haïti. Les Evêques Catholiques Romains demandent aux groupes armés et à ceux qui les financent d’arrêter la folie meurtrière de la haine, du mépris de la vie et de faire taire les armes.
Lilavois, le 17 décembre 2022.- La situation générale du pays préoccupe la Conférence Épiscopale d’Haïti (CEH). Dans un communiqué de presse publié le 14 décembre 2022, à l’occasion de la saison de Noël, les Évêques catholiques romains dressent un tableau sombre de la situation générale du pays.
Les Évêques demandent aux groupes armés et à ceux qui les financent d’arrêter la folie meurtrière de la haine, du mépris de la vie et de faire taire les armes. « Abandonnez « la logique diabolique et perverse des armes… la plus éloignée de la volonté de Dieu !» (Pape François). Au lieu de la guerre fratricide, nous devons nous investir dans la paix et l’amour, dans la réorganisation de nos systèmes d’infrastructures, de santé et d’éducation, tout comme le changement de nos mentalités », peut-on lire dans le communiqué.
La CEH croit qu’il est temps de refonder nos institutions, notamment la Justice, pour juguler la culture de l’impunité qui est la cause logique de la perpétuation de la corruption et de la violence dans le pays. Ce, en vue de garantir, dans un esprit d’appartenance à cette terre d’Haïti, un avenir meilleur aux générations futures.
Les Évêques catholiques pensent qu’il est nécessaire et urgent de ‘’fournir un appui efficace à la Police Nationale d’Haïti (PNH) tant en équipements, logistiques et
conditionnements de combat qu’en traitements et revue d’effectifs pour aider à combattre le fléau de la criminalité et créer un climat propice à la normalisation de la vie dans le pays. L’instauration d’un climat sécuritaire dans le pays demeure l’une des conditions nécessaires à la reprise des activités économiques, culturelles et sociales et à l’organisation d’élections démocratiques et transparentes, croient-ils.